Souvenirs de la Marquise de Créquy de 1710 à 1803/Tome 10/02

ÉTAT

DES PRINCIPALES FAMILLES

DE FRANCE,

en six tableaux

le premier par ordre d’ancienneté,

le dernier, par ordre d’illustration.



PREMIER TABLEAU.

LISTE
DES PLUS ANCIENNES MAISONS DU ROYAUME,

Suivant l’ordre de leur ancienneté prouvée par titres, sans qu’il existe de lacunes ou d’incertitude entre chaques filiations vérifiées.

FRANCE-BOURBON ET BRAGANCE.

La Maison de France remonte incontestablement à Robert de France surnommé le Fort, Duc et Marquis de France et de Neustrie, Comte de Paris, de Nevers, de Chartres, d’Orléans, du Maine et d’Anjou, lequel avait épousé, vers l’année 834, Adelaïs, fille aînée de l’Empereur Louis-le-Débonnaire, et lequel avait souscrit, en l’an 776, deux chartes oblatives qui sont conservées au trésor de Saint-Rémy de Reims. On ne saurait douter que le Duc Robert ne fût un prince de la race Salique et de la lignée Mérovingienne ; mais il ne s’agit pas ici de tracer l’ascendance et la filiation de Robert-le-Fort, bisaïeul de Hugues-Capet. Le présent tableau n’a pour objet que d’indiquer sommairement et précisément l’époque ou la date du premier document diplomatique qui se rapporte à chaque ancienne famille, c’est-à-dire à chaque famille dont on ne connait pas l’origine et dont la noblesse est antérieure à l’an 1400.


ROHAN.

La maison de Rohan-Rohan s’élève en antiquité jusqu’à l’année 897, avec commémoration d’un ancêtre et prédécesseur direct, en 846. Son origine souveraine a été constatée par six arrêts judiciaires, ainsi toutes les chicaneries contenues dans les mémoires de Saint-Simon sont aussi dépourvues de raison que d’autorité.


NARBONNE.

La maison de Narbonne-Pelet d’Alais et Melgoeil remonte, par titres authentiques et sans lacunes, à l’an 910. Son origine est établie par deux vérifications et trois arrêts de cours souveraines.


SAVOYE-SOISSONS et FAUCIGNY.

Les deux maisons de Savoye-Soissons-Carignan et de Faucigny-Lucinge peuvent remonter à l’année 940. Les premiers auteurs de ces deux grandes races se trouvent mentionnés dans une même charte scellée le 4e jour des ides d’octobre, en 967.


LORRAINE.

La maison de Lorraine et ses quatre rameaux puînés (du Chatelet, de Lénoncour, de Lignéville, et d’Haraucourt) proviennent également d’un Seigneur austrasien nommé Ghérard, qui mourut en l’annee 1046 et dont on n’a jamais pu vérifier l’ascendance. On ne connait du même Ghérard qu’un acte scellé en 982. Ce fut son petit-fils qui fut créé Duc de Lorraine par diplôme de l’Empereur Henri-le-Noir, en 1048[1].

La Maison de Brienne (représentée par son rameau de Conflans d’Armentières remonte à l’an 982, avec le titre de Comes, miseratione divinâ[2].

La Maison de Polignac-Polignac, arrive à l’année 984 avec la qualification de Vice-Comes, Deo favente.

Celle de Créquy, à l’an 984.

De Mailly de Nesle et D’Haucourt, à l’an 987.

De Beauvau-Craon, à l’année 986 par induction, d’un acte de 1017.

De Pons-Mirambeau-Rochefort, avec la qualité de Magnus et Potens vir en l’année 992.

De Sabran, remonte à l’an 993, avec citation d’un aïeul paternel qui devait exister vers l’an 910.

De Rochechouart-Mortemart et Faudoas-Barbazan, a l’année 996.

De Harcourt-Harcourt, à l’année 997, par un acte de 1024.

De Luzignan, 1011
De la Rochefoucauld, 1011,

dans le même acte, avec citation de leur aïeul commun.

De la Tour d’Auvergne-Turenne-Bouillon et de la Tour d’Apchier, 1014[3]
.

De Vienne-Listenois-Chateuvieux, 1010, avec les titres de Serenus vir et de Potens Dominus.

Chabot de Jarnac et de Rohan, 1018[4].

De Montmorency, 1028, avec la qualité de Dominus, et avec mention d’un acte antérieur, mais où la qualification seigneuriale et le nom de Montmorency ne se trouvent pas encore employés.

De Melun (vice-Comes Regis), en 1029.

De Bauffremont, 1054, qualif. Dominus Dei gratiâ en 1069.

D’Estaing, 1057, avec la qualité d’Alt-Beer, ou Haut-Baron[5].


De Coucy, 1059 (Dominus et Miles).

De Comminges, 1037, avec le titre de Captal[6].

De Choiseul, 1037, avec la qualification d’Ault-Bert ou Haut-Baron.

De Maillé (Banneret), 1039, par induction d’une charte postérieure
[7].
De Chalons d’Orange, de Chateau-Chalons, de Salins et d’Attilly, 1042 (Princeps)

De Levis-Mirepoix, Lautrec, Lomagne et Ventadour, 1045, (Dominus et Castellanus)

De Bourdelles, 1044, (Vice Dominus ou Vidame)

De Froulay-Téssé-Beaumanoir et Lavardin, 1065, (Dominus)

De Chatillon-Chatillon, 1076, (Noble Beer)

De Clermont-Clermont, 1080, (Comes)

De Montaynard, 1085, avec la qualité de Mestral[8].

D’Ornano de Cinarca, de Cistrie et de Montlaur, 1086, par citation dans une bulle de 1199, où l’on voit pour ancêtre direct un Comte de Corse.

De Clermont de Mont-Saint-Jean, de Tonnerre, de Montoison et Thoury, 1096.

De Clermont d’Amboise et de Gallerande, 1098 (Eques).

De Bruyères-Chalabre, 1098, (Dom. Castellanus).

De Mathefélon de la Tour d’Oncieux, 1098, (Domicellus).

De Saulx-Tavannes, 1098, avec le titre de Cuens, ou Comte.

De la Trémoille de Tarente, de Talmont, d’Olonne et de Noiremoutier, 1099.

De Beauvoir-Grimoard du Roure, 1100, (Miles)

De Gélas de Voysins d’Ambres, 1100, (Miles).

D’Arpajon, de Séverac et de Lévezoulx de Vesins, 1110.

De Rieux, 1112, avec la qualité de Seigneur du sang (ducal).

De Coëtivy, 1112, et dans la charte ci-dessus (Dominus Juvenior)[9].

De Villeneuve de Trans, de Vence, etc., 1114, (Eques)

Gouffier de Bonnivet de Roannais, d’Heilly, 1114

De Montmorillon dit Quatrebarbes, 1115 (Donzel).

De Blacas d’Aulps (des Princes de Baux), 1115

Du Puy de Montbrun, 1116 (Bachelor ez arms).

De Xaintrailles, 1119, (Seign. Patron)[10].

De Nérestang, 1119, avec le titre d’Alfier Pontifical.

De Castellane, 1119, (Comte et Sénéchal de l’Empereur au Royaume d’Arles)

Turpin de Crissé, 1120 (Banneret) avec citation de l’aïeul, vers 1040.

Goyon-Matignon-Grimaldi-Monaco-Valentinois, 1129, (Dominus).

De Boufflers, 1133 (Dominus)

De Chabannes de Chabannais, de la Palice et de Curton, 1138, (Dom.).

Bérenger de Sassenage, 1146, qualifié Mestral Delphinal.

De Béthune-Hesdigneul, Sully, Charost, 1146, (Noble Behrr).

D’Aubusson (on ne sait trop si ceux d’aujourd’hui sont directement issus des plus anciens).

De Menou de Boussay, du Mée, etc., 1146 (Dom. patronus).

De Virieu, 1146, avec citation d’un acte de l’an 1087, (Dominus).

De Gontaut-Biron et d’Hautefort-Surville, 1146, (Dom.).

O’Bryen (des princes de Thomond), 1147, avec mémoration des années 1024 et 960.

De Scey-Montbelliard, 1150, (Banneret).

De Peyrusse de Carency d’Escars, ou plutôt des Cars, 1152 (Dom.).

D’Agoult, 1157
De Pontevès, 1157
De Simiane
d’Ancézune, 1157
De Grasse,1157
dans une même charte (Nobles garants)
Des Porcelets, 1160, par interprétation d’un acte de 1219.

De Lamark (des Princes de Ligne et Ducs d’Aremberg), 1161 (Sire de Ber).

De Narbonne-Lara, 1162, (qualif. Vice Comes et Custo Épiscopalis)

De Caumont-Castelnau-la-Force et Lauzun, 1164.

De Calvimont, 1164, et même origine présumée.

De Lannoy (des Princes de Sulmone), 1165, (Magnus Venator Comitis).

De Tournon (les branches légitimes en sont éteintes).

De Clandevès, 1165, par induction d’une décrétale en 1289.

De Montlezun-Pardiac, 1166 (Miles Advocatus)[11].

De Nugent (des Comtes de Westmeath originairement lords de Delvin), 1166.

De Bossut de Chimay d’Hénin-Liétard, 1166 (Liber Dom.).

De Valbelle, 1166 (qualifié Domicellus).

D’Escoubleau de Sourdis de Montluc d’Alluye, 1166 (Dom.).

De Gand-Vilain XIV, de Masmines et d’Ysenghuyen, 1166 (Dom. Castellanus)[12].

De Vintimille de Marseille du Luc, 1171, (Comte).

De Mauléon, 1171, avec le titre de Captal.

D’Esparbès de Lussan-Bouchard d’Aubeterre, 1172.

De Brancas-Villars, Céreste et Lauraguais, 1172, (Comes in Apulia).

De La Baulme-Montrevel, 1172, (Haut-Bert).

De Lannion, (des Vicomtes de Rennes), 1172.

De MontBourcher du Bordage, 1172, et dans une charte ci-dessus.

Hautpoul de Hautpoul, 1171, (Miles).

De Gramont (d’Aure), 1175, par citation d’actes subséquens (Vicomtes).

De Caupenne, 1176.

De Clisson de Polhoet et de Kersanguez, 1176 (Noble pleige)

De Grammont (de Villers-Exel), 1178, (Scutifer ou Porte-Écu).

De Roncherolles de Pont-Saint-Pierre, 1178, (dom. Patro).

De Raigecourt, 1179 (Miles Urbis).

Mallet de Granville, de la Jorrie et de Rocquefort, 1179 (Baron).

De Bayard-Montclar, 1179 (Nobil. Alfier)

De Montagut-Bouzols, 1182, (Échanson du Roi).

De Crouy et de Boulainvilliers, 1181[13].

De Rougé-Derval du Plessix-Belliesre, 1185, (Nobil. et Potens vir).

De Montboissier de Canillac, 1189, par acte de l’an 1244.

D’Andlaw, 1192 (Eques imperialis).

D’aydie de Ribérac de Riom, 1194 (Nobil.vir).

Taillefer, 1194, dans la même charte, avec les qualifications de Noble et redouté Seigneur.

De Noailles, 1197, (Dom. dict. Loc.).

De la Guichie, 1198, dans un acte de 1249 (Eques).

D’albon, 1200, qualifié Magnus Marescallus S. Johan. Bapt.[14]

De Beaumont des Adrets du Repayre et d’Autichamp, 1202, (Noble Voyer et Gruyer).

De Thisboutost-Montgommery, 1206, (Grand-Pannetier).

Butler (de Comtes de Cahyr), 1206, (Grand Butler ou Bouteiller d’Irlande).

Du Bouschet de Sourches de Monsoreau de Tourzel, 1209 (Scutifer).

De Pouilly d’Yvor, d’Amblimont, etc., 1209 (Nobilis et Potens Dom.).

De Belzunce-Castelmoron, 1209 (Nobil. Bacalaureus)

Mac Carthy de Riagh, 1209 (Thanis ou Dynaste).

De Saint-Georges de Vérac, 1210, (Egreg. Condominus).

Monti dei Monti, 1210 (Magnificus Dominus).

De Mostuejoulx, 1212 (Eques).

Boylesve, 1212, avec le titre de Chevalier, dès l’origine[15].

De Saint-Mauris-Chatenoy, 1212 (Scutifer).

D’Escorailles de Montferrand et de Fontanges, 1212 (Dominus Comptor)[16].

D’Espinay-Saint-Luc, 1217, (Eques Ducis).

De Beaufort et de Custine, 1217, (Donzels).

De Récourt et Leys de Rupelmonde, 1219, (Dom. Castell.).

Du Merle de Blambuisson, 1220, (Dom. Patro).

O’Mahony de Carbrye, 1220 (Thanist).

De Berghes-Saint-Winox, et d’Esterno

De Bermond d’Anduze, de Vachères, d’Aletz et du Caylar de Thoyras, 1221, (Miles).

De Montaut de Bénac de Navailles, 1225 (Dom. Dominus)[17].

Du Gueslin de Broon, 1225.

De Talabu-Chalmazel, 1224 (Eques auratus).

D’Asniesres de la Chastaigneraye, 1224, (Dominus).

De rorthay, 1224, dans le même acte.

Le Seneschal de Kercado de Molac, 1225 (Senescalcus).

Du Chastel, 1226
De Goulanine
dans la même charte (Admiraulx)

{{AN|De la Tour-Gouvernet-la-Charge, 1266.

De Scepeaux, 1229, (Donzel).

De Baschi d’Aubais de Sainte-Estève et du Cayla, 1229.

De Lupé, 1229 (Chevalier).

De Moreton-Chabrillan, 1229 (Dominus).

De Bombelles, 1229 (Miles).

De Pierre-Bernis, 1229 (Domicellus)

De Toustain, 1230
De Briqueville, 1230
De Mathan, 1230
dans la même charte (pleige du Roi)
De Polignac-Chalençon, 1230, (Donzel).

De Montaigu, 1231 (Comte).

D’O, 1232 (Seig. Patron).

De Lalaing d’Oudenarde (le dernier rameau légitime vient de s’éteindre en 1779).

De Quélen du Vieux-Chastel, de Saint-Bihy et d’Estuert-la-Vauguyon, 1233.

De Murat de Lestang, 1233 (Donzel).

De la Chastre (des Princes de Déols), 1234.

De Bonneval, 1234 (Banneret).

De Coetmen, 1234 (Juveigneur).

De Montchenu, 1234 (Chevalier).

De Soastres de Guines de Saint-Évroult de Gavre, 1235 (Stathoulder)

De Montesquiou, 1236,
De Cahuzac de Caux, 1236
Par le même contrat (Écuyers)
De Roquefeuil, 1237 (Baccalehor eizarms).

De Montmorin-Saint-Hérem, 1238 (Dom. Dominus).

De Rochefort d’Ally, 1238 (Châtelain).

De Loubens-Verdalle, 1238 (Porte-Lance du Roi).

Du Camboust de Coislin, 1239 (Chevalier).

De Roquelaure-Biran, 1241 (Page-au-Roi).

De Montjoye-Montjoie, 1242 (Camérier).

De la Vieuville de Coskaer, 1242 (Châtelain).

De Grammont de Caderousse, 1242 (Noble Viguier).

De Voyer de Paulmy d’Argenson, 1242 (Vicomte et Voyer Royal).

De Nettancourt d’Haussonville de Vaubecourt, 1243 (Dominus).

De Goyon de Marcé, 1243 (Juveigneur).

De Saint-Nectaire ou Senneterre, 1243 (Maréchal).

De Podenas de Peyrusse, de Laroque et de Castera, 1244 (Dominus).

De Flackslanden, 1244 (Statthalter).

De Preyssac d’Esclignac, 1245 (Dominus).

de Béon de la Pallu, 1245 (Nobil. Dom.).

Hurault de Cheverny de l’Hospital, aujourd’hui de Vibraye et de Saint-Denys, 1245 (Deens ou Decanus).

De Fumel-Montségur, 1246 (Nobilis Eques).

De Mandelot-Bataille, 1246 (Dom. et Miles).

D’Aumont-Rochebaron-Villequier, 1247 (Dom. Dominus).

Du Vergyer de la Rochejaquelein, Chevalier en 1247, avec mémoration d’un acte de l’an 1112.

De Lezay, 1247, même date, et dans la même charte.

Dalmas ou Damas de Crux, de Cousan, de Thianges, etc., 1249, avec mémoration de l’an 1122 (Très-Noble Sire).

De la Ferté de Meung, 1250 (Damoiseau).

De Guignard ou Guinard d’Arbonne, de Saint-Priest et de Jons, 1250 (Chevalier), en conclusion d’une Charte royale de l’année 1525.

De Nédonchel, 1252 (Dom. dist. loc).

De Wisseq de Gangés, 1252, (Royal Pleige).

De Tilly-Blaru, 1252 (Dominus).

De Ferrette (Burgraff), 1252.

De Sainte-Maure de Montausier, 1252 (Dominus).

De Maumaz de Baudéan de Parabère de Neuillan, 1252 (Scutifer).

De Pardailhan de Gondrin de Montespan d’Antin de Saint-Lary-Bellegarde d’Astarac de Foix de Candale de Nogaret de la Valette et d’Espernon, 1253 (Noble vir).

De Lastic-Saint-Val, 1254 (Eques).

Savary de Castel-Savary de Lancosme, 1256 (Eques).

De Helmstadt, 1256 (Libre Heur).
De Kerohent de Coëtenfao de Locmaria, 1256
De Coëtlogon-Méjusseaume, 1256,
De Rosnyvinen de Piré, 1256
qualifiés Chevaliers dans la même Charte.
De Messey,
De Nogaret,
Le Bastard,
Pastoret,
De Crenan,
De Tanques
1258 (Chevaliers fidéjusseurs pour le Roi.)
De Pins, 1260 (Donzel)

De Chœrdebœuf de Montgon, d’Hunières et de Pradel, 1260 (Noble Fidejussor).

D’Auberjon de Mutinais, 1260 (Dom. dict. loc.)

Guignard de Mauconseil, 1260 (Chevalier).

De Lordat, 1262, par extension d’un acte souscrit en 1533.

Gallard de Brassac-Bréan et Terraube, 1263 (Scutifer).

Du Coëtlosquet, 1263 (Noble Champion).

De Saint-Chamans, 1263 (Dom. dict. loc.).

De Ravel d’Esclapon, 1263 (Nob. vir).

De Montcalm-Gozon, 1263, par induction d’une chartre de l’an 1304.

De Kergorlay,
de Saint-Pern,
De Tinténiac,
dans un même acte en 1263 (Chevaliers et Champions).
Creton d’Estourmel, 1266, par indication d’une charte postérieure (Miles).
De Vassé du Mans, 1267, qualifié Miles et vice-Dominus.

De Boisse, 1267, par citation dans un acte de 1311 (Scutifer).

De Brichanteau de Nangis, 1268 (Donzel).

De Chamisso, 1268 (Dominus).

De Beauvoir de Chastellux, 1269, par indication d’un acte de 1406.

De Plelo, 1269 (Écuyer tranchant de la Reine).

De Courtarvel, 1269, par citation et par deux actes subséquens.

De Grossoles de Flamarens, 1270, (Dominus).

D’Harcourt-Beuvron, 1271[18].

De Gain de Montaignac et de Linars, 1271 (Miles).

Mancini-Mazarini de Nivernais, 1272 (Eques Romanus).

De Vogué, 1275, par induction d’un rescrit de l’année 1342.

De Durfort de Duras de Lorge de Civrac, de Boixières et de Léobard, 1278 (Eques auratus)[19].

De Mornay, 1279 (Domicellus).

D’Andigné, 1279 (Dominus dicti loci).

De Gaucourt, 1279 (Eques Regis).

De David ou Davidis de Lastours, 1279 (Dominus).

De Sartigues, 1280, qualif. vice Dominus abbatialis.

De Lonlay de Villepail, 1280 (Dominus).

De Crussol d’Uzès, 1283 (Nobil. vir).

De Ludre, 1283, avec mention de 1216.

De Charette ou Chareste, 1275, qualifié Miles Senescalcus[20].

De Cottentin de Tourville, 1286 (Dom. Patronus).

De Salviac de Viel-Castel, 1286 (Chevalier).

De la Croix de Castries, 1288, par inclusion d’un acte de 1399 (Scutifer).

De Panat de Castelpers, 1288 (Damoiseau).

Des Ascres de L’aigle, 1288 (Noble Sarjenthier)[21].

De Fay de la Tour de Maubourg, 1288

De Lorgerilh, 1289 (Écuyer et ôtage du Duc).

Le Veneur de Tillieres,
De Houdetot, même date
par un seul acte, en 1289 (Écuyers).
D’Angennes de Maintenon de Lalouppe et de Rambouillet, 1289.

