« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Autel » : différence entre les versions
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des retables est cependant fort ancien, témoin le retable d'or donné par
l'empereur Henri II à la cathédrale de Bâle, en 1019, et conservé aujourd'hui
au musée de Cluni (voy.
enrichi de pierreries déposé sur le maître autel de l'église Saint-Marc de
Venise, connu sous le nom de la <i>Pala d'oro</i>, et dont une partie date de la
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sol de la nef et du transept, de trois mètres environ; il n'était accompagné
que de deux armoires à droite et à gauche, contenant le trésor de l'église
(voy.
croisée et presque adossé à la tribune formée par l'exhaussement du sanctuaire,
il était entouré de grilles de fer «faites par beaux compartiments,»
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représentations peintes. Derrière la clôture, l'arcature qui garnit le soubassement
de la sainte chapelle continue; seulement à droite, sous la première
fenêtre, est pratiquée une piscine d'un travail exquis (voy.
gauche une armoire. Deux des douze apôtres, dont les statues ont été adossées
aux piliers, sont placés à côté des deux escaliers; ce sont les statues
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gravures forment, au milieu d'une délicate bordure d'ornements noirs,
un semis de fleurs de lis et de tours de Castille sur champ bleu verdâtre
et rouge (voy.
richement peint, la table de l'autel est simple et surmontée d'un retable
en liais représentant, au centre, la sainte Vierge couronnée tenant l'enfant
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noirs, bleus et rouges, également en mastic. Le pavé de la chapelle
était en mosaïque de terre cuite et de petites pierres de couleur avec
carreaux menus de marbre blanc (voy.
(18) une élévation perspective de cet autel.
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Quant aux retables, ils prirent une plus grande importance à mesure que
le goût du luxe pénétrait dans la décoration intérieure des églises (voy.
Déjà très-riches au XIII<sup>e</sup> siècle, mais renfermés dans des lignes
simples et sévères, ils ne tardèrent pas à s'élever et à dominer les autels en
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(saint Mathieu): «Speciem tenet et naturam Matheus ut homo.» (t. III, p. 495)
<span id="footnote11">[[#note11|11]] : Cet autel date de la deuxième moitié du
<span id="footnote12">[[#note12|12]] : Page 44.
<span id="footnote13">[[#note13|13]] : <i>Rational</i>, chap. II. Guillaume Durand, évêque de Mende, mourut à la fin du
<span id="footnote14">[[#note14|14]] : Dans le plan que nous donnons ici, l'autel est élevé en A sur une crypte ou
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<span id="footnote35">[[#note35|35]] : <i>Rational</i>, chap. III, L. I.
<span id="footnote36">[[#note36|36]] : C'est par suite de cette tradition que nous voyons encore sur les murs de quelques églises des peintures simulant des tentures suspendues. (Voy.
<span id="footnote37">[[#note37|37]] : <i>Hist. de la Sainte-Chapelle royale du Palais</i>, par M. S. Jérôme Morand. Paris, 1790.
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<span id="footnote40">[[#note40|40]] : Une partie de ce pavage existe encore: c'est une mosaïque composée de pierres
dures, porphyre, vert antique, serpentine, de pâtes colorées et dorées, et de petits
morceaux de terre cuite (voy.
<span id="footnote41">[[#note41|41]] : Le corps de l'autel a été coupé en morceaux lors des restaurations entreprises de
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<span id="footnote45">[[#note45|45]] :<i>Dissert. sur les princip. autels des églises</i>, chap. XXIV, P. 209.
<span id="footnote46">[[#note46|46]] : Ce plan nous a été communiqué par M. Duthoit, d'Amiens; il est copié sur un dessin fait en 1727, et déposé aujourd'hui dans la précieuse collection de M. Gilbert,
l'infatigable historien de nos anciennes cathédrales du nord.
<span id="footnote47">[[#note47|47]] : M. Goze; c'est à cet archéologue, dont la complaisance ne nous a jamais fait défaut, que nous devons la description suivante, extraite des registres déposés aujourd'hui
dans la bibliothèque communale d'Amiens.
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