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aussi aisé aux maris des belles dames d’être gras, qu’à leurs amis ; il faudroit à M. de Grignan un remède qu’il trouveroit assurément pire que le mal. Vous seriez trop heureuse et lui aussi, Madame, si vous aimant autant qu’il vous aime, il pouvoit avoir toujours deux mentons auprès de vous ;
982. DE MADAME DE SÉVIGNÉ ET DE CORBINELLI AU PRÉSIDENT DE MOULCEAU.


Mais on ne rencontre guère
A Paris, le 24° novembre 1685.


Tant de biens tout à la fois.
DE MADAME DE SÉVIGNÉ.


Nous<ref>13. Cet alinéa ne se lit, comme le passage signalé plus haut (note 4), que dans le manuscrit de la Bibliothèque impériale.</ref> vous rendons mille grâces, ma fille et moi, Madame, de la part que vous prenez au soulagement que Dieu nous a donné, en nous tirant cette épine hors du pied. Cela pouvoit tirer à conséquence.
JE n’ai reçu aucune de vos lettres depuis plus de quinze mois; je ne sais si notre enragé de jaloux’ les auroit surprises ce n’est pourtant pas son style, il auroit plus d’inclination à vous assassiner avec cette petite épée dont 13. Cet alinéa ne se lit, comme le passage signalé plus haut (note 4), que dans le manuscrit de la Bibliothèque impériale.


A MADAME DE SÉVIGNÉ.
LETTRE 982. I. Corbinelli. Voyez ci-dessus, p. 263 et 264, lettre du Ier juin 1684.


Vous m’avez fait grand plaisir, Madame, de quitter votre place à Madame votre fille, mais je vous sais bon gré de revenir encore après elle.
aussi aisé aux maris des belles dames d’être gras, qu’à leurs amis; il faudroit à M. de Grignan un remède qu’il trouveroit assurément pire que le mal. Vous seriez trop heureuse et lui aussi, Madame, si vous aimant autant qu’il vous aime, il pouvoit avoir toujours deux mentons auprès de vous;


982. DE MADAME DE SÉVIGNÉ ET DE CORBINELLI AU PRÉSIDENT DE MOULCEAU.
Mais on ne rencontre guères


A Paris, le 24° novembre 1685.
Tant de biens tout à la fois.


DE MADAME DE SÉVIGNÉ.
Nous" vous rendons mille grâces, ma fille et moi, Madame, de la part que vous prenez au soulagement que Dieu nous a donné, en nous tirant cette épine hors du pied. Cela pouvoit tirer à conséquence.


JE n’ai reçu aucune de vos lettres depuis plus de quinze mois ; je ne sais si notre enragé de jaloux<ref>LETTRE 982. I. Corbinelli. Voyez ci-dessus, p. 263 et 264, lettre du Ier juin 1684.</ref> les auroit surprises ce n’est pourtant pas son style, il auroit plus d’inclination à vous assassiner avec cette petite épée dont
A MADAME DE SÉVIGNÉ.


Vous m’avez fait grand plaisir, Madame, de quitter votre place à Madame votre fille, mais je vous sais bon gré de revenir encore après elle.


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