D’Apchon, 1289 (Comptor).

De Caradeuc de Kéransquer, de Cahideuc et de la Chalottais, 1289 (Noble Champion).

De Chastenet de Puységur, 1289, par indication dans un acte de 1397.

D’Abzac,
De la Tourette,
De la Cropte,
1289, dans un même acte (Écuyers-Témoins).
De Budes de Guébriant, 1289 (Cheftaine de cent Lances).

De Longueil de Maisons, 1290[22].

De Lubersac, 1290 (Dominus et Miles).

Le Maistre de la Garlaye, 1290 (Donzel).

Du Hamel, 1290 (Coseigneur).

De Bassompierre ou de Bestein, 1291 (Libre-Baron).

De Peycherou-Comminges et Beaucaire, 1294, (Seneschal du Roy).

De Chaumont-Guitry, 1292 (Baillif d’épée).

Du Bois de Maquilley, 1292 (Chevalier).

Du Lau d’Allemans, 1292 (Châtelain).

De Calonne et de Courtebonne, 1292 (Noble Seigneur).

Dauger, 1292, avec le titre de Chevalier pour le fils le père de l’aïeul.

De Lasteyrie du Saillant, 1294 (Bachelier ez-loix et chevelain du ban de Nobles).

De Toulongeon, 1295 (Chevalier).

Fournier de Mont-Fournier, de Wargemont, de Bellevue, etc., 1294 (Écuyer).

De Gironde, 1298 (Écuyer-Bachelier).

De Pardieu, 1298 (Damoiseau).

De born,
De Savonnières,
De Bouville,
De Pontac,
De Carbonnel,
De Mellet,
1298 et dans le même acte (Escuyers et Nobles Tesmoignants pour le Roy
De Lambertye, 1299, par citation d’un acte de 1312.

De Chatenay-Lanty, 1300 (Condominus).

Talon de Liménéagh et du Bouloy, 1300 (Knigthäel).

De la Fare, 1302 (Châtelain Royal).

De Loras, 1302 (Chevalier).

Génand de Bordes, 1308, avec la qualité de Porte-Oriflamme de France.

De Corneillan, 1308,
De Bonald, 1308,
dans la même charte (Premiers Pages du Pape)[23].
De la Myre-Mory, 1309 (Écuyer).

De Lameth, 1309, (Nobil. vir).

De Boisgeslin de Cucé, 1310 (Écuyer).

De Salignac de la Motte-Fénelon, 1310 (Noble Donzel).

De Beauvilliers de Saint-Aignan de Buzançais, 1311 (Écuyer).

D’Appelvoysins, 1311, avec mémoration d’une autre chartre de 1203.

D’Usson de Bonnac de Donézan, 1311 (Écuyer).

De Lescure-Sommièvres, 1311 (Forestier Royal).

De Siochan de Pénéven, de Kersabiek et de Saint-Jouan-des-Guéretz, 1511 (Chevalier).

D’Aloigny-Rochefort, 1311, (Chevalier).

De Guillaumanches, 1312 (Roi d’armes de France).

De Fouilleuses de Flavacourt, 1313 (Chevetaine).

De Saint-Gilles,
De Guémadeuc,
De Lambilly,
1313, qualifiés Chevaliers et Cautions dans la même charte.
De la Valette-Parisot, 1314, (Noble Seigneur).

Botherel de Botherel, 1314, avec mémoration d’un ancêtre paternel en 1202.

De Grave, 1314 (Noble Homme).

De la Vaulx, 1315 (Chevalier).

De Rechignevoysin, 1315, (Prévost et Hérault du Roy).

Yzarn de Vallady, de Villefort, de Freissinet, etc., 1315 (Castellanus).

De Wignerot du Plessix-Richelieu et d’Aiguillon, 1317 (Noble Homme).

De Guérapin de Vauréal, 1317, avec citation d’un acte souscrit par l’aïeul en 1244[24].

De Sesmaisons, 1317, avec mémoration de 1234 (Condominus).

De Cardevaques d’Havrincourt, 1318 (Nobil. vir).

Drumond de Perth et de Melfort, 1318, avec citation d’un acte de 1112.

De Saint-Simon-Courtomer, 1318 (Nobil. vir).

De Lentilhac de Gimel et de Sédières, 1319 (Dominus).
De Noé, 1319
De Montréal, 1319
dans un même contrat (Nobles Champions).
De Hinnisdael, 1319

De la Rocheaymon, 1319, avec une indication très-antérieure.

De Castelbajac, 1320 (Damoiseau).

De Rozyères-Soran, 1320 (Varlet-au-Roy).

De Sarlabous de Mun,
D’Escayrac,
De Clarac,
D’Enguerravacques,
tous les quatre par le même acte, en l’année 1320
D’Ourches, 1322, avec mémoration de l’année 1242.

De Circourt, 1322, par citation dans un acte de 1382.

De Beaupoyl de Sainte-Aulaire, 1325.

D’Ons-Alais, 1325 (Baron).

Dreux, de Reux, ou plutôt de Dreux, de Beaussart, de Ligueil, de Brézé et de Nancré, 1326, ainsi qu’il appert d’un acte de 1454, par lequel cette famille est inconstablement rattachée à la branche de Beaussart de la maison de Dreux[25].

De Harlay de Sancy de Chanvalon, 1328 (Noble Seigneur).

Du Plessix-Chatillon, 1330.

De Puysaye, 1332 (Noble Seigneur).

De Rosset de Pérignan de Fleury, 1333.

De Lauzières-Thémines et Cardailhac, 1334, avec mention de deux degrés de filiation antérieurs.

De Bullion de Fervaques et D’Esclimont, 1334 (Écuyer).

Fouquet de Vaux de Bellisle de Gisors, 1334, (Écuyer).

De Bouillé-Créance

De Rémond de Montlaur de Modène, 1335 (Coseigneur).

De Pracomtald, ou Pracontal, 1335 (Chevalier).

De Villers-la-Faye de Vaulgrenant, 1335.

Du Park-Lokmaria, 1335, avec mémoration de l’année 1240.

De Langheac-Lespinasse, qualifié Noble Sire en 1336, avec indication de quatre degrés antérieurs.

De Carondelet, 1336, par induction d’un arrêt daté de 1479.

De Digoine et de Jaucourt, ayant la même origine avant 1336.

De Valory-Destilly, 1336, en résultat d’un contrat de 1487.

De Pestel de Tubières de Lévy de Grimoard de Quélus, 1336, avec citation du bisaïeul, en 1240.

Le Compasseur de Courtivron-Créquy-Montfort, 1336[26].

De Chamborant, 1336,
De Bossuejoulx de Roquelaure, 1336
dans le même acte (Noble Sires).
De Chapt-Rastignac, 1336 (Écuyer).

Texier d’Hautefeuille, 1337 (Chevalier).

Du Pouget de Nadaillac, 1337, avec mémoration de trois générations antécédentes (Dom Chefmier)[27].

De Lanoue de Théligny, dit Bras-de-fer, 1337 (Écuyer poursuivant d’armes).

D’Espinchal, 1338 (Damoiseau)

De Bernard de Sassenay, d’Ortholes, etc., 1338 (Écuyer).

De Talhoet de Kéramon, de Boishorand, de Rostiviec, etc., 1338.

De Mesgriny, 1339, par indication en 1408 (Dom.).

Rigaud de Vaudreuil, 1340, avec citation d’un acte de 1320 (Nobil. vir).

De Lort De Sérignan de Valbas, 1340 (Coseigneur).

De Jouanne de Miossens, d’Hérigoyen, de Saummery-Chambord et d’Illiers, 1340 (Nobel Servas al Rey).

De Ségur, 1342 (Bachelier ez armes).

D’Albertas, 1342, par mémoration dans un acte de 1497 (Magnificus Dom).

De Moustier, 1344 (Seign dud. lieu).

De Villiers de l’Isle-Adam, 1344 (Baron)[28].

De Veiny d’Arbouze, 1345 (Noble Sire).

Brissonet d’Auteuil, 1346 (Haut et Puissant Seigneur).

De Barras, 1348 (Generosus vir).

De Forbin de Janson, de Issarts, de Labarben, d’Oppède, etc., 1350.

Du Jay de Rosoy, 1356, avec la qualité de Baron.

D’Albert de Luynes et d’Ailly de Chaulnes, 1358 (Eques auralus).

De Polastron, 1360 (Noble sergent d’armes).

De la Fruglaye, 1364, avec citation d’un acte ducal en 1269 (Chevalier).

D’Estampes de Valençay de la Ferté-Imbault, 1365 (Noble Sire).

De Carbion de Murviel de Nisas, 1365 (Chevalier Bachelier).

De Delley d’Asgier, de Lagarde-en-Juers et de Blanc-Mesnil, 1365 (Noble Damoiseau).

De Besse de la Richardie, 1365 (Comptor).

De Montalembert, 1367 (Noble Seigneur).

De Béthizy-Mézières, 1367 (Écuyer).

De Rouvroy de Saint-Simon (dont le nom patronymique était Le Borgne), 1368 (Écuyer).

Champion de Cicé, 1368, qualifié Champion du Dauphin, avec mémoration de l’aïeul, Champion du Roi en 1302

De Lestrange, 1368 (Chevalier).

De Béziade d’Avarey (Noble Seigneur)[29].

Du Mas de Paysac (des Vidames de Périgueux), 1368.

Williamson ou d’Oillanson, 1368 (Knight).

De la Vallée de Pimodan, 1368 (Chevalier).

De Lahyre-Granval, 1368.

De Monteil, 1368 (Baron).

Lebœuf de Chateaubriand, 1369
De Kertainguy, 1369
dans le même acte.
Foucault de Lardimalie, 1369 (Écuyer du Roi).

De Vallon d’Ambrugeac, 1370 (Écuyer).

De la Coste-Messelière, 1370, par indication dans un acte subséquent.

Legroing de la Romagère, 1371, avec le titre de Seigneur Patron.

Portelance de Joncquières, 1372 (Bachelier-poursuivant-d’Armes).

Rouault de Gamaches, 1372, (Argentier du Roi)[30].

De Fenoil, 1375 (Chevalier).

De Nieulle, 1376, avec mention d’un acte de 1333 une charte antérieure.

Marnix de Sainte-Aldegonde, 1377 (Écuyer).

De Vimeur de Rochambeau, 1570 (Noble homme).

Le Forestier de Guehenneuc, de Kerverg, de Marville, de Vendœuvres, etc., 1379.

De Framont, 1379, (Chevalier de l’ordre du Roi).

Des Montiers de Mérinville, 1379, avec mémoration du trisaïeul, qui n’est pas nommé dans ce document.

De Feuillans, 1380 (Chevalier de l’ordre).

D’Estrées, 1383 (Écuyer).

De Cossé-Brissac, 1387 (Noble homme).

L’Hermite de Saint-Hilaire et de Champgrand, 1387 (Hérault doyen). Talleyrand-Grigneaux de Chalais, 1390, par interprétation d’un acte de 1467[31].

De Plessix-d’Argentré, 1390, (Châtelain).

De Contades-Gizeux, 1390 (Écuyer).

De la Lande-Castéja, 1390 (Chevalier).

De Riquetty de Mirabeau, 1392 (Écuyer).

Green de Saint-Marsault de Chastel-Aillon, 1392 (Coseigneur).

D’Estutt de Solminiac et de Tracy, 1392, (Écuyer).

De Lostange, 1393, par indication d’une autre charte de 1480.

Le Vassœur de Germonvillier, 1395 (Roi d’armes).

Moitier de la Grange-Robelot, dit de la Fayette 1393 (Écuyer).

De Guiscard de Goth de Rouilhac (Haut et puissant Seigneur en 1393, avec mention de l’année 1216).

Beaucorps,
Rogon,
De Chateaubriand,
1393 (Écuyers fidéjusseurs).
De Penfenteniou (Cheffontaines), 1393 (Châtelain ducal).

Martel de Fontaine, de Montmartel et de Villemartel, 1394, avec citation d’un acte de 1821.

Robert de Lignerac de Caylus, 1394 (Chevalier de l’ordre du Roi).

De Cahudeuc du Bois-de-la-Motte, 1394 (Écuyer).

Le Clerc de Juigné, 1395, par citation dans un acte de 1463.

D’Espondeillan-Saint-Firmin, 1395 (Haut et Puissant Seigneur)

De Rostaing, 1393 (Chevalier).

De Caulaincourt, 1395 (Noble homme)

Chenu de Vilaines d’Yvetot, qualifié Redoutable et Misécordieux Seigneur, en 1395[32].

Du Barry d’Argicourt, 1396 (Noble homme).

Bouton de Chamilly, 1396 (Chambellan).

De Lagarde d’Evry de Marlemont, 1396 (Écuyer)

De Rambures, 1397 (Haut et Puissant Seigneur)[33].

De Couy d’Arcy, 1397 (Chevalier de l’ordre).

De Braguelogne, 1397 (Chevalier ez-lois comme ez-armes).

De Couronnel-aux-Maillets dir de Mailly, 1397, avec mention du IIIe aïeul, qui vivait encore en 1314 (Chevalier et Ostage de la Sainte Ampoulle Royalle de Rheims).

Le Prestre de Vauban, 1397 (Damoiseau).

D’Osmond de Beuvilier, 1397 (Écuyer).

Du Boscq de Radepont, 1398 (Chevalier).

De Suffren de Saint-Tropez, 1398 (Noble Jurat et Viguier).

De Saint-Denys du Quesnoy, 1398 (Noble homme).

Le Clercq de Buffon, en 1398, dans le même acte.

De Rocamadour de Castelnau, 1398, qualifié Noble Seigneur par acte du mois de décembre, au-dessous de laquelle date on n’est plus admis à solliciter l’entrée des grands chapitres, ni les honneurs de la Cour.


LISTE DE XLI FAMILLES

D’ANCIENNE CHEVALERIE.

dont on n’a pu se procurer les premières dates originelles
avec assez d’exactitude et de précision
pour suppléer
À L’INFIDÉLITÉ, LA NÉGLIGENCE, OU LA VÉNALITÉ
DES DICTIONNAIRES GÉNÉALOGIQUES.

Ce qu’on peut affirmer sur les 41 noms qui suivent, c’est qu’ils sont très-antérieurs à l’année 1399, et que ceux qui les portent être considérés comme gens de qualité.

De Moy.
De Croix.
D’Imécourt.
De Sailly.
De Barbançois.
De Sainte-Hermine.
De Maugiron.
De Bréhan-Mauron.
De Bryey.
De Carvoisin.
De la Rochelambert.

D’Allonville.
De Poilvillain de Crenay.
D’Astrog.
D’Harambuse.
D’Assas.
De Biencourt.
De Joussineau de Tourdonnet.
De Fontette-Sommery.
De Méhérenc de Saint-Pierry.
D’Esquelbecq.
De la Roche-Fonteville.
De Causans.
De Chastegnier.
De la Porte de Ryan.
De Croixmares.
De Vennevelle d’Espagne.
De Boisseulh
De Montléard de Rumond.
De Ginestous.
De Boisdennemets.
De Schomberg.
D’Hoffelize.
Rozen de Rozen.
Sparre (Suédois).
De Valemberg (Souabe).
D’Erlach (Suisse).
O’Gorsman (Irlandais).
Dillon de Roscomon (Irlandais).
Mac Donnald (Écossais).
Mac Mahon (Écossais).


QUI JOUISSENT DES HONNEURS DU LOUVRE.

sans avoir fourni les preuve de 1399.

preuve exigée pour obtenir les honneurs de la Cour, ou de
la présentation pure et simple.

Ducs de Gèvres Potier de Groslay de Blancmesnil de Tresnesn anoblis vers l’an 1416.
de Villeroy De Neuville des Thuileries d’Alincourt, anoblis en 1507.
de Crillon-Mahon Berthon dit des Balbes, 1562
de Vilars Vilars ou plutôt Vilart, 1562
de Coigny Guillot surnommé de Franquetot, 1602
de Broglie Broglia ou del Brolio…



FAMILLES ILLUSTRÉES.

par les armes ou dans les conseils du prince,

Lesquelles Familles ont été maintenues en possession des honneurs de la Cour, avec dispenses pour les preuves exigées par l’ordonnance de 1770.

Chevalier du Lys d’Arc 
 Vauthier de Jeuvry[34]
Vicomte du Terrail-Bayard 
 Tiercelin
Marquis de
Chateau-Renault
 
 Rousselet
Comte d’Amanzé 
 Falbert
Marquis de Bellefonds 
 De Gigault[35]
Comte de Bezons 
 Bazin.
Comte de d’Estrades 
 D’Estrades
Comte de Langeron 
 Andrault
Marquis de Clérambault 
 Gilliers
Comte de Maillebois 
 Desmarets
Comte de Chevert 
 Chevert.
Marquis de Quesne 
 Duquesne-Monnier.
Marquis d’Asfeld 
 Bidal
Marquis de Bissy 
 Thiais.
Comte de Goyon 
 Gouillon.
Comte de Morangis 
 Barillon.
Comte de Guerchy 
 Reignier.
Comte de Bercheny 
 Bere Shéri.
Comte de d’Harville 
 Juvenel de Traisnel.
Comte de Barbançon 
 Du Prat de Nantouillet.
Marquis de Bouthillier 
 Le Bouthillier de Chavigny de Busançais.
Comte de Brienne 
 De Loménie.
Marquis de Plancy 
 De Guénégaud.
Comte de Puysieux 
 Bruslard de Sillery.
Comte de Genlis 
 Bruslard de Sillery.
Marquis de Pontchartrain 
 Phélippeaux.
Comte de Maurepas 
 Phélippeaux.
Duc de la Vrillière 
 Phélippeaux.
Comte de Vitry 
 de Lyonne.
Marquis de Louvois 
 Le Tellier.
Comte d’Estrées 
 Le Tellier de Louvois.
Comte de Souvré-Courtentaux 
 Le Tellier de Louvois.
Marquis de Seignelay 
 Colbert.
Comte de Maulévrier 
 Colbert.
Marquis de Suze 
 Chamillart.
Marquis de Chauvelin 
 Chauvelin.
Comte de Béringan 
 Van Beeringhem.
Marquis de Livry 
 Sanguin.
Marquis de Breteuil 
 Le Tonnellier.
Marquis de Lecamus 
 Lecamus de la Grange-Bligny.
Marquis de Marigny 
 Poisson de Vandières.
Comte d’Augivillers 
 Flahaut de la Billarderie.

Toutes les autres dispenses dont nous voyons les effets ne sont que personnelles, et je n’ai pas besoin de vous dire qu’elles ne s’appliquent jamais sur les femmes ou les fils d’un gentilhomme présenté par ordre du Roi, c’est-à-dire sans qu’il ait fourni ses preuves de noblesse jusqu’en 1399, et sans qu’il en ait obbtenu le certificat de M. Chérin, l’incorruptible.

TABLEAU DE L’ANCIENNE PAIRIE[36].

les xii pairs dits de Charlemagne

PAIRS ECCLÉSIASTIQUES.

L’Archevêque-Duc de Reims
L’Évêque-Duc de Laon
L’Évêque-Duc de Langres
Trois Ducs
L’Évêque-Comte de Beauvais.
L’Évêque-Comte de Chalons
L’Évêque-Comte de Noyon.
Trois Comtes

ANCIENS PAIRS LAIQUES.

Le Duc de Bourgogne.
Le Duc d’Aquitaine
le Duc de Normandie.
Trois Ducs
Le Comte de Champagne.
Le Comte de Toulouse.
Le Comte de Flandre
Trois Comtes

ANCIENNES PAIRIES LAIQUES,

de création postérieure au XIIIe siècle.

Duché de Bretagne.
Duché de Touraine.
Duché d’Anjou.
Duché du Maine.
Duché d’Auvergne.
Comté de Blois et Dunois.

Comté d’Eu.
Comte de Foix.
Comté d’Évreux.
Comté de Poitou.
Comté de Réthel.
Comte de Ponthieu.
Comte de Soissons.
Comte de Vertus.
Baronnie de Coucy.
Baronnie de Montpellier.
Baronnie de Mortagne.
Évry-le-Chastel, Châtelainie-Pairie.


DE CRÉATION POSTÉRIEURE AU XVe SIÈCLE.

Duché de Roannais, érigé en 1519, pour la maison de Gouffier. Pairie éteinte.

Duché de Guyse, 1527, pour la maison de Lorraine.

Duché de Vitry, 1550, pour la maison de L’Hospital. P. éteinte.

Duché de Montmorency, 1551. Pairie éteinte par défaut d’héritiers mâles, en 1632.

Duché de Nevers, 1567, pour la maison de Gonzague. Éteinte.

Duché de Mercœur, 1369, pour la maison de Lorraine. P. Éteinte.

