Souvenirs poétiques de l’école romantique/Anglemont (Édouard d’)

Souvenirs poétiques de l’école romantique 1825 à 1840Laplace, Sanchez et Cie, libraires-éditeurs (p. 14).

ANGLEMONT (Édouard d’)



Il est mort en 1876, à soixante-dix-huit ans, après avoir survécu trop longtemps à ce qu’il s’était fait de réputation de 1825 à 1835, lorsqu’il était venu de Pont-Audemer à Paris, pour être poète.

Quelques vers monarchiques, une traduction on vers du Tancrède italien, que Castil-Blaze voulait pour l’Odéon avec la musique de Rossini, une comédie en un acte, le Cachemire, à laquelle collaborèrent Ader et Lesguillon, furent ses premiers essais.

11 ne publia qu’un peu plus tard les recueils, qui lui firent un nom : les Légendes françaises d’abord, en 1829 ; puis les Pèlerinages, en 1835 ; les Euménides, en 1840 ; les Amours de France ; les Roses de Noël.

Il y a dans ces volumes des morceaux à signaler, dans les Légendes françaises surtout, où nous avons pris colle qui suit, et pour laquelle d’Anglemont s’était inspiré d’une tradition rappelée dans le Journal de P. de l’Estoile.

C’était un aimable homme, insouciant de tout excepté de ses œuvres, et leur souriant partout, même lorsqu’on le jouait au théâtre Beaumarchais, comme je ne sais quel fragment de sa Jeanne d’Arc qu’on y massacra certain soir de 1866.

Les Mémoires inédits qu’il laisse doivent être curieux.