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898. DE MADAME DE SÉVIGNÉ AU COMTE
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{{sc|Nous}} voici revenus à nos dieux pénates, Madame, qui ne nous garderont pas longtemps, car nous serons à Paris à la fin de novembre, et je pense que nous vous y retrouverons. Je ne vous dis pas à quoi nous nous occupons ici c’est à peu près aux mêmes choses à quoi vous vous occupez à Bourbilly quand vous y êtes<ref>2. « A quoi vous vous occupiez à Bourbilly, quand vous y étiez. » (''Manuscrit de la Bibliothèque impériale.'') Dans ce même manuscrit à Bourbilly a été remplacé par chez vous, d’une autre main que celle de Bussy.</ref>. Chacun de nous a son la Maison.
Le même jour que j’écrivis ce billet, Mme de Sévigné me fit cette réponse. A Paris, ce 14e août 1682.
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Vous avez très-bien fait d’ouvrir le paquet de notre cousine allemande. J’aime<ref>LETTRE 898. i. Après j’aime, le manuscrit de la Bibliothèque impériale ajoute « comme vous dites. »</ref> le sens de sa lettre ; mais n’admirez-vous pas avec quel style notre cousin sait charmer les princesses ? il faut qu’il ait quelque autre savoir-faire ; quoi qu’il en soit, j’aime son étoile.

899. DU COMTE DE BUSSY RABUTIN

A MADAME DE SÉVIGNÉ.

Deux mois après, j’écrivis ce billet à Mme de Sévigné, en arrivant de Paris à Bussy.

A Bussy, ce 12e octobre 1682<ref>LETTRE 899. 1. Dans le manuscrit de la Bibliothèque impériale, cette lettre est datée du 10 octobre, et commence ainsi Nous voici retournés à nos dieux pénates, etc. ».</ref>

Nous voici revenus à nos dieux pénates, Madame, qui ne nous garderont pas longtemps, car nous serons à Paris à la fin de novembre, et je pense que nous vous y retrouverons. Je ne vous dis pas à quoi nous nous occupons ici c’est à peu près aux mêmes choses à quoi vous vous occupez à Bourbilly quand vous y êtes<ref>2. « A quoi vous vous occupiez à Bourbilly, quand vous y étiez. » (''Manuscrit de la Bibliothèque impériale.'') Dans ce même manuscrit à Bourbilly a été remplacé par chez vous, d’une autre main que celle de Bussy.</ref>. Chacun de nous a son la Maison.