Duché de Tonnerre, 1571, pour la maison de Clermont-Saint-Joire. P. éteinte.

Duché de Joyeuse, 1571, première création, pour la maison de Chateauneuf-Randon. P. éteinte

PAIRS ACTUELS (1789).

après les VI anciens pairs ecclésiastiques.

M. le Duc d’Uzès (Crussol), 1572[37].

M. le Duc d’Elbœuf (Lorraine-Armagnac), 1381.

M. le Duc de Montbazon (Rohan-Guéménée), 1388.

M. le Duc de Thouars (la Trémoille), 1595.

M. le Duc de Sully (Béthune), 1606.

M. le Duc de Luynes (d’Albert), 1619.

M. le Duc de Brissac (Cossé), créé en 1611, mais enregistré seulement en 1620.

M. le Duc de Richelieu et de Fronsac (du Plessix-Wignerot), 1631.

M. le Duc de La Rochefoucauld, 1637[38].

M. le Duc d’Albret et de Chateau-Thierry (de la Tour-d’Auvergne de Bouillon-Turenne), 1654.

M. le Duc de Rohan (Chabot), 1652.

M. le Duc de Piney-Luxembourg (Montmorency), 1662.

M. le Duc de Gramont, 1663.

M. le Duc de Villeroy (Neuville), 1663.

M. le Duc de Mortemart (Rochechouart), 1663.

M. le Duc de Saint-Aignan (Beauvilliers), 1663.

M. le Duc de Gèvres (Potier de Tresmes), 1663.

M. le Duc de Noailles, 1663.

M. le Duc d’Aumont, 1665.

M. le Duc de Charost (Béthune-Sully), 1672

M. le Duc de Saint-Cloud (l’Archevêque de Paris),

M. le Duc de Boufflers (Boufflers), 1708.

M. le Duc de Villars (Villars), 1709.

M. le Duc de Harcourt (Harcourt-Beuvron), 1709.

M. le Duc de Fitz-James (Stuart-Fitz-James-Berwick), 1710.

M. le Duc d’Antin (Pardailhan-Montespan-d’Espernon), 1711.

M. le Duc de Chaulnes (d’Albert-d’Ailly), 1715.

M. le Duc de Rohan-Rohan (Rohan-Soubise), 1715.

M. le Duc de Villars-Brancas (Brancas), 1716.

M. le Duc de Valentinois (Goyon-Grimaldi-Monaco), 1716.

M. le Duc de Nivernais (Mancini-Mazarini), 1721.

M. le Duc de Biron (Gontaut), 1723.

M le Duc de La Vallière (La Baume-de-Blanc), 1723.

M. le Duc d’Aiguillon (Wignerot-du-Plessix), 1724.

M. le Duc de Chatillon (Châtillon), 1736.

M le Duc de Fleury (Rosset de Pérignan), 1736.

M. le Duc de Gisors (Fouquet de Belliste), 1742.

M. le Duc de Duras (Dufort), 1755.

M. le Duc de la Vauguyon (Quélen d’Estuert), 1758.

M. le Duc de Choiseul (Choiseul-Stainville),1759.

Mad. la Duchesse de Mazarin (Durfort-Duras), 1760.

M. le Duc de Praslin (Choiseul),1762.

M. le Duc d Aubigny (Stuart de Lénox de Richmond) confirmé en 1771.

M. le Duc de Clermont-Tonnerre (Clermont), 1775.

M. le Duc de Coigny (Guillot-Franquetot), 1787.

DUCS NOMPAIRS HÉRÉDITAIRES,

ET DUCS À BREVET.

M. le Duc de Bar (Duc de Lorraine et Roi de Pologne).

M. L’Archevêque et Duc de Cambray.

M. le Duc de Croy ou Crouy.

M. le Duc de Chevreuse (d’Albert de Luynes).

M. le Duc de Chatellerault (la Trémoille-Talmont).

M. le Duc de Lorge (Durfort).

M. le Duc de Montmorency (Montmorency-Fosseux).

M. le Duc d’Ayen (Noailles).

M. le Duc de la Vrillière (Phélyppeaux-Saint-Florentin).

M. le Duc D’Estissac (La Rochefoucauld).

M. le Duc de Beuvron (Harcourt).

M. le Duc de Laval (Montmorency).

M. le Duc de Civrac (Durfort de Lorge).

M. le Duc de Villequier (d’Aumont).

M. Le Duc de Liancourt (La Rochefoucauld).

M. le Duc de Lesparre (Gramont).

M. le Duc de Lévis (Lévis-Ventadour).

M. le Duc de Castries (de la Croix).

M. le Duc de Séran (de Kerfily).

M. le Duc de Chatillon-sur-Loing (Montmorency-Luxembourg).

M. Le Duc de Mailly (Mailly-d’Haucourt).

M. le Duc de Polignac (Chalençon).

M. le Duc de La Force (Caumont).

M. le Duc de Saulny-Tavannes.

M. le Duc de Broglie (Broglio).

M. le Duc de Crillon-Mailon (Berton-Balbe).

M. le Duc de Guiche (Gramont).

M. le Duc de Doudeauville (La Rochefoucauld).

M. le Duc de Guînes (de Soastres).

M. le Duc de Maillé.

M. le Duc d’Eslignac (de Preyssac-Fimarcon)


DUCS DU COMTAT VENAISSIN.

(Par diplôme de Chancellerie Pontificale)

de Montpezat.

de Grammont-Caderousse.

de Caumont-Seytres.

de Phalaris d’Orsan.

de Caylus-Lignerac.

de Grimaldi-Suron.


DUCS ET DUCHESSES

QUI N’ONT POINT D’HÉRITIERS DIRECTS

et dont les titres vont s’éteindre.

M. le Duc de Coislin, Évêque et Prince de Metz.

Mad. la Duchesse douair. de Créquy, Lesdiguières etc.

Mad. la Duchesse douairière d’Estrées.

Mad. la Duchesse d’Arpajon, Comtesse de Noailles

M. l’Abbé Duc de Biron.

Mad. la Duchesse douairière de Roquelaure.

Mad. la Duchesse douairière de la Feuillade.

Mad. la Maréchale Duchesse de Mirepoix.

Mad. la Duchesse de Joyeuse, Abbesse de Saint-Pierre.

Mad. la Duchesse d’Antin, Comtesse d’Espernon, Prieure et Coadjutrice de Fontevrauld.

GRANDS D’ESPAGNE FRANÇAIS.

Ayant les mêmes honneurs

QUE LES DUCS ET PAIRS DE FRANCE,

en vertu du pacte de famille entre les deux couronnes.

M. le Duc de Crouy d’Havré, Grand d’Espagne à la création de l’Emp. Charles-Quint.

M. le Comte d’Egmont, par diplôme de l’an 1520.

M. le Comte de Lamark, 1569.

M. le Marquis de Créquy, 1583.

Mad. la Vicomtesse de Melun, devenue Princesse de Ghistelles, 1640.

M. le Comte d’Armentières, 1671.

M. le Comte de Tessé, 1704.

M. le Comte de Gand, 1706.

M. le Prince d Hénin-Chimay, 1708.

M. le Comte Noailles, 1712.

M. le Comte de Buzançais-Saint-Aignan, 1714.

Mad. la Marquise de la Motte-Houdancourt, devenue Marquise de Froulay, 1722.

Mad. la Comtesse Amélie de Bavière, devenue Marquise d’Hautefort, 1723.

M. le Prince de Robecque-Montmorency, 1723.

M. le Prince de Beauvau-Craon, 1727.

M. le Marquis de Cereste-Brancas, 1730.

M. le Vidame de Chartres (Marquis de Saint-Simon), 1731.

M. le Prince de Salm-Kirbourg, 1742.

M. l’ancien Évêque de Rennes, Messire Louis de Guerapin de Vauréal, 1745.

M. le Marquis de Maillebois, 1746.

M. le Prince de Monaco-Valentinois, 1747.

Mad. la Comtesse d’Ossun, devenue Duchesse de la Force, 1769.

M. le Prince de Chalais…

M. l’Amiral Comte d’Estaing, 1778.

M. le Duc de Doudeauville, 1782.

M. le Duc de Caylus , 1786.


L’Éditeur croit devoir ajouter à cet ancienne liste des Grands d’Espagne :


Mad. la Maréchal du Muy.

M. le Prince de Montmorency-Tancarville.

Mademoiselle de Saint-Simon, Comtesse de Rasse, etc., par succession du Marquis de Rouvroy-Saint-Simon, dont elle est, restée fille unique et seule héritière.

M. le Duc de Mirepoix, devenu Duc de San-Fernando, par succession de son beau-père, le Priuce-Duc de Laval-Montmorency, qui n’a pas laissé de postérité masculine.

M. le Vicomte de Saint-Priest, Duc d’Almazan, ancien Ambassadeur de France en Espagne.


TABLEAU

DES HONNEURS DE LA COUR DE FRANCE.

réglement du 30 juillet 1759,

Concernant les présentations à la Cour et les demandes des gentilshommes aspirant a l’honneur de monter dans les carrosses du Roi, afin de le suivre à la chasse.

« À l’avenir, nulle Dame ne sera présentée à Sa Majesté, et nul Gentilhomme ne pourra non plus être admis à monter dans ses carrosses et la suivre à la chasse, à moins qu’ils n’aient préalablement produit, devant le Généalogiste de ses Ordres, trois titres établissant chaque degré de la famille du mari, tels que Contrat de mariage, Testament, Partage, Acte de tutelle, Donation, etc., par lesquels la filiation sera établie clairement depuis l’année 1400. »

« Défend Sa Majesté audit Généalogiste d’admettre aucun des Arrêts de son Conseil et de ses Cours supérieures, ni des jugemens rendus par ses différens commissaires, lors des diverses recherches de Noblesse faites dans le Royaume, et de ne recevoir, par quelque considération que ce puisse être, que des originaux des titres de familles. Et voulant, à l’exemple des Rois ses prédécesseurs, n’accorder qu’aux seules familles qui sont, issues d’une Noblesse de race, l’honneur de lui être présentées et de monter dans ses carrosses, Sa Majesté enjoint également à son Généalogiste de ne délivrer aucun certificat lorsqu’il aura connaissance que la Noblesse dont on voudra faire preuve aura pris son principe dans l’exercice de quelque charge de Robe, et d’autres semblables Offices, ou, par des Lettres d’anoblissement, exceptant toutefois, dans ce dernier cas, ceux pour qui de pareilles Lettres auraient été accordées à raison de services signalés rendus à l’État, se réservant, au surplus, d’excepter de cette règle ceux qui seraient pourvus de charges de la Couronne ou dans sa Maison, comme aussi les descendans par mâles des Chevaliers de ses Ordres, lesquels seront tenus seulement de prouver leur jonction avec ceux qui auront été décorés desdits Ordres du Roi. »


SEIGNEURS ET DAMES

ENTRÉES DES CARROSSES DU ROI

depuis

la minorité de louis XV jusqu’à la révolution de 1789.

de 1715 à 1731[39].

M. le Duc d’Orléans (Régent du Royaume).

M. le Comte de Toulous (légitimé de France).

Mad. la Comtesse de Toulouse.

M. le Duc de Tresmes (Potier).

M. le Duc de Gèvres (Potier).

M. le Duc de Charost (Béthune).

M. le Duc de Béthune (de Béthune-Sully).

M. le Garde-des-Sceaux (de Voyer d’Argenson).

M. le Controleur-Général (Le Pelletier).

M. le Duc de La Rochefoucauld

M. le Prévot des marchands de Paris (Bignon).

M. le Marquis de Breteuil (Le Tonnellier).

M. le Chancelier (d’Aguesseau).

Mad. la Chancelière.

Mad. la Duchesse de Ventadour (Gouvernante du Roi).

Mad. la Comtesse de La Lande de Casteja (sous-gouvernante).

Mad. la Vicomtesse de Villefort (sous gouvernante).

M. le Comte de Saint-Florentin (Ministre)
M. le Comte de Maurepas (Ministre
Phélyppeaux

M. le Marquis de Croissy (Colbert).

M. le Marquis de Prie.

M. le Duc du Maine (légitimé de France).

M. le Prince de Dombes,
M. le Comte d’Eu,
fils de M. le Duc du Maine

M. le Marquis de Saint-Germain-Beaupré.

M. le Comte d Froulay.

M. le Duc de Brissac (de Cossé).

M. le Maréchal d’Estrées.

M. le Duc de Bourbon (Premier ministre et Prince du sang).

M. le Comte de Charolais
M. le Comte de Clermont,
Princes de sang Royal.

M. le Duc de Boufflers

M. le Duc d’Harcourt.

M. le Marquis de Nisle (de Mailly).

M. le Comte de Coigny (Guillot de Franquetot).

M. le Marquis de Rupelmonde (de Lens-Récourt).

M. le Comte de Montmorency

M. le Duc de Luxembourg.
M. le Prince de Tingry
de Montmorency

M. le Marquis de Revel (Broglio).

M. le Maréchal de Villars (Villars).

M. le Duc de Villeroy (de Neuville).

M. le Duc de Retz (Neuville de Villeroy).

M. le Marquis d’Alincourt (Neuville de Villeroy).

M. le Duc de Noailles.

M. le Marquis de Maillebois (Desmarets).

M. le Marquis de Courtevaux (Le Tellier de Louvois).

M. le Duc de Luynes (d’Albert).

M. le Marquis de la Suze (Chamillart).

M. le Duc de Saint-Aignan (de Beauvilliers).

M. le Duc d’Aumont.

Mad. la Duchesse de Tallard (d’Hostun).

M. le Marquis de Souvré (Le Tellier de Louvois).

M. le Comte de Bavière (légitimé de Bavière).

M. le Duc de Gontaut.

M. le Comte de Guébriant (de Budes).

M. le Duc de Biron (de Gontant).

M. le Duc de Villars-Brancas (de Brancas).

M. le Comte de Gramont (depuis Duc).

M. le Marquis de Maulévrier (Colbert).

M. le Duc de Durfort.

M. le Marquis de Pontchartrain (Phélyppeaux)

M. le Duc de Lorge (de Durfort).

M. le Comte de Melun (de Melun).

M. le Marquis de Livry (Sanguin).

M. le Comte de Livry (Sanguin).

Mad. la Marquise d’Auxy (sous-gouvernante).

M. le Duc de la Force (de Caumont).

M. le Duc de Ruffec (Rouvroy de Saint-Simon)

M. le Marquis de Besons (Bazin).

M. le Marquis de Puysieux (Bruslard).

M. le Duc d’Épernon (de Pardailhan d’Antin).

M le Marquis de Fimarcon (de Durfort).

M. le Marquis de Tonnerre, (de Clermont).

M. le Marquis de Langeron (Andrault).

M. le Marquis de Grandpré (de Joyeuse).

M. le Marquis de Beuvron (de Harcourt).

M. le Prince de Bouillon (de La Tour-d’Auvergne).

M. le Duc de Mortemart (de Rochechouart).

M. le Comte d’O. (d’O).

M. le Duc de Richelieu (de Wignenot du Plessix).

M. le Duc de Chaulnes (d’Albert-d’Ailly).

M. le Duc d’Olonne (Montmorency-Boutteville).

M. le Marquis de Montmorin.

M. le Comte de Roucy (depuis Duc d’Estissac).

M. le Marquis de la Fare (Maréchal de France).

M. le Comte de Larochefoucauld.

M. le Duc de La Trémoille.

M. le Chevalier de La Trémoille.

M. le Chevalier de Rohan-Soubise.

M. le Duc de Péquigny (d’Albert de Chaulnes).

M. le Marquis d’Antin (de Pardailhan-Gondrin).

M. le Duc d’Uzès (Crussol).

M. le Duc de Crussol.

M. le Comte des Maretz (Dauvet).

M. le Comté de Ségur.

M. le Marquis de Pellevé.

M. le Marquis de La Vallière (De la Baume-le-Blanc).

M. le Chevalier de La Vallière.

M. le Comte de Montsoreau (du Bouchet).

M. le Comte de Chatellerault (d’Harcourt).

M. le Prince de Conty. (Prince du sang royal).

M. le Marquis de Biron (de Gontaut).

M. le Chevalier d’Harcourt.

M. le Marquis d’Hautefort.

M. l’Évêque de Rennes (de Vauréal).

M. le Marquis de Pezay (de Courtarvel).

M. le Comte de Rochechouart.

M. le Duc d’Ayen (de Noailles).

M. le Comte d’Ayen.

M. le Cardinal d’Auvergne (de la Tour).

M. le Marquis du Bordage (Coigny).

M. le Duc de Tallard (d’Hostun).


ANNÉE 1732.

M. le Marquis de Charost (de Béthune-Sully).

M. le Duc de Rochechouart.

M. le Comte de Sassenage.


ANNÉE 1733.

M. le Comte de Choiseul.

M. le Duc d’Anville (de La Rochefoucauld).

M. le Marquis de Surgères (de La Rochefoucauld).

M. le Marquis de Fleury (de Rosset).


ANNÉE 1734

M. le Marquis de Conflans.

M. le Prince de Soubise (de Rohan).

M. le Marquis de Joyeuse.

M. le Marquis de Bissy (Thiars).

M. le Prince de Chalais (Talleyrand).

M. le Marquis de Talleyrand.


ANNÉE 1735.

M. le Duc de Péquigny (d’Albert de Chaulnes).

M. le Marquis de Barbançon (du Prat).

ANNÉE 1736.

Mad la Marquise de Faudoas.

Mad la Marquise de Sassenage.

Mad la Marquise de Fervaques (de Bullion).


ANNÉE 1737.

M. le Duc de Rohan-Chabot.

M. le Duc de Hostun.

Mad. la Duchesse de Brissac (de Cosé).

M. le Comte de Gerchy (Reignier).

M. le Maréchal Duc de Duras (de Durfort).

M. le Vidame du Mans (de Vassé).

Mad. la Comtesse de Crussol.

Mad. la Duchesse de Saint-Pierre (Spinola).

Mad. la Comtesse de Chateau-Renault (Rousselet).

Mad. la Marquise de Sassenage.

Mad. la Princesse de Chalais.

Mad. la Vicomtesse de Talleyrand.

Mad. la Princesse de Montauban (de Rohan).

Milord Clare (depuis Maréchal de Thomond).

M. le Duc de Durfort.

M. le Chevalier de Lorge ( de Durfort).

M. l’Abbéde Castel-Moron (de Belzunce).

M. le Marquis de l’Hôpital (de Galluccio).

M. le Marquis de Bauffremont.

M. le Comte de Joyeuse.

M le Duc de Crussol.

M. le Marquis de Montmorin.

M. le DUC de Tallard (d’Hostun).

M. le Prince de Léon (Chabot).

M. le Duc d’Aumont.


ANNÉE 1738.

Mad. la Princesse de Soubise (Rohan).

M. le Duc de Nivrnais (Mancini).

Mad. la Duchesse de Rochechouart.

Mad. la Comtesse de Rupelmonde (de Récours de Lens).

M. le Marquis de Lauzun (de Gontaut).

M. le Commandeur de Champignelles (de Roges).

M. le Marquis de Tessé (de Froulay).

Mad. la Duchesse de Chatillon.

Mad. la Marquise de la Chatre.

M le Duc de Chatillon-Chatillon.

M. l’Évêque de Mirepoix (Boyer).

Mad. la Marquise d’Ancezune (de Cadart).

Mad. la Marquise d’Andlau.

M. le Chevalier de Tessé (de Froulay).

Mad. la Duchesse d’Aumont.

Mad. la Duchesse de Fleury (de Rosset).

Mad. la Duchesse de Ruffec (Saint-Simon-Rouvroy).

Mad. la Comtesse de Saint-Florentin (Phélippeaux).

Mad. la Marquise de Ségur.

Mad. la Comtesse de Maurepas (Phélippeaux).

M. le Prince d’Havré (de Crouy ou Croy).

M. le Comte d’Agénois, puis duc d’Aiguillon (de Wignerot du Plessix).

M. le Duc de Fitz-James.

M. le Duc de Lauraguais (de Brancas).

M. le Marquis d’Andlau.

M. le Marquis du Muy
M. le Chevatier du Muy
M. le Comte du Muy
(de Félix de Grignand.

M. le Comte de Polastron.

M. le Chevalier de Créquy (légitimé de Créquy Canaples).

M. le Comte de Puységur (de Chastenet).


ANNÉE 1739.

M. le Marquis de Guerchy (Reignier).

M. le Marquis de Tillière (Le Veneur).

M. le Comte de Fitz-james (légitimé Stuart-Berwick).

M. le Vicomte de Polignac (de Chalançon).

M. le Marquis de Listenais (de Bauffremont).

Milord Comte de Tyrconnell (O’Donnell).

M. le Marquis de Flavacour (de Fouilleuses).

M. le Marquis de Béarn (Gallard).

M. le Marquis de Molac (le Sénéchal de Kercado ou Carcado).

M. le Marquis de Chavagnac.

M. le Comte de Mailly d’Haucourt.

M. le Marquis du Chatelet.

M. le Marquis de Polignac.

M. le Marquis de Bauffremont.

M. le Duc de Lévis.

M. le Comte de Noailles.

M. le Duc d’Orléans, premier Prince du sang.

M. le Comte de Jonsac (de Lussan d’Aubeterre)

M. le Comte de Vintimille du Luc.

M. le Vicomte du Luc.

M. le Comte de Custine.

M. le Prince de Croy ou Crouy.

M. le Marquis de) Bouzolz (de Montagut).

M. le Comte d’Estaing.

M. le Comte de Chevières (Mitte).

M. le Marquis de l’Hôpital-Vitry(Galluccio).

M. le Duc de Fleury (de Rosset).

M. le Duc de Rohan-Rohan (Rohan-Sounise).


ANNÉE 1740.

M. le Comte de Choiseul.

M. le Marquis de Jonsac (de Lussan d’Aubeterre).

M. le Prince de Monaco (Goyon de Matignon).

Mad. la Comtesse de Brionne (de Lorraine).

Mad. la Duchesse de Lisparré (de Gramont).

M. le Marquis de la Tournelle (de Béon).

M. le Marquis de Royan (de la Trémoille).

M. le Prince de Gavre (Raze).

M. le Chevalier d’Aphier (de la Tour d’Auvergne).

M. le Comte de Rosen (Rosen de Stuchmeist et de Malzaw).

M. le Marquis de Gondrin (le Pardailhan).

M. le Marquis de Pont-Saint-Pierre (de Roncherolles).

M. le Marquis du Luc (de Vintimille).

M. le Marquis de Bouzolz (de Montagut).

M. le Comte de Vintimille-Lascaris.


ANNÉE 1741.

Mad. la Duchesse de Gramont.

Mad. la Comtesse de Melfort (Drummond de Perth).

M. le Prince de Crouy ou Croy.

M. le Comte de Custine.

M. le Marquis de Sabran.

M. le Marquis de Traisnel (Juvenel d’Harville).

M. le Marquis de Fleury (de Rosset).

M. le Comte de Bouzolz (de Montagut).

M. le Marquis de Montagut.

M. le Duc de Ventadour (de Levis-Lautrec). M. le Prince de Monaco (Goyou de Matignon).

M. le Prince de Montauban (de Rohan-Guéménée).

M. le Baron de Montmorency.

M. le Marquis de Chalmazel (de Talaru).


ANNÉES 1742 et 1743.

Mad. la Princesse de Soubise (de Rohan).

M. le Marquis de Sauzei (Turpin).

Mad. la Duchesse de Lauraguais (de Brancas).

M. le Marquis de Stainville (puis Duc de Choiseul).

M. le Duc de Lauraguais (de Brancas-Villars).

M. le Comte de Montsoreau (du Bouchet).

Mad. la Princesse de Tingry (de Montmorency).

Mad. la Comtesse de Marsan (de Lorraine).

Mad. la Marquise de la Force (de Caumont).

Mad. la Marquise de Flavacourt (de Fouilleuses).

Mad. la Marquise de L’Hôpital-Saint-Mème.

M. le Vicomte de Rohan (Chabot).

Mad. la Vicomtesse de Melfort (Drummond).

M. le Marquis de la Vauguyon (de Quélen).

M. le Marquis de Saint-Hérem (de Montmorin).

M. le Marquis de Froulay.

M. le Comte de Saulx-Tavannes.


ANNÉES 1744 et 1745.

Mad. la Duchesse de Penthièvre (légit. de France).

M. le Marquis de Voyer-d’Argenson.

M. le Prince de Turenne (de Bouillon).

Mad. la Marquise de Pompadour (Poisson).

Mad. la Comtesse d’Estrades.

Mad. la Marquise de Castries (de la Croix).

Mad. la Duchesse de Beauvilliers.

Mad. la Duchesse de Brissac (De Cossé).

Mlle  de Rohan-Soubise (présentée comme Princesse).

Mad. la Comtesse de Maulde.

Mad. la Marquise de Bauffremont.

Mad. la Vidame de Vassé.

Mad. la Comtesse de Belzunce.

M. le Comte de Périgord (Talleyrand).

Mad. la Comtesse de Lorge (de Durfort).

Mad. la Marquise de Boufflers.

Mad. la, Marquise de Muy (de Félix).

Mad. la Vicomtesse de Champagne-la-Suze.

Mad. la Comtesse de Resnel (de Clermont-Gallerande).


ANNÉE 1746.

M. le Marquis de Pons.

M. le Marquis de Vaubecourt (de Nettancourt).

M. le Comte de Bérenger.

M. le Comte de Moussy-d’Arcy.

Mad. la Comtesse de Froulay-Tessé.

Mad. la Comtesse de Ryan (de La Porte).

M. le Marquis de Briqueville.

M. le Comte de Maillebois (Desmarets).

Mad. la Duchesse de Villars-Brancas.

Mad. la Maréchale de Broglie (Broglio).

Mad. la Marquise de Choiseul.

Mad. la Comtesse de Livry (Sanguin).

M. le Comte d’Egmont-Pignatelli.


ANNÉE 1747.

M. le Comte de Périgord (Talleyrand).

M. le Marquis de Fénelon (de Salignac).

M. le Prince de Robecq (Montmorency).

M. le Comte de Rochefort-d’Ally.

M. le Marquis de Clermont-d’Amboise.

M. le Duc de Montbazon (Rohan).

M. le Duc de Broglie.

Mad. la Duchesse de Duras.

Mad. la Comtesse d’Estrées.

Mad. la Comtesse de Butler (sous-gouvernante).

Mad. la Marquise de Civrac (de Durfort).

M. le Marquis de Villeroy (depuis Duc).


ANNÉE 1748.

M. le Marquis de Sablé (Colbert).

M. le Marquis de Bierne.

M. le Comte de Rochambeau (de Vimeur).

Mlle  de Charleval (depuis Comtesse de Rochechouart).

M. le Cardinal de Tencin (de Guérin).

M. le Marquis d’Ecquevilly (Hennequin).

Mad. la Duchesse d’Agenois (de Wignerot).

M. le Comte de Frise (légitimé de Saxe).

Mad. la Comtesse de Saulx-Tavannes.

M. le Comte de Lugeac-Lugeac.

Mad. la Princesse de Chimay (de Bossut).

M. le Marquis de Lislebonne (d’Harcourt).

Mad. la Marquise de Lède (Dame d’honneur de l’infante de Parme).

M. le Prince de Chimay (de Bossut).


ANNÉE 1749.

M. le Duc de Laval (Montmorency).

M. le Comte de Laval (Montmorency).

Mad. la Baronne de Gouy-d’Arcy.

M. le Comte de Raffetot.

M. le Duc de Boufflers.

M. le Marquis de Beuvron (d’Harcourt).

Mad. la Duchesse d’Ayen (de Noailles).

M. le Daron de Gouy-d’Arcy.

M. le Comte de Fosseux (depuis Duc de Montmorency).

Mad. la Marquise de Villeroy (de Neuville).

M. le Marquis de Crussol.

Mad. la Comtesse de Narbonne (Lara).

Mad. la Comtesse de Bentheim.

Mad. la Marquise de Senneterre (de Saint-Nectaire).

Mad. la Comtesse de Grammont-Caderousse.

Mad la Duchesse de Boufflers.

Mad. la Comtesse de Larmack (de Ligne-Aremberg).

M. le Comte de Bentheim.


ANNÉE 1750.

M. le Comte de Choiseul-d’Aillecourt.

M. le Comte de Montboissier.

M. le Marquis de Vaubecourt (de Nettancourt).

M. le Baron d’Helmstadt.

Mad. la Marquise de Beuvron (d’Harcourt).

M. le Comte de Scey.

M. le Marquis de Lède.

M. le Comte de Crussol.

M. le Comte de Talaru.

Mad. la Marquise de Voyer-d’Argensson.

Mad. la Marquise d’Ecquevilly (Hennequin).

Mad. la Marquise de la Suze. (de Chamillart).

Mad. la Comtesse de Coigny (Guillot-Frauquetot).

Mad. la Comtesse du Plessis-Chatillon.

Mad. la Comtesse de Castellane.

Mad. la Marquise de Guébriant (de Budes).

M. le Comte d Estaing.

M. le Comte de Narbonne-Pelet.

M. le Comte de Broglie.

M. le Marquis de Saint-Hérem (de Montmorin).

M. le Vicomte de Choiseul-Meuse.

Mademois. de Velderent,

Mademois. de Braque,
employées à l’éducation des Enfans de France.

M. le Comte de la Marche, Prince du sang royal.

M. le Comte de Balby.

Mad. la Princesse de Soubise (Rohan).

M. le Marquis du Chatelet.

M. le Marquis de Poyanne (de Baylens).

M. le Comte de Revel (Broglio).

M. le Marquis de Lafayette (Mottier).

M. le Comte de Lostange.

Milord Dillon.

Mad. la Marquise de Talaru-Chalmazel.

M. la Marquise de Poyanne.


ANNÉE 1751.

M. le Prince de Holstein.

M. le Vicomte de Belzunce.

M. le Marquis de Bréhan.

M. le Comte de Gramont d’Aster.

M. le Prince de Croy.

M. le Baron de Vurmser.

M. le Marquis de Gamaches (Rouault).

M. le Chevalier de Fleury (de Rosset).

Mad. la Comtesse de Coislin (du Camboust de Pontchasteau).

M. le Comte de Baschi du Cayla.

M. le Marquis de Peguilhan (de Thermes).

M. le Comte de Carcado-Molac (le Seneschal ).

M. le Vicomte de Molac.

M. le Baron de Lewenhampt.

M. le Comte de Coislin.

M. le Marquis de Chabrillan (de Moreton).

M. le Comte de Wal.

M. le Chevalier de Brocq.

M. le Comte d’Apchon.

Mad. la Marquise de Choiseul-Beaupré.

Mad. la Comtesse de Civrac (de Durfort).

Mad. la Marquise de Brézé (de Dreux).

M. le Marquis de Rochechouart.

M. le Comte de Flamarens (de Grossolles).

M. le Duc de Mazarin (d Aumont.)

Mad. la Comtesse de Beuzeville (Le Veneur).

Mad. la Marquise d’Esquelbecq (Le Vasseur).

M. le Marquis de Caulaincourt ou Caulincour.

Mad. la Comtesse de Laval (Montmorency).

M. le Marquis de la Salle (de Caillebot).

M. le Comte de Pont-Saint-Maurice.

M. le Chevalier de Bissy (Thiars).

M. le Prince de Condé, prince du sang royal.

Mad. la Duchesse de Mazarin (Durfort-Duras).

Mad. la Comtesse de Noailles.

Mad. la Comtesse de Durfort.

M. le Marquis du Saillant (de Lasteyrie).

M. le Comte de Blot-Chauvigny.

M. le Marquis de Lubersac.

M. le Marquis d’Esparbès de Lussan.

M. la Comtesse de Valentinois (Goyon-Matignon).

Mad. la Comtesse de Maugiron.

M. le Prince de Chimay (de Bossut).

M. la Comtesse de Blot.

M. la Marquise de Sangeo (du Campet.)


ANNÉE 1752.

M. le Comte de Cambis.

M. le Comte de Maillé.

M. le Comte de la Ferronays. (Ferron).

M. le Comte d’Entragues (de Launay).

Mad. la Comtesse de Polignac-Polignac.

M. le Marquis de Rochechouart-Faudoas.

M. le Prince de Rochefort (Rohan).

M. le Comte de Bonac (d’Usson).

M. le Comte de DurFort.

M. le Vicomte de Durfort.

Mad. la Comtesse de Saint-Sauveur (de Grégoyre), sous-gouvernante.

Mad. la Marquise de Belestat (de Varagne de Gardouch).

M. le Comte de Langeron (Audrault).

M. le Comte de Saint-Vital, Chevalier d’honneur de l’Infante de Parme.

M. d’Antoine, premier Écuyer de l’Infante de Parme.

M. le Prince d’Henrichemont (de Béthune-Sully).

Mad. la Comtesse d’Henrichemont.

M. le Comte Plessis-Chatillon.

M. le Duc de Crussol.

M. le Comte de Montmirail (le Tellier de Louvois).

M. le Marquis de Rochechouart.

M. le Vicomte de Monteil.

M. le Comte de Sarsfield.

M. la Comtesse du Val-Dampierre.

M. le Marquis de Verneuil, introducteur des Ambassadeurs (Chaspoux).


ANNÉE 1753.

M. le Comte de Béthune d’Orval.

M. le Marquis de Clermont-Saint-Jean.

M. le Comte de Lametil.

M. le Comte de Canisy (de Carbonnel).

M. le Comte de Matignon ( Goyon).

M. le Marquis de Barbantane (de Puget).

M. le Comte de Bourbon-Busset (Bourbon).

M. le Baron de Salles.

M. le Marquis de Houdetot.

M. le Marquis de Beaucaire (de Pechepeyrou).

M. le Marquis de Béthune.

M. le Comte de Brienne (de Loménie).

M. le Marquis de Galiffet.

Mad. la Princesse de Condé (Bourbon).

Mad. la Marquise de Renty.

Mad. la Comtesse de Guerchy (Reignier).

Mad. la Marquise de Castries (de la Croix).

Mad. la Marquise de Paulmy (de Voyer-d’Argenson).

M. la Princesse de Saint-Séverin (d’Arragon-Bénavidès).

M. le Comte de Montalembert.

M. la Marquise de Chateau-Meillant (de Villeneuve).

M. le Comte de Courtaumer (de Saint-Simon).

M. le Comte de Flavigny.

M. le Comte de Chamborant.

M. le Marquis de Juigné (Leclerc).

M. le Duc de Boufflers.

M. le Comte de Bissy (Thiars).

M. le Marquis de Virieu.

M. le Marquis d’Égreville (Rouault-Gamaches).

M. le Marquis de Conflans.

M. le Comte de Guiscard (de Goth).

M. le Duc d’Antin (de Pardailhan-Gondrin).

M. le Comte de Puységur (de Chastenet).

Mad. la Marquise de Langeron (Andrault).

M. le Prince de Montbarey (de Saint-Mauris).

M. le Baron de Talleyrand.

M. le Vicomte de Noé.


ANNÉE 1754.

M. le Comte de Lusignan.

Mad. la Princesse de Montbarey (de Saint-Mauris).

Mad. la Duchesse de Beauvilliers.

Mad. la Comtesse de Bassompierre (de Restein).

M. le Chevalier d’Halwil Suisse.

M. le Comte de Luzignan.

M. le Marquis de Montboissier.

M. le Marquis de La Beaume de Montrevel.

M. le Marquis de Marbœuf (d’Aché).

M. le Comte d’Antigny (Damas).

M. le Marquis de Castellane.

M. le Marquis de Choiseul-la-Baulme.

Milord O’Guitry.

M. le Duc de Coigny (Guillot-Franquetot).

Mad. la Comtesse de Lostange.

Mad. la Maréchale de Mirepoix (Lévis).

Mad. la Duchesse d’Olonne (de la trémoille).

Mad. la Marquise de Valbelle.

M. le Comte de Guines (de Soastres), depuis Duc.

M. le Marquis de Carvoisin.

M. le Comte de Jeoffreville (le Danois).

M. le Vicomte de Mérinville (des Moutiers).

Mad. la Comtesse d’Avarey (de Béziade).

Mad. la Maréchale, Duchesse de Broglie.

M. le Marquis de la Coste-Messelière.

M. le Marquis de Marigny (Poisson).

M. le Marquis de Sérant (de Kerfilly), depuis Duc.

M. le Marquis de Forbin de Janson.

M. le Comte de Gacé (Goyon-Matignon).

M. le Comte de Tessé (de Froulay).

Mad. la Marquise de la Chatre.

Mad. la Comtesse de Brancas.

M. le Duc de Montmorency.

M. le Marquis de Guitry (de Chaumont).

M. le Marquis de Brancas.

M. le Comte de Donézan (d’Usson).

M. le Marquis de Vibraye (Hurault).

M. le Comte d’Ussy (Lescuyer).

M. le Marquis de Casteja (de Briandos)


ANNÉE 1755.

M. le Marquis de Lauraguais (Brancas).

M. le Comte de Brancas.

M. le Commandeur de Crussol-d’Amboise.

Mad. la Marquise de Mérinville (des Moustiers).

M. le Marquis de VALBELLE. Valbelle.

M. de Waldner, Lieuteuant-genéral.

M. le Comte de Roquefeuil.

Mad. la Duchesse de Montmorency.

M. le Comte de Gisors (Fouquet de Bellisle).

M. le Chevalier de Solange (Commandeur de Saint-Lazare).

Mad. la Marquise de Castellane.

Mad. la Comtesse Dauvet.

Mad. Rouillé ; femme du ministre.

Mad. la Comtesse de Coigny.

M. le Comte de Lordat.

Mad. la Marquise de Mesmes, Dame de Mesdames.

Mad. la Baronne de Lutzelbourg.

Mad. la Comtesse de La Tour-du-Pin (de la Tour-la-Charce).

M. le Comte de Polignac.

M. le Marquis d’Espagne (de Ramefort).

M. le Prince de Beauvau.

M. le Comte de Montazet (de Malvin).

M. le Duc de la Tremoille.

M. le Marquis de Vibraye (Hurault).

M. le Comte de la Tour-du-Pin.

M. le Comte de Taillefer.


ANNÉE 1756.

M. le Marquis de la Tour-du-Pin.

M. le Marquis de Prie.

M. le Duc de Beauvilliers.

M. le Comte de Noé.

Mad. la Comtesse de Tessé (de Froulay).

M. le Comte d’Ayen (de Noailles).

M. le Marquis de Montaynard.

M. le Comte de Mérinville (des Montiers).

M. le Comte de Palun (de Cohorn).

M. le Comte Deschoissy.

Mad. la Duchesse de Biron (de Gontaut).

Mad. la Duchesse de Chimay (de Bossut d’Alsace).

Mad. la Comtesse de Lislebonne (d’Harcourt).

Mad. la Marquise de Choiseul-Beaupré.

M. le Duc de Fronsac (de Wignerot du plessix).

Mad. la Vicomtesse de Montboissier.

Mad. la Baronne de Choiseul.

Mad. la Comtesse de Carcado (le Seneschal).

Mad. la Comtesse de Rocherolles.

Mad. de Machault, femme du ministre.

M. le Comte de Liré (de la Bourdonnaye).

Mad. la Duchesse de Rochechouart.

M. le Marquis de Thianges (Damas).

M. le Baron de Talleyrand.

M. le Marquis de Saint-Simon (de Rouvroy).

M. le Prince de Holstein.

M. le Chevalier d’Haussonville. (de Clairon).

M. le Comte de Broglie.

Mad. la Comtesse de Ségur.

M. le Chevalier d’Arnouville (de Machault).

M. le Chevalier de Polignac (de Polignac).

Mad. la Comtesse de Gacé (Goyon).

M. le Marquis de Bassompierre (de Bestein).

Mad. la Princesse de Tancarville (Montmorency).


ANNÉE 1757.

M. le Comte de Surgères (La Rochefoucauld).

M. le Duc Ossolinski, Polonais.

M. le Duc de Cossé.

M. le Comte de Lally-Tollendall.

M. le Comte de Cossé-Brissac.

M. d’Hessenstein, Lieutenant-général.

M. le Prince d’Anhalt.

M. le Comte du Lau d’Allemans.

M. le Marquis de Saint-Chamas.

M. le Grand-Prieur de Souza, Portugais.

Mad. la Marquise de Vaubecourt (de Nettancourt).

M. le Comte d’Usson (de Bonnac).

Mad. la Marquise de Malespina, Dame de l’Infante de Parme.

Mad. la Marquise de Damas.

M. le Baron de Greneville (de Meurdrac).

Mad. la Comtesse de Baschy de Saint-Estève.

M. le Comte de Rougé.

M. le Comte de Coigny (Guillot-Franquetot).

M. le Vicomte de Rochechouart-Faudoas.

M. le Chevalier de Lastic.


ANNÈE 1758.

M. le Marquis de Talleyrand.

M. le Comte de Narbonne-Pelet.

M. le Comte de Ludre.

Mad. de Choiseul, Abbesse de Metz.

Mad. la Duchesse de Saint-Aignan (de Beauvilliers).

M. le Comte d’Avarey (de Béziade).

M. le Marquis de Mailly d’Haucourt depuis Duc.

M. le Marquis de Froulay.

M. le Chevalier de la Haye, gentilhomme de la Manche.

M. le Chevalier de Beaujeu, sous-gouverneur.

M. le Chevalier de la Ferrière sous-gouverneur.

M. le Baron de Montesquiou, gentilhomme de la Manche.

M. l’Évêque de Limoges Précepteur (du Coëtlosquet).

M. le Comte de Montauban (de la Tour-du-Pin).

M. le Comte de Cucé (de Boisgeslin).

M. le Marquis de Belzunce.

M. le Comte de Guiche (de Gramont).

M. le Comte de Lavère (d’Hénin).

M. le Chevalier de Bauffremont.

M. le Comte de Précigny (Colbert).

M. le Comte de Mory (de la Myre).

M. le Marquis de Béthune.

Mad. la Marquise de Béthune.

M. le Comte de Lupé.

M. le Marquis d’Autichamp (de Beaumont).


ANNÉE 1759.

M. le Chevalier de Cucé (de Boisgeslin).

M. le Marquis de Lévis.

M. le Marquis de Houdetot.

M. le Comte de Boisgeslin.

M. le Marquis de Tavannes (de Saulx).

M. le Marquis de Roure (de Beauvoir).

Mad. la Comtesse de Chabannes-la-Palice.

Mad. la Princesse Trivulce Dame d’honneur de l’infante Duchesse de Parme.

M. le Duc de Chatillon (de Châtillon).

Mad. la Comtesse de Laval (Montmorency).

M. le Duc de Lauzun (de Gontaut-Biron).

M. le Comte d’Angivillers (Flahaut).

M. le Maréchal de Clermont-Tonnerre.

M. d’Oguinski Polonais.

M. de Braniesky Polonais.

M. le Marquis de Seignelay (Colbert).

ANNÉE 1760.

Mad. la Duchesse de Crussol.

Mad. la Duchesse de Rohan-Chabot.

Mad. la Marquise de Conflans d’Armentières.

M. le Comte de Chabannes-La-Palace.

M. le Comte d’Usson (de Bonnac).

M. le Vicomte de Chabot.

M. le Prince Camille de Rohan-Rochefort.

M. le Comte de Lusace (Prince de Saxe).

M. le Vidame d’Amiens (d’Albert de Chaulnes).

M. le Comte de Jumillac (Chapelle).

Mad. la Comtesse de Lur-Saluces.

Mad. la Marquise de Séran (de Kerfily).

Mad. la Comtesse du Roure (de Beauvoir).

M. le Chevalier de Boisgeslin gentilhomme de la Manche.

Mad. la Comtesse de Castellane.

M. le Vicomte de Sinety, sous-gouverneur.

M. le Vicomte de Jonzac.

M. le Comte de Gouvernet (de la Tour-du-Pin).

M. le Comte de Choiseul-Gouffier.

M. le Comte de Montfaut.


ANNÉE 1761.

M. le Duc de Villequier (d’Aumont).

M. le Marquis de Montclar (de Noailles).

M. le Marquis de Duras.

M. le Comte d’Argouges.

M. l’Archevêque-Duc de Cambray.

M. le Duc de Chartres (Prince du sang royal).

Mad. la Marquise de Duras (Durfort).

Mad. la Comtesse de Tavannes (de Saulx).

Mad. la Princesse de Guéménée (Rohan).

M. le Prince de Ghitelles.

Mad. la Duchesse de Cossé.

Mad. la Comtesse de Beaumont-Beaumont.

Mad. la Comtesse de Rieux.

Mad. la Marquise de Boissé.

Mad. la Duchesse de Gramont.

Mad. la Comtesse de Royan (Montmorency).

M. le Marquis de Chabot.

Mad. la Comtesse de Clermont-Tonnerres.

M. l’Archevêque de Besançon (Choiseul).

Mad. la Princesse de Monaco.

Mad. la Baronne de Choiseul.


ANNÉE 1762.

M. le Chevalier de Coigny (Guillot-Frauquetot).

M. le Comte d’Hautefort.

M. le Comte de Scey.

M. le Marquis de Belzunce.

M. le Marquis de Juigné (Le Clerc).

M. le Comte de Marseille du Luc (Vintimille).

Mad. la Duchesse de Villequier (d’Aumont).

M. le Marquis de Lavère (de Bossut d’Alsace).

M. le Duc duc Saint-Mégrin (de Quélen de La Vauguyon).

Mad. la Comtesse de Sommièvre (de Lescures).

M. le Marquis de Toulougeon (de Guitaut).

M. le Marquis de Tourzel (du Bouschet de Sourches).

Mad. la Comtesse de Pons-Mirambeau.

M. le Marquis de Montmorency-Laval.

M. le Duc d’Havré (de Crouy).

M. le Comte du Hallay.

M. le Marquis d’Esparbès de Lussan.

M le Marquis de Clermont-Gallerande.

M. le Marquis de Neuvy (de Mellet).


ANNÉE 1763.

M. le Marquis de Duras-Bournonville (de Durfort).

M. le Marquis d’Escars (de Peyrusse).

M. le Marquis de Sparre (Spaarré).

M. le Chevalier de Monteil.

M. le Comte de Vaudreuil (Rigaud).

M. le Chevalier de La Luzerne.

Mad. la Comtesse de Lastic.

M. le Marquis de Goyon (Goyon-Lamoussaye).

M. le Comte de Stainville (de Choiseul).

M. le Marquis d’Harcourt.

M. le Comte de Vogué.

Mad. la Duchesse d’Havré (de Crouy).

Mad. la Duchesse de Choiseul.

Mad. la Princesse de Chimay (de Bossut d’Alsace).

Mad. la Marquise de Montmirail (Le Tellier de Louvois).

M. le Marquis de Miran.

M. le Comte de Grave (d’Uhers).

Mad. la Marquise de Montmorin.

M. le Baron de Montmorency.

M. le Marquis de Pons.

M. le Duc de La Rochefoucauld.

M. le Marquis de Crenay (de Poilvilain).

M. le Prince de Nassau-Sieghen.

M. le Marquis de Rozen (Rozen).

Mad. la Comtesse de Jumillac (Chapelle).

Mad. la Marquise de Miran.

M. le Comte d’Esterhazy.

M. le Marquis de Bouillé.

Mad la Marquise de Vérac (de Saint-Georges).

M. le Castellan-Xieski Polonais

Mad. la Comtesse de Lévis-Chateaumorand.

M. le Prince de Guéménée (Rohan).

Mad. la Duchesse de Cossé.

M. le Marquis de Gouffier.

M. le Marquis de Créquy.


ANNÉE 1764.

M. le Marquis de Soran (de Rosières).

M. le Comte de Lorge (de Durfort).

M. de Brassac (Gallard).

Mad. la Comtesse de Mailly-D’Haucourt.

Mad. la Comtesse douairière d’Ornano-Montlaure.

Mad. la Marquise de Cucé (de Boisgeslin).

M. le Marquis de Rochechouart.

M. le Marquis de Donissan-Citrans.

M. le. Comte d’Ecquevilly (Hennequin).

M. le Chevalier de Luxembourg (Montmorency).

Mad. la Comtesse de Berchény.

M. le Marquis d’Argenteuil (le Bascle).

Mad. la Marquise de Gèvres (Potier).

Mad. la Comtesse de Rougé.

M. le Comte de Saint-Exupéri.

M. le Marquis de Vesins (de Levezoulz-Luzançon).

Mad. la Marquise de Sablé (Colbert de Croissy).

Mad. la Duchesse de la Trémoille.

Mad. la Marquise de Rosen.

M. le Vicomte de Beaune (de Montagut).

M. le Marquis de Bouzolz (de Montagut).

M. le Marquis de Fitz-james (Stuart de Berwyck).

M. le Chevalier d’Harcourt.

M. le Marquis de Laval (Montmorency).

M. l’Abbé-Prince d’Andlau.

M. le Chevalier de Fougières (Sous-Gouverneur).

M. le Baron du Lieuray (Gentilhomme de la Manche).

M. le Vicomte de Baglion (Gentilhomme de la Manche).

M. le Chevalier de Montbel (Sous-Gouverneur).


ANNÉE 1765.

M. le Prince de Nassau-Saarbruck.

M. le Comte d’Escars (de Peyrusse).

M. le Comte de Bernis (de Pierre).

M. le Comte de Nagut.

M. le Comte d’Adhémar (de Montfalcon).

M. le Marquis de la Rochelambert.

M. le Comte de Montécler.

M. le Chevalier de Virieu.

M. le Chevalier de Choiseul-Meuse.

M. le Chevalier de Boufflers.

Mad. la Comtesse de Lescures.

Mad. la Comtesse de Lameth.

Mad. la Vicomtesse de Beaune (de Montagut).

Mad. la Marquise de Champagne-la-Suze.

Mad. la Duchesse de Fronsac (de Wignerot du Plessis).

Mad. la Comtesse de Stainville (de Choiseul).

Mad. la Vicomtesse de Narbonne-Pelet.

Mad. la Comtesse de Gisors (Fouquet).

Mad. la Comtesse de Buzençois (de Beauvilliers).

Mad. la Marquise de Puget.

M. le Chevalier de Puget.

M. le Duc de Liancourt (La Rochefoucauld).

M. le Chevalier de Bercheny.

M. le Chevalier de Jaucourt.

M. le Chevalier de Chastellux (de Beauvoir).

M. le Duc de Beauvilliers.

M. le Comte de Crenolle (du Quengo).

M. le Comte de Cossé-Brissac.

M. la Marquis de Mailly-d’Haucourt.

Mad. la Princesse de Kinski.

Mad. la Comtesse de Tavannes (de Saulx).

M. le Comte de Sparre (Spaarré).

M. le Marquis de Chauvelin (Chauvelin).

Mad. la Comtesse de Bourzac (de la Cropte).


ANNÉE 1766.

M. le Marquis de Béarn (Gallard).

M. le Vicomte de Laval (Montmorency).

M. le Comte Jules de Polignac, depuis Duc (de Chalençon).

M. le Vicomte de la Tour-du-Pin (de la Tour-la-Charce).

M. le Chevalier de Sparre.

M. le Marquis de la Roche-du-Maine (d’Appelvoisin).

Mad. la Princesse de Rochefort (Rohan).

M. le Marquis de Rochefort (du Liscoët).

M. le Comte de Surgère (La Rocbefoucauld).

M. le Marquis de Surgère (La Rochefoucauld)

M. le Comte de Caupenne.

M. le Marquis de Pimodan (de la Vallée).

M. le Marquis de Vérac (de Saint-Georges).

M. le Marquis de Saint-Chamans.

M. le Marquis de Grasse.

Mad. la Comtesse de Guiche (de Gramont).

Mad. la Marquise de Virieu.

Mad. la Marquise de Noailles.

M. le Comte de Moges.

M. le Chevalier de Franclieu.

M. le Comte de Lowendall.

M. le Marquis du Dresnay.


ANNÉE 1767.

M. le Comte de Montchenu.

M. le Marquis de Chérizy.

M. le Comte d’Affry, des gardes suisses.

M. le Marquis de Chabrillan (de Moreton).

M. le Marquis de Champignelles (de Rogres).

M. le Comte de Bassompierre (de Bestein).

M. le Marquis d Esterno.

M. le Comte de Pont-Bellanger (d’Amphernet).

M. le Marquis de Traisnel (Juvenel).

M. le Comte de Harville (Juvenel).

M. le Marquis de Thiboudot (de Montgommery).

M. le Chevalier de Bousseville premier Écuyer de M. le Prince de Lamballe.

M. le Duc de Gèvres (Potier).

M. le Comte d’Ornano, Lieutenant-Général.

N. le Marquis du Chilleau.

M. le Marquis de Clarac.

M. le Comte de Sesmaisons.

M. le Marquis de Pardieu.

M. le Comte de Genlis (Bruslant).

M. le Comte de Rastignac (de Chapt).

M. le Marquis de Trans (Villeneuve), premier Marquis de France.

M. le Marquis de Tilly de Blaru.

M. le Comte de Bourbon-Busset (Bourbon).

Mad. la Comtesse de Montmorin.

M. le Chevalier de Chamilly (Bouton).

M. le Marquis de Moustier. M. le Prince de Lamballe (Bourbon-Penthièvre).

Mad. la Comtesse de Saint-Mégrin (de Quélen de la Vauguyon).

M. le Marquis de Montsoreau (du Bouschet).

Mad. la Comtesse de Caumont-la-Force.

M. le Marquis de la Rochefoucauld.

Mad. la Duchesse de Beauvilliers.

Mad. la Princesse de Tingry (Montmorency).

Mad. de Chauvelin.

Mad. la Marquise d’Hénin (de Bossut d’Alsace).

Mad. la Comtesse de Trans (de Villeneuve).

Mad. la Princesse de Lamballe.

Mad. la Marquise de Gœbriant.

Mad. la Princesse de Croy-Solre.

M. le Marquis d’Apchon.

M. le Marquis de Crillon (Berton).

Mad. la Duchesse de La Rochefoucauld.

Mad. la Princesse d’Henrichemont (de Béthune-Sully).

Mad. la Vicomtesse de Talaru.

M. le Comte de Gaumont-la-Force.

M. le Chevalier de Villeneuve, Gentilhomme de la Manche.

Mad. la Princesse de Poix (de Noailles).

M. le Comte du Coetlosquet Gentilhomme de la Manche.

M. le Comte de Lastic, Exempt des gardes-du-corps.


ANNÉE 1768.

M. le Comte de Damas-d’Antigny.

M. le Chevalier de Cossé-Brissac.

M. le Comte de Béthisy-Maisières.

M. le Comte de la Fare.

M. le Comte de Custine.

M. le Marquis d’Épinay-Saint-Luc.

M. le Comte de Montmorin.

M. le Comte de Briey.

M. le Marquis de Louvois (Le Tellier).

M. le Comte de Bréhan-Mauron.

M. le Comte de Wargemont (Fournier).

M. le Comte de Montbarrey (de Saint-Mauris).

Madem. d’Orléans, Princesse du sang royal.

Mad. la Comtesse de Pignatelli.

Mad. la Vicomtesse de Laval (Montmorency).

Mad. la Comtesse de Thianges (de Damas).

Mad. la Marquise de Nesle (de Mailly).

M. le Prince de Berghes-Saint-Winox.

Mad. la Princesse de Berghes.

Mad. la Marquise du Luc (de Vintimille).

M. le Comte de La Blache (de Falcoz).

M. de Hessenstein Lieutenant-général.

M. le Comte de Gontaut-Biron.

Mad. la Comtesse de Mellet de Neuvy.

M. le Comte de Chastellux (de Beauvoir).

M. le Comte d’Ossun.

Mad. la Marquise d’Usson.

Mad. là Comtesse de Causans (de Vincens).

M. le Commandeur de Laubépine.

Mad. la Duchesse de Melfort (Drummond de Perth).

Mad. la Comtesse d’Argouges.

M. le Marquis de Fleury (de Rosset).

M. le Chevalier de Béarn (Gallard).

Mad. la Marquise de Fleury.

M. le Comte de Brisay.

M. le Comte de Radepont (du Boscq).


ANNÉE 1769.

M. le Chevalier d’Arcy (de Gouy).

M. le Comte de Jaucourt.

M. le Comte de la Tour-du-Pin-la-Charce.

M. le Chevalier de Murinais (d’Auberjon).

M. le Marquis de Tonnerre (de Clermont).

M. le Marquis de Ménou.

M. de Waldner, Lieutenant-Général.

M. le Chevalier de Montbel, fils du Sous-Gouverneur du Roi.

M. le Marquis d’Allemans (du Lau).

Mad. la Marquise de Montesquiou.

M. le Vicomte du Barry.

M. le Comte de Montauzier (de Crussol).

Mad. la Duchesse de Chartres (Princesse du sang).

Mad. la Comtesse du Barry.

M. le Vicomte de Bernis (de Pierre).

Mad. la Baronne de Talleyrand.

Mad. la Comtesse Jules de Polignac (de Chalençon).

M. le Marquis de Saint-Simon (d’Esmiers).

M. le Marquis de la Rocheaymont.

M. le Baron de Flachslanden.

M. le Marquis d’Arcambal (des Lacs).

M. le Comte d’Ourches.

M. le Baron de Valdner.

M. le Comte de la Rivière.

M. le Comte de la Bourdonnaye.

M. le Chevalier de Vezin (de la Porte).

Mad. la Duchesse de Liancourt (La Rochefoucauld).

Mad. la Duchesse de Lauzun (Gontaut-Biron).

M. le Chevalier de La Tour-Saint-Quentin.

Mad. la Marquise d’Harcourt.

Mad. d’Invau femme de M. le Controleur-Général.

M. le Prince de Poix (Noailles).

M. le Marquis de Fumel.

M. le Marquis de la Suze (Chamillart).

M. le Marquis de Rieux.


ANNÉE 1770.

M. le Comte de Cambis.

M. le Comte de Canisy-Carbonnel.

M. le Comte de Vesins (de Lévezoulx).

M. le Comte de Balincourt (Teslu).

M. le Comte de Barbançois.

M. le Comte de Gamaches (Rouault).

M. le Marquis de Courtebonne (de Calonne).

M. le Comte de Chatenay-Lanty.

M. le Chevalier de Scépaux.

M. le Comte du Guesclin.

M. le Duc de Luynes (d’Albert).

M. le Baron de Fumel.

M. le Comte de Gerbevilliers (de Lambertye).

M. le Comte Dillon.

M. le Vicomte de Jumillac (Chapelle).

M. le Marquis de Boufflers-Remiencourt.

M. le Comte de Montboisiser-Canillac.

M. le Comte de la Chastre.

Mad. la Marquise de Soran (de Rosières).

Le Marquis de Lusignan.

M. le Marquis d’Havrincourt (de Cardevacques).

Madem. de Rohan-Guéménée.

M. le Chevalier d’Agoult.

Mad. la Duchesse de Bourbon.

Mad. la Marquise de Luzignan.

Mad. la Marquise de Polignac, dame de Madame la Duchesse de Bourbon.

M. le Comte d’Ailly.

M. le Comte de Russe (de Raffelis).

M. le Comte de Montlezun.

M. le Comte de l’Hôpital (Galluccio).

M. le Comte de Toulouse (Minoret du Jonc).

M. le Bailly de Chabrillan (de Moreton).

M. le Comte de Serent (Walsh).

M. le Chevalier du Barry.

M. le Vicomte de Broglie.

Mad. la, Duchesse de Villahermosa.

M. le Baron d’Auvergne (légitimé de Bouillon-Turenne).

M. le Chevalier d’Ecquevilly (Hennequin).

M. le Comte de Barbançon (du Prat).

Mad. la Marquise de Montmorency-Laval.

M. le Marquis du Lau-d’Allemans.

M. le Marquis de Langon.

M. le Comte de Quélen.

Mad. la Comtesse de la Myre-Mory, dame de Madame la Comtesse de la Marche.

M. le Marquis de Gouy-d’arcy.

M. le Comte de la Ferronnays (Ferron).

M. le Comte de Langeac (de L’Espinasse).

M. le Chevalier d’Escars (de Peyrusse).

M. le Comte de Schomberg.

M. le Commandeur d Ornano.

M. le Marquis d’Imécourt (de Vassinhac).

M. le Chevalier de Durfort.


ANNÉE 1771.

M. Baron de Breteuil (Le Tonnellier).

M. le Comte Dauvet.

M. le Comte d’Aster (Gramont).

M. le Chevalier de Durfort.

M. le Chevalier de Montaut, Gentilhomme de la Manche.

M. le Chevalier d’Hautefort.

M. le Chevalier de Laval-Montmorency.

M. le Prince de Salm-Kirbourg.

M. le Vicomte de Roquefeuil.

M le Vicomte de Bourdeilles.

M. le Marquis de la Rivière (de Thibouville).

M. le Marquis de Levis.

M. le Comte de Joussineau de Tourdonney.

M. le Vicomte de Saulx-Tavannes.

M. le Comte de Crillon (Berton).

M. le Comte de la Marck (de Ligne d’Aremberg).

M. le Chevalier d’Arpajon (de Noailles).

Mad. la Comtesse de Narbonne-Pelet.

M. le Comte de Blagnac (de Durfort-Civrac).

Mad. la Comtesse de Flamarens (de Grossoles).

M. le Chevalier de Modène Gentilhomme d’honneur de Monsieur (de Rémond).

Mad. la Marquise d’Usson.

Mad. la Marquise de Montaynard, femme du ministre.

Mad. la Marquise de Lescures-Sommièvre.

Mad. la Vicomtesse de Saulx-Tavannes.

M. le Marquis de Sailly.

Mad. de Boynes, femme du ministre.

Mad. la Comtesse de la Tour d’Auvergne d’Apchier.

Milord Bulkeley.

Madem. du Barry (Comtesse à brevet).

Mad. la Marquise de Vintimille.

M. le Marquis du Blaizel, Exempt des gardes-du-corps.

M. Compte de Beaujeu.

M. le Comte de Pontavice de Rouffigny.

M. le Marquis de Thézan.

Mad. la Comtesse du Bois-de-la-Motte (de Cabideuc).

M. le Marquis de Clermont d’Amboise.

M. le. Comte de Bourdeilles.

M. le Marquis de Montaigu (de Montaigu).

M. le Vicomte de Vibraye (Hurault).

M. le Comte de Riccé.

M. le Comte de Lautrec (de Saint-Geniez).

M. le Marquis de Lambertye.

M. le Baron de Pellagrue.

M. le Comte de Narbonne ( Lara).

M. le Marquis d’Andigné.

M. le Chevalier de Moustier.

M. le Marquis de la Rochejaquelein (du Vergyer).

M. le Comte de la Romagère (Legroing).

M. le Marquis de Saint-Simon-Courtomer.

M. le Baron de Cavanac (de Ségur).

M. le Marquis de Trémigon (du Liscoët).

M. d’Erlach, Capitaine aux gardes-suisses.

M. le Comte de Quémadeuc.

COPIE D’UN MÉMOIRE

PRÉSENTÉ AU ROI EN 1771,

par m. le comte de croixmare,

Écuyer commandant la petite écurie de S. M.



Le nombre des chasseurs devient tellement considérable, que la petite écurie du Roi ne sera pas suffiante pour fournir des carrosses à toutes les personnes qui se présentent pour avoir l’honneur de suivre Sa Majesté ; chaque jour de chasse, il y a de quarante à cinquante courtisans, et quelquefois bien davantage (samedi 23 févvrier 1771, il s’est présenté soixante-huit chasseurs).

Les Princes se promènent tous les jours : Mesdames de France sortent souvent, et il faut encore donner des chevaux à Madame la Dauphine lorsqu’elle veut chasser accompagnée de ses Dames et de sa maison.

S’il ne parait pas convenable d’augmenter encore la petite écurie, qui est déjà très-considerable, qui est d’une grande dépense et qui le deviendra davantage encore lorsque l’éducation de Monseigneur le Comte d’Artois va se trouver finie, et que ce jeune Prince voudra chasser accompagné de ses principaux officiers.

Si l’on fixe le nombre des carrosses, les chasseurs qui n’en sont pas moins nombreux se mettent le double de ce que lesdites voitures peuvent contenir, au risque de les briser et de s’estropier eux-mêmes, et si l’on ose le dire, c’est quelquefois d’une façon qui n’est pas décente, car ils se mettent parfois dix-huit ou vingt dans une seule gondole.

Si Sa Majesté était dans l’intention de donner des ordres qui pussent arrêter cette foule qui s’augmente et qui tend à s’augmenter de jour en jour, peut-être le meilleur moyen serait-il que le Roi ne permît de monter habituellement dans ses voitures qu’aux personnes qui composent la Cour soit par, les grands titres, soit par les décorations et par les charges éminentes. Mais comme, la bonne et ancienne Noblesse du royaume désire se faire connaître de Sa Majesté, ceux qui seraient présentés pourraient avoir permission de faire leur cour à la chasse, sans que le Roi fût dans le cas de les faire porter au rendez-vous. Sa Majesté pourrait néanmoins consentir à ce qu’ils montassent une fois seulement dans ses voitures, afin qu’ils pussent jouir dudit honneur accordé jusqu’à présent à la Noblesse française.


DE PAR LE ROI.

Sa Majesté s’étant fait représenter l’état des personnes de qualité auxquelles elle a accordé l’honneur de monter dans ses carrosses afin de la suivre à la chasse, et ayant reconnu que le nombre s’en est tellement accru depuis quelques années, que les voitures de Sa Majesté ne peuvent suffire à tous ceux qui se font inscrire afin de la suivre, informée d’ailleurs qu’il arrive très-souvent que l’affluence est si grande qu’il entre dans les voitures un beaucoup plus grand nombre de personnes qu’elles n’en doivent contenir, ce qui est egalement contraire à la décence ainsi qu’à la sûreté de ceux qui s’y placent, à quoi voulant remédier et pourvoir, Sa Majesté ordonne et a ordonné ce qui suit :


ARTICLE PREMIER.

Sa Majesté a fixé à deux le nombre de ses carrosses de suite.


ART. II.

Ceux qui auront des chevaux de la grande ou de la petite écurie, pour suivre Sa Majesté à la chasse, seront préférés à tous les autres pour monter dans les dites voitures.


ART. III.

Dans le cas où les voitures ne se trouvassent pas remplies par les Seigneurs ou Gentilshommens qui monteront des chevaux de Sa Majesté, elle veut que ceux qui sont dans l’usage de chasser avec leurs propres chevaux puissent se faire inscrire, suivant l’usage, pour avoir place dans les mêmes carrosses.


ART. IV.

N’entend cependant Sa Majesté que le présent règlement puisse empêcher ceux qui voudront aller au rendez-vous de s’y rendre et d’avoir l’honneur de la suivre ainsi que de coutume.


Fait à Versailles le 31 décembre 1771.
Signé LOUIS
Et plus bas, phélippeaux.



année 1772.

M. le Marquis de Causans, Lieutenant du Roi en Provence (de Vincens).

M. le Marquis de Pracontal.

M. le Marquis de Maupeou, fils du Chancelier.

M. le Comte de Rocquelaure neveu de M. l’Évêque de Senlis (de Bossuejoulx).

M. le Duc de Mortemart.

M. le Marquis de Mortemart son frère.

M. le Marquis de Montazet (de Malvin).

M. le Comte de Bourbon-Busset (Bourbon).

M. le Marquis de Pontevez.

M. le Chevalier de Galiffet.

M. le Baron de Jumillac fils du Gouverneur de la Bastille (Chapelle).

M. le Comte de Boursonne (de Capendut).

M. le Vicomte de Chazeron (de Monestay).

M. le Commandeur de Crussol.

Mad. la Marquise de Pracontal.

M. le Comte de Balby.

M. le Vicomte de Gain de Montagnac frère de l’Écuyer de la grande écurie.

M. le Comte d’Albon.

M. le Comte d’Affry, deuxième fils.

M. le Comte de Grosberg (de Bavière).

M. le Marquis de Peyrusse d’Escars.

M. le Vicomte de Lambertye.

M. le Vicomte de la Rocheaymont.

M. le Vicomte de la Blache (de Falcos).

Mad. la Comtesse de Bourdeilles.

Mad. la Comtesse d’Albon.

Mad. la Duchesse de Luxembourg (née d Argenson).

Mad. la Comtesse d’Harville (Juvenel).

M. le Commandeur de la Chapelle.

M. le Comte du Blaizel, Exempt des gardes-du-corps.

M. la Marquise d’Esterno.

Mad. la Marquise de Rastignac (de Chapt).

Mad. la Comtesse de Boursonne.

Mad. la Princesse de Masseran (Fereira-Fiesque).

Mad. la Marquise de la Rivière.

M. le Comte de la Rocheaymont.


ANNÉE 1773.

M. le Marquis d’Estourmel (Cretou).

M. le Marquis de Mesmes d’Avaux.

M. le Prince de Nassau-Weilbourg.

M. le Duc de Sully (de Béthune).

M. le Chevalier de Raffelis (de Russe).

M. le Comte de Chatenay-Lanty.

M. le Marquis de Moyria.

M. le Chevalier de Rupières.

M. le Vicomte de Castelnau-Castelnau.

M. le Baron du Goulet.

M. le Chevalier de Queuille.

M. le Comte de Montausier (de Crussol).

M. le Comte de Hunolstein.

M. le Comte de Brachet de Floressac.

M. le Comte de Briges de Malbec, Écuyer de la grande écurie.

M. le Baron de Crussol.

M. le Vicomte de Faudoas (de Rochechouart).

M. le Comte d’Argenteuil (Le Bascle).

M. le Comte de Tourdonnet (de Joussineau), Écuyer de la grande écurie.

Le Marquis de Courbon (de Blenac).

M. le Comte de Moreton-Chabrillan.

M. le Baron de Roffignac.

M. le Chevailer de Jaucourt.

M. le Marquis de Rostaing.

M. le Comte de Gouy d’Arcy.

Mad. de Diesbach, Suisse.

M. le Comte de Bérenger.

M. le Chevalier de Rostaing.

M. le Chevalier du Lau.

M. le Comte de Mesnard.

M. le Marquis de Lort de Sérignan.

M. le Comte de la Forest (de Dyvonne).

M. le Comte de Pellagrue.

M. le Vicomte de Baschy.

M. le Comte de Ségur (de Trant).

M. le Comte de Peyre (de Morel).

M. le Comte d’Escorches de Sainte-Croix.

M. le Comte du Mesnil-Simon.

M. le Chevalier de la Musanchère.

M. le Baron de Curières (de Castelnau).

M. le Comte de Pruneley.

M. le Comte d’Orclay de Montmay.

M. le Chevalier de la Tessonnière (Tesson).

M. le Commandeur de Rohan de Polduc.

M. le Marquis de la Rochejaquelein (du Vergyer).

M. le Comte du Deffant.

M. le Marquis de Buffevant.

M. le Comte de Tracy (d’Estuit).

le Comte de Verdalle (de Loubens).

M. de Lukner, Lieutenant-Général.

M. le Baron de Diesbach, Suisse.

Mad. la Marquise de Salignac ( de la Motte-Fénelon).

M. le Comte de Coigny fils du Duc.

M. le Marquis du Bordage, deuxième fils du Duc de Coingy.

M. le Chevalier de Chatenay-Lanty.

M. le Comte de Créquy (le Jeune de la Furjounière)[40].

M. le Comte de Ségur, fils du Marquis, depuis Maréchal et Ministre de la guerre.

M. le Duc de Bourbon.

M. le Comte de Crenay (de Poilvilain).

Mad. la Comtesse de Chastellux (de Beauvoir).

Mad. la Baronne de Diesbach.

Mad. la Marquise de Créquy (de Créquy).

Milady-Comtesse de Barrymore.

M. le Comte de Fumel.

M. le Comte de Sainte-Hermine.

Mad. la Comtesse de Duretal (la Rochefoucauld).

Mad. la Vicomtesse de Noailles (née d Arpajon).


ANNÉE 1774.

M. le Vicomte de Tillières (Le Veneur).

M. le Comte de Chambors (la Boixière), fils de l’Écuyer du Roi.

M. le Baron du Coëtlosquet Gentilhomme de la Manche.

M. le Vicomte d’Imécourt (de Vassinhac).

M. le Marquis de Virieu Gentilhomme de la Manche.

M. le Chevalier de Fitz-James, deuxième fils du Duc.

M. le Marquis de Carvoisin.

M. le Comte de Lambertye.

M. le Comte de Saint-Sauveur (de Grégoire).

M. le Chevalier de la Ferronays (Ferron).

M. le Marquis de la Fayette (Mottier).

M. le Comte de Lameth.

M. le Comte de Tournon.

M. le Baron de Helmstadt.

M. le Prince de Chalais, fils de M. le Comte de Périgord

M. le Marquis de Folville.

M. le Marquis de Rougé.

M. le Comte d’Albignac.

M. le Comte du Lau.

le Marquis de Goébriant (de Budes).

M. le Comte de Bullion-D’Esclimont.

M. le Comte d’Apchier.

M. le Comte de Loménie.

M. le Chevalier du Puget.

M. le Marquis de Courtomer (de Saint-Simon).

M. le Comte de Montaignac de Cain, ci-devant Écuyer de la grande écurie.

M. le Prince Alexandre Lubomirski, Polonais.

M. le Marquis de Laigle (des Ascres).

M. le Baron de Dampierre (Picot), Capitaine aux Gardes françaises.

M. le Marquis de la Billarderie (Flahaut).

M. le Comte de Roucy (la Rochefoucauld).

M. le Comte d’Argentré, frère de l’Évêque de Tagaste (du Plessis).

M. le Prince Saphena, Polonais.

M. le Comte de Saint-Maime (de Félix du Muy).

Mad. la Princesse de Bouillon, née Landgrave de Hesse.

M. le Baron du Coëtlosquet.

M. le Comte de Turpin.


ANNÉE 1775.

M. le Vidame de Vassé.

M. le Comte de Rougé.

M. le Chevalier Dillon.

M. le Comte de Roche-Dragon.

M. le Comte de Vassy (de Pouilly).

M. le Baron d’Erlach, Suisse.

M. le Comte de Puisignieux.

M. le Comte de Gauville, Capitaine des chasses de Monsieur.

M. le Comte de la Salle (de Caillebot).

M. le Comte de Moriac.

M. le Comte de Podenas.

M. le Marquis de Sourinac (de Castelet).

M. le Comte de Béon (la Palu).

M. le Comte de Croixmare.

M. le Comte de Galantin, Suisse.

M. le Comte de Gand (Vilain XIV).

M. le Comte d’Oillianson (Williamson).

M. le Comte de Deux-Ponts (légitimé de Bavière).


ANNÉE 1776.

M. le Comte de Charles (de la Croix de Castries).

M. le Marquis de Mirepoix (de Lévis).

M. le Vicomte d’Houdetot.

M. le Comte de Damas-Crux.

M. le Comte de Mont-Réau (de Tréville).

M. le Comte de la Guiche.

M. le Comte de Coucy.

M. le Baron de Roll, Suisse.

Mad. la Comtesse de Genlis (Bruslard).

Mad. la Marquise de Pracontal.

Mad. la Comtesse de Castries (de la Croix).

Mad. la Comtesse de Canillac (de Montboissier).

M. le Marquis de Lascazes.

Mad. la Comtesse d’Aumale-Aumale.

Mad. la Marquise de Canges (de Wissec).

M. le Prince de Ligne.

M. le Prince Maximilien de Deux Ponts (Bavière).

M le Prince de Hesse-Rothembourg.

M. le Comte O’kelly, Irlandais.

M. le Marquis de Champier.

M. le Comte de Chateignier de Roche-posay.

M. le comte de Canges (de Wissec).

M. le Comte des Essarts (de Lombellon).

M. le Comte de Merle-d’ambert.

M. le Comte de Maubourg (de Fay de la Tour).

M. le Marquis de Choiseul-Praslin.


ANNÉE 1777.

M. le Prince de Saint-Mauris fils de M. le Prince de Montbarrey.

M. le Comte Mac Carty.

M. le Marquis de Fournès.

M. le Viconte de Guiscard de la Barthe.

M. le Comte Adalbert de Périgord (Talleyrand).

M le Marquis de Carcado-Molac (le Sénéchal).

M. le Marquis de Tilly.

M. le Baron d’Yvor-Circourt.

M. le Comte de Sarlabous de Meun.

M. le Marquis de Simiane d’Esparron.

M. le Marquis de Boisse.

M. le Comte de Gramont.

M. le Comte de Choiseul-Praslin.

M. le Comte de Jaucourt.


ANNÉE 1778.

M. le Comte de la Rochelambert.

M. le Chevalier de Roquelaure, neveu de M. l’Évêque de Senlis ( de Bossuejoulx).

M. le Chevalier de Lamoussaye (Goyon).

M. le Duc de Crussol, fils de M. le Duc d’Uzès.

M. le Marquis D’Ouchin de Loucastre.

M. le Vicomte de Valence (de Tymbrune).

M. le Comte d Avarey, fils du Maître de la garde-robe de Monsieur (de Béziade).

M. le Marquis de Rochambeau (de Vimeur).

M. le Comte de Briges, fils du 1er écuyer de la grande écurie.

M. le Comte de Maulevrier, (Colbert).

M. de Sinety, fils du sous-gouverneur du Roi.

M. le Comte de Boulainvilliers.

M. le Comte de Simiane.

M. le Vicomte de Béthune-Hesdigneul.

M. le Comte du Roure-Brizon (de Beauvoir).

M. le Comte de Barbantane (de Puget).

Mad. la Marquise de Bombelles.

Mad. la Comtesse de Bernis (de Pierre).

M. le Marquis de Puiségur (de Chastenet)

M. le Comte de Lameth.

M. le Chevalier de Lameth.

M. le Vicomte de Caupenne.

M. le Comte de Montesquiou.


ANNÉE 1779.

M. le Prince de Vaudémont (Lorraine).

M. le Marquis de Choiseul-d’Aillecourt.

M. le Comte de Blangy.

M. le Chevalier de Narbonne-Lara.

M. le Comte de Lévis.

M. le Vicomte de Mortemart (de Rochechouart)

M. le Prince de Broglie, fils du Maréchal.

M. le Comte d’Aster (de Gramont).

M. le Comte de Lastic-Saint-Jal.

M. le Comte de Saint-Georges-de-Vérac.

M. le Marquis de la Bourdonnaye.

M. le Comte de Puiségur (de Chastenet).

Mad. la Marquise de Damas.

Mad. la Marquise d’Estourmel.

M. le Vicomte de Puiségur (de Chastenet).

M. le Chevalier du Hautier.

M. le Commandeur de Marcellange.

M. le Marquis d’Escayrac.

M. le Marquis de Vaudreuil (Rigaud).

Mad. la Marquise de Roquelaure (de Bossuejoulx).

M. le Comte de Gontaut-saint-Geniez.

M. le Comte de Gironde.

M. le Marquis de Sainte-Aulaire, Officier des gardes du-corps (de Beaupoil).

Mad. la Marquise de la Rochelambert.

M. le Comte de Montalembert.

M. le Comte d’Argenteuil (Le Bascle).

M. le Comte de Brachet, Exempt des gardes-du-corps.

M. le Comte de Marmier.


ANNÈE 1780.

Mad. la Comtesse de Deux-Ponts-Forbach.

M. le Duc de Sully (de Béthune).

M. le Baron de Zuckmantel.

M. le Vicomte de Lévis (Lévis).

Mad. la Vicomtesse d’Imecourt.

M. le Vicomte de Polastron.

M. le Comte de Croix.

M. le Marquis de Séran, fils du Gouverneur de Monseigneur le Duc d’Angoulême.

M. le Marquis de la Coste-Messellière.

Mad. la Comtesse d’Ossun, Dame d’Atours de la Reine.

M. le Marquis d’Esquelbecq, Officier des gardes-du-corps (Levasseur).

M. le Chevalier de Buffevan neveu du Sous-Gouverneur de Monseigneur le Duc d’Angoulême.

M. le Vicomte de Roquelaure-Biran.

M. le Vicomte de Caulaincourt.

Mad. la Comtesse de Soucy, Sous Gouvernante (Defitte)

M. le Marquis de Canisy (de Carbonnel).

M. le Comte de Lambilly.

Mad. la Marquise de Virieu.

Mad. la Marquise de Soran (de Rosières).

M. le Comte de Lignéville.

M. le Chevalier de la Porte de Rian.

M. le Chevalier de Montaignac (de Gain), Chambellan de Monsieur.

M. le Marquis de Fontenille (de la Roche).

M. le Comte de Lambebrtye, Exempt des gardes-du-corps.

Mad. la Duchesse de Guiche (de Gramont).

Mad. la Vicomtesse de Polastron.

M. le Marquis de Lordat.

M. le Baron de Bezenval, Suisse.

M. le Marquis de la Ferté-Meun.

M. le Marquis d’Ourches.

M. le Comte de Lavœstine.

M. le Comte d’Osmond (Osmond).

M. le Comte de Villefort (Izarn).

M. le Baron de Montesquiou, fils du premier écuyer.

M. le Marquis d’Aumont, fils de M. le Duc de Villequier.

M. le Duc de Montbazon, fils de M. le Prince de Rohan-Guéménée.

ANNÉE 1781.

M. le Vicomte de Vaux, fils du Lieutenant-géneral, depuis Maréchal.

M. le Marquis de Preyssac.

Mad. la Comtesse de Ségur.

M. le Marquis de Villeneuve de Vence.

M. le Comte de Clermont-Tonnerre.

M. le Vicomte de Cominges (d’Astrongues).

M. le Comte de Périgord (Talleyrand).

M. le Comte Louis d’Hautefort.

M. le Comte de Scépeaux.

M. le Comte de Nicolay.

M. le Comte de Champagny (Nompère).

M. le Marquis d’Abzac ci-devant Écuyer du Roi, à la grande écurie.

M. le Comte de Courtarvel.

M. le Marquis de Puységur frère du Gouverneur de M. le Duc de Bourbon.

M. le Comte de Chalabre, neveu de l’Évêque de Saint-Pons.

M. le Marquis de Savary, Capitaine des carabiniers.

M. le Marquis de Savonnières.

M. le Comte de Sainte-Croix (de Guilhem-Lodève).

M. le Chevalier de Marguerye.

M. le Comte de Gouvernet (La Tour-du-Pin).

Mad. la Comtesse de Seysseval.

Mad. la Marquise du Roure (de Beauvoir).

M. le Marquis de Saint-Blancard (de Gontaut).

M. le Marquis de Crave.

M. le Marquis de Lordat, Gentilhomme d’honneur de Monsieur.

M. le Marquis de Morand.

M. le Comte de Viélla (Labbay).

M. le Vicomte d’Agoult, Exempt des gardes-du-corps.

M. le Duc de Valentinois (Goyon-Matignon).

Mad. de Villefort, Sous-Gouvernante (Isarn).

M. le Marquis de la Tourette (de Rivoire).

M. le Comte de Montmorin.

M. le Chevalier de Villereau, Officier des gardes du-corps.

M. le Comte de Gestas (d’Esperons).

M. le Vicomte d’Abzac-Mayac.

M. le Comte de Ginestous.

M. le Vicomte de Montesquiou.


ANNÉE 1782.

M. le Vicomte de Chambray.

M. le Comte de Harcourt-Harcourt.

M. le Comte de Durfort.

M. le Vicomte de Loménie.

M. le Comte de Choiseul-Stainville.

M. le Comte de Kerieux, ou Querieux.

Mad. la Marquise de Lastic-Saint-Jal.

M. le Marquis de Tonquedec (du Quengo).

M. le Comte Joseph de Menou.

M. le Comte d Estuert, ci-devant Écuyer de main du Roi.

M. le Comte de Laage (de Volnde).

M. le Marquis des Essars (de Lombellon).

M. le Vicomte de Rougé.

M. le Comte de Clermont-Tonnerre, Exempt des gardes du corps.

M. le Comte de Drée.

M. le Comte de Vennevelle (d’Espagne).

M. le Comte de Molac (le Séneschal de Carcado).

M. le Baron de Cosnac.

M. le Commandeur de Freslon.

M. le Comte d’Adhémar (Brunier).

M. le Comte de Boisse.

M. le Comte de Sainte-Aldegonde (Marnix).

M. le Marquis du Cayla (de Baschy).

M. le Marquis de Lostange.

M. le Chevalier de Lostange.

M. le Comte de Meux (Sarlabons), Lieutenant des gardes-du-corps.

M. le Baron de Pirch, Prussien.

M. le Baron de Mackau, fils de la Sous-Gouvernante.

Mad. la Vicomtesse de Beaumont du Repayre.

M. le Comte de Juigné (Le Clerc), neveu de M. l’Archevêque de Paris.

M. le Vicomte de Juigné, neveu de M. l’Archevêque de Paris.

Mad. la Marquise de la Roche-Fontenille.

M. le Comte de Pierrepont.

M. le Chevalier de Montesquiou.

Mad. la Baronne de Mackau, sous-Gouvernante.

Mad. la Marquise de Seysseval.

Mad. la Comtesse de Causans (de Vincens).

Mad. la Comtesse de Narbonne (Lara).

M. le Comte de Rougrave.

M. le Comte de Mory (de la Myre).

M. le Comte Commène (Stephanopoulo).

M. le Baron de Montchenu.

M. le Comte de Tourette, Officier des gardes-du-corps (de Rivoyre).

Mad. la Marquise de Béon (de la Palu).

M. le Comte de Mauléon, Officier des gardes-du-corps.

M. le Marquis d’Asnières de La Chateigneraye.

M. le Prince Joseph de Monaco (Goyon).

M. le Chevalier de Roll, Suisse.

M. le Comte de Chabot-Jarnac.

M. le Marquis de Montbourcher.

M. le Prince de Tarente (de la Trémoille).

M. le Comte du Hautier.


ANNÉE 1783.

M. le Baron de Redding, Suédois.

M. le Marquis de Montagu, neveu du doyen de Notre-Dame.

M. le Vicomte de Bourzac (de la Cropte).

M. le Comte de Canillac (de Montboissier).

M. le Comte de Raffetot.

M. le Comte d’Aloiony.

M. le Vicomte de Cosnac.

M. le Marquis de Montaigu.

M. le Vicomte de Damas.

M. le Vicomte de Polignac.

M. le Comte de Courcy.

M. le Marquis du Dressay.

M. le Marquis de Choiseul-Meuse.

M. le Chevalier de Lamoussaye (Goyon).

M. le Comte de Lignerac (Robert).

M. le Comte d’Haraucourt.

M. le Marquis de Bonnay, Officier des gardes-du-corps.

M. le Marquis de Jumillac (Chapelle).

M. le Comte de Croixmare fils de l’ancien Commandant de la petite écurie.

M. le Marquis de Marcellange.

M. le Comte de Bourzac (de la Cropte).

Mad. la Marquise d’Asnières.

M. le Comte de la Vaulx frère de Mad. la Maréchale de Richelieu.

M. le Comte d’Arclais.

M. le Comte de Malet de la Jorie.

M. le Vicomte de Malet de la Jorie

le Vicomte de Moy.

M. le Comte de Taillefer.

M. le Comte de Pontécoulant (Doulcet).

M. le Prince George de Hesse-Darmstadt.

M. le Comte de Gand (Vilain XIV).

Mad. la Vicomtesse de Vintimille.

M. le Comte de Fersen, Suédois.

M. le Comte de Langeron (Andrault).

M. le Comte de Mérinville (des Moutiers).

M. le Chevalier Alexandre de Lameth.

Mad. la Comtesse de Stainville (de Choiseul).

M. le Commandeur de Bataille.

M. le Comte d’Agenois, depuis Duc d’Aiguillon (de Wignerot).

M. le Marquis de la Feuillade (d’Aubusson).

M. le Comte Henry de Saint-Simon (de Rouvroy).

M. le Comte de Mandelot (Bataille).

M. le Comte de Parny (de Forges).

M. le Duc de Doudeauville (la Rochefoucauld).

M. le Comte de Chateauneuf-Randon.

M. le Prince de Hohenloe.

M. le Comte de Gruel (de Gruyères-Comté).

M. le Comte O’Gorsman, Irlandais.

M. le Marquis de la Ferronnays (Ferron).

M. le Comte de Besse-la-Richardie.

M. le Comte de Beuzeville-La-Luzerne.

M. le Chevalier de Saint-Simon (d’Esmiers d’Archiac).

M. le Comte de Linières.

M. le Comte de Callard-Brassac.


ANNÈE 1784.

M. le Vicomte de Vergennes (Gravier), Capitaine des gardes de la Porte.

M. le Comte de Caumont de Seytres.

M. le Comte d’Ourches, fils du premier Chambellan de Monsieur.

M. le Marquis du Plessix d’Argentré, neveu de M. l’Évêque de Seez.

M. le Comte Bozon de Talleyrand.

M. le. Baron de Beaumont d’Autichamp.

M. le Vicomte de Cauillac (de Montboissier).

M. le Comte d’Ayat.

M. le Comte du Luc (de Vintimille).

M. le Comte de Boisseulh, frère de l’Écuyer de la petite écurie.

M. le Comte Victor de Menou.

M. le Vicomte de Pruneley.

M. le Marquis de Guitry (de Chaumont).

M. le Vicomte de Sérant.

M. le Baron de Clozen.

M. le Marquis Dauvet.

M. le Baron de Galiffet.

M. le Marquis de Morard.

M. le Vicomte Dauger.

M. le Marquis de Chazeron.

M. le Comte de Chabannes-Curton.

M. le Comte Frédéric de Chabannes.

M. le Comte et M. le Chevalier de Contades.

M. le Chevalier du Plessis-Chatillon.

M. le Comte de la Tour-en-Voivre.

M. le Chevalier de la Porte (d’Eydoche).

M. le Marquis de la Vieuville-Saint-Chamont.

M. le Comte Armand du Lau d’Allemans.

M. le Marquis de Caillebot-la-Salle.

M. le Comte Édouard de Marguerye.

M. le Comte de Carvoisin.

M. le Comte Patrick de Wall.

M. le Comte de Pardiac-Montlezun.

M. le Vicomte de Bénévent-Rodez.

M. le Marquis de Querohent, ou Kérouan.

M. le Baron de Nacailles (de Labalut).

M. le Vicomte de la Bédoyère (Huchet).

M. le Comte de Trevellec de Kerval.

M. le Comte Roger de Damas.

M. le Comte de Luxembourg (Montmorency).

M. le Marquis de Sourdis (d’Escoubleau de Montluc).

M. le Comte de Lupé du Carané.

M. le Marquis de Boisseulh.

M. le Chevalier de Boisseulh.

M. le Chevalier de Saint-Tropez (de Suffren).

M. le Marquis de Montelzun.

M. le Comte de Cugnac.

M. le Comte de Murat.

M. le Vicomte de Vargemont (Fournier).

M le Baron de Gauville.

M. le Marquis de Montaignac (de Gain).

M. le Comte d’Ornano.

M. le Comte d’Éthy.

M. le Chevalier de Rooth-Nugent, Irlandais.

M. le Chevalier de Marnézia (Lezay).

M. le Comte d’Osmond (Osmond).

M. le Comte de Poulpry.

M. le Marquis d’Aux.

M. le Vicomte de Séran, fils du Gouverneur de M. le Duc de Berry (de Kerfily).

M. le Vicomte Henry de Monstesquiou.

M. le Comte d’Étampes.

M. le Vicomte de Tilly-Blaru.

M. le Comte Charles de Damas.

M. le Vicomte de Bricqueville (de la Luzerne).


ANNÉE 1785.

M. le Comte de Viomesnil (du Houlx).

M. le Comte d’Ambrugeac (de Valon).

M. le Comte de Chinon, fils du Duc de Fronsac (de Wignerot).

M. le Comte de Capellis.

M. le Comte de Nonant.

M. le Comte du Lur-Saluces.

M. le Vicomte de Castellane.

M. le Comte de Nieulle (Ponte).

M. le Marquis de Malvin.

M. le Marquis de Castellane.

M. le Comte de Broglie (Broglio).

M. le Comte de Courtebonne (de Calonne).

M. le Comte de Livry (Sanguin).

M. le Comte de Crénolle (du Quengo).

M. le Comte Charles de Menou.

M. le Comte Hubert Dillon.

M. le Comte de Laigle (des Ascres).

M. le Vicomte de Laigle.

M. le Comte de Tournemine.

M. le Comte de Bouillé.

M le Comte de la Marthonie.

M. le Comte Staon, Danois.

M. le Marquis de Chauvelin, Maître de la garde-robe.

M. le Comte de Foudraz.

M. le Comte d’Éthy.

M. le Marquis de Raigecourt.

M. le Comte de Poret.

M. le Comte de Lubersac.

M. le Baron de Lubersac.

M. le Marquis de Mesnard (de la Mesnardière).

M. le Vicomte de Chevigné.

M. le Marquis de Saint-Astier.

M. le Chevalier de Montdion.

M. le Chevalier de Lannoy de Clervaux.

M. le Marquis de Valory de Lacé.

M. le Comte de Neelle (de Blainville).

M. le Comte de Lucinge (de Faucigny).

M. le Comte Arnaud de Sommery de Fontelle.

M. le Marquis de Valady (Isarn).

M. le Comte de Roncherolles.

M. le Chevalier de La Bintinaye (Rogon).

M. le Marquis de Pierrecourt (Lecomte).

M. le Comte de Lannoy-Sulmone.

M. le Comte de la Rivière (de la Rivière).

M. le Comte de Piré (de Rosnyvinen).

M. le Prince Louis d’Aremberg (de Ligne).

M. le Marquis du Lau.

M. le Comte de Velonzac (de Matespine).

M. le Comte de Belzunce-Castelmoron.

M. le Comte Hippolyte de Chabrillan (de Moreton).

M. le Comte de Rully.

M. le Comte de Murat de Lestang.

M. le Comte de Saumès.

M. le Marquis de Grouchy.

M. le Chevalier de Sariac.

M. le Comte de Lezouet-Chateau-Giron (le Prestre).

M. le Marquis de Biencourt et Potrincourt.

M. le Comte de Boisdenements.

M. le Comte des Roys.

M. le Comte Bruno de Boisgelin.

M. le Vicomte Henry de Belzunce.

M. le Chevalier de Belzunce.

M. le Comte de Botterel-Quitin.

M. le Comte de Kergorlay.

M. le Vicomte de Boisdenemets.

M. le Vicomte de La Palu (de Varambon).

M. le Comte de la Rochelambert-la-Valette.

M. le Comte d’Angeville de Lompnes.

M. le Baron de Fook, Suédois.

M. le Marquis de Brachet.

M. le Prince Louis de Ligne.

M. le Vicomte de Roncherolles.

M. le Comte de Vauban (Le prêtre).


ANNÉE 1786.

M. le Comte de Leiritz (Lebreton).

M. le Comte de Melfort (Drummond de Penrin).

M. le Marquis de Rieux.

M. le Baron de Roffiac.

M. le Comte de Montleart (de Rumont).

M. le Baron d’Assa

M. le Vicomte de Toustain-Richebourg.

M. le Baron d’Hunolstein.

M. le Vicomte de Bouillé.

M. le Marquis de La Condamine (d’Harency).

M. le Marquis de Boisdenemets.

M. le Marquis du Mesnil.

M. le Marquis de Fouquet.

M. le Comte de Sigy (de Roux de Beuil).

M. le Comte de Castries (de la Croix).

M. le Comte Louis de Vergennes (Gravier).

M. le Prince de Revel (Broglio).

M. le Vicomte de l’Espinasse (Laugheac).

M. le Marquis de Villeneuve-Bargemont.

M. le Marquis de Montleard (de Rumont).

M. le Marquis de Roux de Beuil.

M. le Marquis de Pontavice de Rouffigny.

M. le Marquis de Beaumont (La Boninière).

M. le Comte du Chastel.

M. le Comte d Aubusson.

M. le Comte de La Rochefoucauld-Liancourt.

M. le Vicomte d’Albon.

M. le Prince de Talmont (La Trémoille).

M. le Comte Alphonse de Durfort-Boissières.

M. le Comte de Laurencin.

M. le Comte de Menillet (de la Roque).

M. le Comte de Moussy (de la Contour).

M. le Vicomte de Mégérencq de Saint-Pierre.

M. le Comte de Méhérencq.

M. le Comte de Vesins (de Lévezoulx Luzanson).

M. le Vicomte de Carbonnières.

M. le Vicomte de Pardieu.

M. le Marquis de Lambilly.

M. le Chevalier de Dampierre (du Valk).

M. le Comte du Boscage (de Guillaumancines).

M. le Vicomte du Boscage.

M. le Comte de Pimodan (de la Vallée).

M. le Comte de Marconnay.

M. le Marquis de Marconnay.

M. le Chevalier de Murinais (d’Auberjon).

M. le Comte de Quatre-Barbes (de Montmorillon).

M. le Comte de Montécot.

M. le Comte d’Astorg.

M. le Comte Alexandre de Saint-Aldegonde ( Marnix).

M. le Comte du Boscq.

M. le Marquis de Meun (de Surlabons).

M. le Comte d’Esclignac (de Preyssac).

M. le Comte de Balincourt (Testu).

M. le Comte de Valory.

M. le Comte de Flotte d’Argenton.

M. le Comte d’Allon.

M. le Chevatier de Biencourt.

M. le Comte de Champagne (Giffard).

M. le Marquis de Viller-la-Faye.

M. le Comte de Villers-la-Faye.

M. le Marquis de Chevigné.

M. le Chevalier de Montchenu.

M. le Comte Constantin Commène (Stephanopoulo).

M. le Baron de Malet de Rochefort.

M. le Comte de Bonneval.

M. le Chevalier de Montchenu.

M. le Marquis de Forges.

M. le Chevalier de la Rochefoucauld.

M. le Comte d’Ambly.

M. le Baron de Lescure.

M. le Commandeur de Ginestous.

M. le Chevalier de Gallard-Terraube.

M. le Marquis d’Oppède (de Forbin).

M. le Marquis de Linars (de Gain).

M. le Comte de Mauléon.

M. le Comte de Solminiac (d’Estut).

M. le Comte de Rollac, Suisse.

M. le Marquis de Chateaubrun (de Forges).

M. le Marquis de Gestas (Betoux).

M. le Vicomte de Ségur-Montazeau.

M. le Comte de Scey.

M. le Comte de Chabot.

M. le Vicomte de Lande-Saint-Étienne.

M. le Chevalier de Parny (de Forges).

M. le Chevalier de Carbonnières.

M. le Baron de Mesnard (de la Mesnardière).

M. le Chevalier de La Rochelambert.

M. le Comte Xavier de Schomberg.

M. le Comte du Haget de Vernon, Colonel d’infanterie de Chartres.

M. le Marquis de Rigaud.

M. le Comte François de la Pallu.

M. le Vicomte de Mongon (de Beauvergier).

M. le Marquis de Montferrand.

M. le Marquis du Saillant (de Lasteyrie).

M. le Comte Esterhasy.

M. le Vicomte de Vannoise (d’Amfreville).

M. le Comte de Caylus (Robert de Lignerac).

M. le Baron d’Esparbès de Lussan.

M. le Vicomte de Valon d’Ambrugeac.

M. le Marquis de Lyons.


ANNÉE 1787.

M. le Comte de Renault.

M. le Chevalier de Robien.

M. le Marquis d’Arbouville.

M. le Comte de la Mousse (Juvenel de Traisne).

M. le Baron de Bois d’Aisy.

M. le Comte de Dyvonne.

M. le Marquis de Dreux-Brézé.

M. le Comte de Faucigny-Lucinge.

M. le Prince de Carency (de Quélen de La Vauguyon).

M. le Chevalier d’Abzac, ci-devant écuyer du Roi.

M. le Marquis de Chabannes-Lapalisse.

M. le Vicomte de Clermont-Tonnerre.

M. le Chevalier de Maulévrier (Colbert).

M. de Montault (Saint-Sivie du Saumont).

M. le Baron de Saint-Marsault (Green).

M. le Baron de Saint-Marsault-Chatelaillon.

M. le Chevalier de Chateaubriand.

M. le Vicomte d’Hautefeuille (Texier).

M. le Chevalier de Grille, Officier des gardes-du-corps.

M. le Comte du Saillant (de Lasteyrie).

M. le Chevalier de Blangy.

M. le Marquis de Gizeux (de Contades).

M. le Comte Théobald Walsh.

M. le Vicomte de Ruffo (de Roux).

M. le Comte de Chauvigny (de Blot).

M. le Comte François de Toustain-Virax.

M. le Marquis de Brossard.

M. le Vicomte de Viomesnil (du Houlx).

M. le Marquis de la Porte-de-Vezin, Chef d’escadres.

M. le Vicomte de Channac (de Lanzac).

M. le Chevalier de Valory.

M. le Comte Alexandre de Tilly-Blaru.

M. le Comte de Barbançois.

M. le Chevalier de Barbançois.

M. le Marquis de Grammont-Falon.

M. le Marquis de Bonfontan, Membre de l’assemblée des Notables, en sa qualité de premier Capitoul-Gentilhomme de la ville de Toulouse, ayant fait, ainsi que les autres personnes présentées, ses preuves de noblesse au cabinet des ordres du Roi.

M. le Marquis de la Ferté-Meun.

M. le Baron de la Chatre.

M. le Comte de La Roque-Bouillac.

M. le Comte Auguste de Lambertye.

M. le Comte Foulques de Montchenu.

M. le Comte Alexandre de Parabère (de Baudéan).

M. le Baron d’Austrude.

M. le Comte Florian de Kergolay.

M. le Marquis de La Roche-Saint-André.

M. le Chevalier de La Roche-Saint-André.

M. le Marquis de Fontanges (d’Escorailles).

M. le Chevalier de Rollat, Suisse.

M. le Marquis de Carvoisin.

M. le Comte de Lorge (de Durfort).

M. le Comte de Parroy (Gentil).

M. le Comte de la Bourdonnaye.

M. le Comte de Saint-Pern-Ligouyer.

M. le Marquis de Saint-Mauris-Chatenoy.

M. le Comte de la Panouse.

M. le Marquis de Baily.

M. le Marquis de Gras-Préville.

M. le Vicomte d’Aurelle.

M. le Marquis d’Andigné.

M. le Baron d’Allonville, frère du Sous-gouverneur de M. le Dauphin.

M. le Comte d’Aiguirande.

M. le Comte de la Motte-Barracé.

M. le Marquis de Sennones (de La-Motte-Barracé).

M. de Ferette, Commandeur de Malte.

M. de Marquis de Sussy de Meslay.

M. le Chevalier de Grénedan-du-Plessis.

M. le Comte d’Avaugour (de Bellouan).

M. le Comte de Botdéru.

M. le Comte de Voisins (de Gélas d’Ambres).

M. le Comte de Charry (Desgontes).

M. le Comte de Barrin.

M. le Prince de Croy-Solre.

M. le Comte de Custine.

M. le Baron de Livron, Inspecteur-général de cavalerie.

M. le Marquis de Cambis.


ANNÉE 1788.

M. le Comte O’Mahony.

M. le Comte O’Connel.

M. le Comte du Boberil de Cherville.

M. le Comte de Lamoignon.

M. le Comte Armand d’Allonville.

M. le Chevalier Antoine d’Allonville.

M. le Comte de Saintignon (Pol).

M. le Comte de Kerisouet (Gibbons).

M. le Comte d’Arces.

M. le Marquis du Puy-Montbrun.

M. le Comte de Vaulx.

M. le Marquis de Maillé, fils du Duc.

M. le Comte de Charles de Raigecourt.

M. le Marquis de Traversay (Prévôt de Sansac).

M. le Chevalier d’Assas de Mondardier.

M. le Marquis de Voisins-Lautrec (de Gélas).

M. le Comte Gaspard d’Hoffelise.

M. le Vicomte de Foucault-Pont-Briant.

M. le Chevalier de Caillebot de La Salle

M. le Comte de Lussac.

M. le Comte de Loz.

M. le Vicomte Mac Carthy.

M. le Comte de Villeneuve-Bargemont.

M. le Comte de Tinténiac.

M. le Comte de Chabrillan.

M. le Chevalier du Lac.

M. le Comte Victor de Vibraye (Hurault).

M. le Comte de Sorans (de Rosières).

M. le Marquis de Civrac, deuxième fils du Duc de Lorge.

M. le Comte de Gourjault.

M. le Comte de Laudun.

M. le Comte de Tourdonnet (de Joussineau), Maître de la garde-robe de M. le Comte d Artois.

M. le Comte de Vichy.

M. le Comte de Touchimbert (Prévost).

M. le Comte de Bérenger, fils du Chevalier d’honneur de Madame.

M. le Vicomte de la Rivière-Prédange.

M le Vicomte de Bonne.

M le Comte de Chalons (Hardouin).

M. le Comte de Rainscours.

M. le Marquis de Chefontaines (Penfenténio).

M. le Chevalier de Corn.

M. le Baron de Pontavice ; le Roi lui a permis de ne pas aller au rendez-vous.

M. le Marquis de Fleury, petit-fils du Duc.

M. le Vicomte de Romanet.

M le Vicomte de Chiffrevast (de Danneville).

M. le Vicomte Henry de Cermadec.

M. le Marquis de Bavalan (de Quifistre).

M. le Comte de Kervignaset (d’Estuert).

M. le Chevalier de Faydit de Tèrsac.

M. le Marquis de Balivière (le Cornu).

M. le Comte du Parc de Barville.

M. le Comte de Blaizel.


ANNÉE 1789.

M. le Vicomte de Pins.

M. le Marquis du Chaponay-Morançay.

M. le Duc de la Force (de Caumont).

M. le Comte Charles de Maillé.

M. le Comte de Fontette-Sommery.

M. le Marquis de Bellegarde (du Pacq).

M. le Marquis de Murat de Lestang.

M. le Chevalier de Corn du Peyroux.

M. le Comte d’Astorg.

M. le Marquis de Bayly, ancien Colonel du régiment de Bayly, cavalerie.

M. le Baron d’Harambure, Brigadier des armées du Roi.

M. le Vicomte Joseph de Narbonne-Lara.

M. le Baron de Vaux.

M. le Vicomte de Caraman (Riquet).

M. le Chevalier Maurice de Caraman.

M. le Marquis de Bonneval.

M. le Baron du Merle de Blambuysson.

M. le Vicomte de Vassan (Aubry).

M. le Comte de Chamisso.

M. le Comte de Toustain-Limesy, Député de la Noblesse.

M. le Vicomte de Moges.

M. le Marquis de Tourzel (du Bouchet de Sourches).

M. le Vicomte de Turpin de Jouché, Capitaine de vaisseau.

M. le Baron de Pimodan (de la Vallée).

M. le Marquis de Lastours, Aide-major des gardes-du-corps (de David).

M. le Chevalier de Chabrillan (de Moreton).

M. le Chevalier de Sainte-Hermine.

M. le Baron de Nedonchel, Maréchal des camps et armées.

M. le Chevalier de la Tourette (de Rivoyre).

M. le Comte de Belloy.

M. le Baron de Saint-Chamans.

M. le Marquis de Crenay (de Poilvilain).

M. le Comte de Kercado ou Carcado (Le Sénéchal).

M. le Chevalier de la Myre-Mory.

M. le Vicomte de la Luzerne, fils du Ministre.

M. le Comte Hector de Montaynard.

M. le Comte de la Briffe, du régiment du Roi.

M. le Chevalier de la Garde-Saint-Angel, du régiment des gardes-françaises.

M. le Comte de Ficquelmont.

M. le Vicomte de la Bretonnière (Le Coulda).

M. le Comte de Murat de Vernines.

M. le Marquis de Raffins. M. le Comte de Vasselot.


ANNÉE 1789.

M. le Comte de Noailles.

M. le Chevalier de Saint-Simon (d’Esmiers d’Archiac).

M. le Vicomte de Sartiges.

M. le Vicomte d’Altier (de Born).

M. le Chevalier de Ménidan (Roget).

M. le Comte de la Galissonière (Barrin).

M. le Chevalier d’Ouilly (Le Gendre).

M. le Comte du Dognon de Saint-Quentin.

M. le Marquis d’Aulaguerre (de Pins).

M. le Chevalier de Lafont de Plénove.



LISTE DES GENTILSHOMMES

qui ont fait leurs preuves de noblesse au cabinet
de l’ordre du saint-esprit,
pour être présentés à leur majestés,
mai qui n’ont pas joui de cet honneur, par l’effet
de la révolution de 17.

Messieurs,

De l’age de la Brétollière, en Poitou.

D’Alès-D’Anduse de Boisse et du Bouscaut, en Languedoc.

D’Antin, en Bigorre.

De Barbotan en Guienne.

De Bianchi originaire d’Italie.

De Boissière en Bretagne.

De Bois-Baudry, en Bretagne.

Du Bois-des-Cours de la Maisonfort en Anjou.

De Boissé de Courceray en Berry.

De Bongrenet de la Tocnay en Bretagne.

De Bourigan du en Bretagne.

Du Bouzet en Guienne.

Brillet de Candé en Touraine.

De Castillon en Guienne.

De la Celle en Marche.

De Chardonnay en Beauce.

Du Chateau en Bourbonnais.

De Moëlien en Bretagne.

De Moisson de Précorbin en Normandie.

Messieurs,

De Monspey en Bresse.

Le Noir de Pas-de-Loup en Poitou.

De Nossey, en Poitou.

De Noaillan, en Condomois.

D’Orlan de Polignac en Languedoc.

De Patras de Campagne, originaire de Guienue, établit en Picardie.

Le Pellerin de Gauville, en Normandie.

De la Planche de Ruillé, en Bretagne.

Du Poulpiquet du Halgouet, en Bretagne.

De Pujol, en Guienne.

De Rastel de Rocheblaye en Dauphiné.

De Renaud de Cordebœuf de Montgon en Auvergne.

De Riencourt en Picardie.

De Rossilly, en Bretagne.

De Thépault du Bregnon de Kergorlay, en Bretagne.

De la Tour-Landorte, en Comminges.

De la Tulaye, en Bretagne.

D’Uhart, en Navarre.

De Vanssay, au Maine.

De Vielmaisons, en Normandie.

De Waters, originaire d’Irlande.

De Chevenon de Bigny, en Nivernais.

De Clinchamp, au Maine.

Du Couédic, en Bretagne.

De Coulibeuf de Blocqueville, en Normandie.

De Dieusy, en Anjou.

De Fagan, originaire d’Irlande.

De Falletans, en Franche-Comté.

De Fera de Saint Phal, en Champagne.

De Flotte, en Bretagne.

Messieurs,

De la Fruglaye, en Bretagne.

De la Grandière, en Anjou.

De Guerpel, en Normandie.

Du Haussay, en Normandie.

De Hautpoul, en Languedoc.

De la Haye, en Normandie.

De Kergariou, en Bretagne.

De Lancry de Pronleroy, en Picardie.

De la Landelle, en Bretagne.

De Lantivy, en Bretagne.

De Lentilhac-Sédières, en Quercy.

De Malvin, en Languedoc.

Des Mares de Grainville, en Normandie.

Le Metaër de Hourmelin en Bretagne.

NOBLESSE DE MAGISTRATURE.



MAISONS D’ANCIENNE NOBLESSE

ayant quitté l’épée pour la robe,

Ou bien ayant occupé temporairement des charges de judicature.



De Bourbon-Vendome. De Bourbon-la-Marche.

De Dreux-Baussart.

De Luxembourg.

De Rohan-Polduc.

De Mailly.

De Beauvau.

De Saveuse.

De Scépeaux.

De Bailleul.

De Mornay.

D’Orgemont.

De Morvilliers.

De Marle.

Hurault de Cheverny.

De Harlay.

De Pontac.

De Milon.

D’Argouges de Rannes.

Talon.

De Longueil de Maisons. De Mesmes d’Avaux.

De Dreux-Brézé.

De Voyer de Paulmy d’Argensson.

De Bragelogne.

De Bullion-Fervaques.

Hocquart.

De Salvaing de Boissieu.

D’Oraizon.

De Brosse.

De Forbin d’Oppede.

De Félix du Muy de Grignan de Saint-Maîme.

D’Albertas.

De Montbourcher.

De Marbeuf.

De Karnavalet-Ploéuc.

De Charette-Monthébert.

De Cornullier.

De Caradeuc-la-Chalotais.

De Guignard-Saint-Priest.

De Guilhem de Montréal d’Arbriselles.

De Montlaur d’Argens.

De Ficquelmont.

De Monstrelet du Quesnoy.
ANCIENNE NOBLESSE DE ROBE,

COMPOSÉE DE XXVIII FAMILLES

AYANT EXERCÉ LA MAGISTRATURE AVANT LE XVe siècle,

Soit aux Plaids de l’hôtel du Roi,

soit au parlement de paris rendu sédentaire et devenu le
siège de la cour des pairs, en 1285.



Boylesve, 1212 (un Grand Justicier de Jérusalem en 1246[41].

Anjorrant, 1219 (un Vicomte-Palatin de Brie en 1258).

Pastorel ou Pastoret, 1225 (un co-Régent du royaume en 1380)[42].

De Montigny, dit Le Boullenger, 1257 (un Grand-Pannetier de France et deux Chevaliers de l’Ordre au XVe siècle).

Ferrand (un Chancelier de France en 1328).

Barthélémy de Lomperrier, 1260 (un Grand-Prévôt Royal en 1402).

Brisson, 1292 (un Souverain Précepteur de la Milice du Temple en 1304).

Du Boscq d’Esmandreville, aujourd’hui de Radepont (un Chancelier de France en 1397).

Le Jay, 1202 (un Grand-Amiral de Rhodes en 1509).

Scarron de Vaures, aujourd’hui d’Illiers, 1342 (un Prince-Évêque et un Grand-Amiral du Ponant en 1660).

De Gayant de Varastre 1342 (un Grand-Maître de l’Ordre de Saint-Lazare en 1587).

De Longhejoue d’Jyverny, 1360 (un Garde-des-Sceaux de France).

Nicolaï, 1364 (un Maréchal de France en 1773).

De Thou,1369 (deux Premiers Présidens et trois Présidens à Mortier au Parlement de Paris)[43].

Larcher d’Esternay d’Arcy, 1412 (un Abbé-Général de Citaux et trois Grands Baillifs d’Épée).

De Berulle de Sérilly, 1415 (un Cardinal, Fondateur de l’Oratoire en 1611).

De Mareuil, 1440 (un Pro-Légat Arch. et béatifié en 1470).

Brissonnet de Leufville, aujourd’hui d’Auteuil (un Cardinal Duc et Pair et Chancelier de France en 1495).

Becdelièvre de Quévilly et de Cany (un Chevalier de l’Ordre en 1444).

De Rochefort de Jarzé (un Cheftaine Général de la Noblesse de France à l’arrière-ban de 1503).

L’Arbaleste de Melun (un Vice-Grand-Maître et Grand Chancelier de l’Ordre de Saint-Lazare).

Le Lieure (un Grand-Baillif d’Épée, Chevalier de l’Ordre en 1560).

De Gassion (un Maréchal de France en 1643).

Lhuillier de Manicamp (un Commandeur de Rhodes, dès l’année 1491).

Phélyppeaux de Pontchartrain de Maurepas et de Saint-Florentin-la-Vrillière (un Chancelier, un Garde-des-Sceaux de France, un Duc à Brevet et sept Ministres d’État).

De Montholon (un Garde-des-Sceaux, Grand Chancelier des ordres du Roi).

De Maupeou de Morangiès d’Ableiges (un Chancelier de France en 1770).

PRINCIPALES FAMILLES ANNOBLIE
DANS LES FONCTION JUDICIAIRES,
à partir du XVe siècle jusqu’à nos jours



Juvenel de Traisnel, dit des Ursins (un Chevalier de l’Ordre, en 1416)[44].

Dauvet des Marets (IV Grands-Fauconniers de France, deux Chevaliers du Saint-Esprit, un Grand-Prieur de Malte etc.).

Lescalopier.

Pasquier.

Bruslart de Sillery de Puysieux de Genlis.

D’Aligre ou de Haligre (titrés Barons dès l’année 1490).

De Marillac (un Maréchal de France en 1632).

Hennequin d’Hacqueville et d’Ecquevilly (un Chevalier du Saint-Esprit en 1670).

Bignon de Lislebelle.

Le Fèvre de Caumartin (un Grand-Prieur de Malte en 1700).

De Lamoignon de Basville et de Malesherbes.

Le Fèvre d’Ormesson, d’Eaubonne, d’Amboyle et de Noiseau.

Séguier (un Duc et Pair, de Villemor, en 1650.)

Le Coigneux de Bachaumont aujourd’hui de Bellabre De Méliand de Choisy.

Le Tonnellier de Breteuil.

Bochard de Champigny de Noroy de Sarbon.

Tardieu.

Coquille de Romenay, de Savigny de Bissy, etc.

Thiars de Bissy (un Cardinal en 1714).

Molé de Champlastreux.

Boucherat.

De Verthamont.

Cattinat de Croisilles (un Maréchal de France).

D’Aguesseau de Frènes (qualifiés Barons en 1683).

De Barentin (crées Vicomtes en 1723).

Amelot de Gournay (titrés Marquis dès l’année 1592).

De Fleuriau d’Armenoville (un Chevalier de la Toison-d’Or en 1732).

Turgot de Sousmont.

De Machault d’Arnouville et de Garces.

De Pommereu.

Du Trousset d’Héricourt (crées Marquis en 1748).

Doublet de Persan.

Pinon de la Grange-Bastelierre.

De Beauharnois (créés Comtes en 1760).

Portail du Vaudreuil de Noaillé.

Le Pelletier de Rosambo d’Aulnay de Saint-Fargeau, des Forts, etc.

Feydeau de Marville et de Brou.

Joly de Fleury

Leschassier de Méry.

Rouillé d’Orfeuil.

De Faulcon de Ris.

Le Rebours de Maisières et de Prunele.

Guillot-Franquetot de Coigny.

Hue de Miromesnil.

Camus de Pontcarré.

De Labriffe d’Amilly.

Godard de Belbœuf.

Hérault de Saint-Marc et de Séchelles.

Le Tardif de Martainville et de Gomerville.

Le Franc de Pompignan (un Archevêque de Vienne).

Fremyot de Bourbilly (la Bienheureuse de Chantal).

Bossuet de Salvert (l’Illustre Évêque de Meaux).

Richart de Ruffey.

Loppin de Montmort.

Cortois de Charnailles (Un Évêque et Prince de Belley)

De Villedieu de Torcy.

Secondat de Montesquiou (l’Auteur de l’Esprit des Lois).

De Ségur d’Ussot et de Castelnau.

De Guérin de Tencin (un Cardinal Archevêque de Lyon).

De Barral.

Cratet de Dolomieu.

De Nicquet.

De Caritat de Condorcet.

De Fortia.

D’Arbaud.

De Vigyer.

De Bordenave.

Le Mazuyer de Montégut.

Riquet de Caraman.

Fyot de Grosbois.

Précy d’Alinges.

La plupart des autres familles annoblies depuis deux cents ans sont sorties de la roture, soit par les priviléges de quelques charges au Grand Conseil ou dans les autres Cours souveraines, et même dans les tribunaux du second ordre

Soit par leur élection à l’échevinage de Paris ou de Lyon ou bien par le capitoulat de Toulouse, ou bien aussi par la mairie et l’échevinage des autres Bonnes villes ;

Soit encore par l’exercice d’une fonction supérieure et militaire, pendant trois générations consécutives ;

Soit aussi par l’obtension d’un cordon de l’ordre de Saint-Michel, et pour cause de services rendus à l’État ;

Également, par la concession de la Noblesse héréditaire, au moyen d’une lettre-patente et de bon plaisir ;

Soit enfin par l’acquisition de certains offices, et notamment celui de Conseiller-Secrétaire du Roi qu’il faut préalablement avoir obtenu la permission d’acquérir, qu’il faut avoir exercé pendant quatorze ans révolus, et

dont il faut mourir titulaire, afin de pouvoir transmettre la Noblesse à sa postérité naturelle et légitime.

SIXIÈME TABLEAU.

ÉTAT

des principales maisons du royaume de france,

par ordre d’illustration.



MAISON ROYALE DE FRANCE.

La maison qui nous régit a pu remonter par actes diplomatiques à l’année 776, et c’est la seule famille dont la Généalogie puisse franchir le IXe siècle. Elle est religieusement illustrée par douze Béatifications (rayons de la gloire éternelle, a dit Bollandus). Elle a fourni, depuis le couronnement, le sacre et l’intronisation du Roi Eudes de France grand-oncle paternel de Huges-Capet, c’est-à-dire depuis l’année 888, elle a fourni trente-neuf Rois de France et quatre Empereurs d Orient, sept Rois des Espagnes et doute Rois de Navarre, vingt neuf Rois de Portugal et d’Outre-mer, vingt et un Rois de Naples et de Sicile, de Chypre, d’Arménie, de Thessalonique et de Jérusalem, treize Rois de Hongrie, de Pologne et d’Esclavonie, d’Angleterre et d’Irlande, d’Aragon, de Valence, de Mayorque, etc. Elle a produit en tout quatre cent dix Souverains dont cent quatorze Rois et sept Empereurs :

Quand il n’y aurait dans la France que cette race Salique, dont la splendeur étonne, nous pourrions, en fait de gloire en remontrer à toutes les nations de la terre. Les principaux sujets de nos maîtres sont devenus Rois ; ils ont conquis l’Apulie, l’Angleterre, et la Syrie. Les princes du sang Capétien régnaient souverainement, quand tous les Rois de l’Europe actuelle étaient encore des vassaux. Parmi cette famille, ou plutôt cette légion de Monarques, les uns ont été surnommés l’Auguste, le Saint, le Pieux, le Grand, le Courtois ou l’Affable, le Hardi, le Sage et l’Éloquent, le Victorieux, le Juste et le Bien-aimé ; les autres ont reçu les surnoms de Père du peuple et de Père des lettres. Comme il est escript par Blasme, a dit un chroniqueur, que tous les bons Roys seroyent aisément pourtraicts dans le ronds d’un annel, il est juste à dire que les mauvais Roys y pourraient mieux tenir chez nous, tant leur nombre a toujours été petit en la famtille et lignée de Robert-leFort et de Robert-le-Pieulx.


SAVOYE-CARIGNAN.

Origine : Bérold, Souverain des pays de Maurienne et Tarantaise en 889. – Illustrations : — Quatorze Alliances directes avec la maison royale de France depuis l’année 1115 jusqu’à nos jours. — Un Roi de Sicile et sept Rois de Sardaigne et de Chypre. — Trente-neuf souverains-Comtes et Ducs de Savoye, Princes de Piémont, Marquis d’Italie, Vicaires-généraux de l’Empire, etc. — Un Pape en l’année 1439 ; un Patriarche et cinq Cardinaux de la sainte Église Romaine, un Régent et Primat d’Angleterre en 1259, un Gonfalonier du Saint-Siége et cinq Bienheureux canonisés[45].


LORRAINE D’ARMAGNAC.

Origine : Ghérard, institué Duc de la Lorraine ou Lotharingie-Mosellane en 1058. — Illustrations : — Deux Reines de France. — Vingt et un Ducs de Lorraine et quinze Ducs de Bar (Rois titulaires de Jérusalem, à dater du XVe siècle). — Cinq Empereurs Germaniques et quatres Rois de Bohême et d’Hongrie, Archiducs d’Autriche. Trois Grands Ducs de Toscane, dix-huit Ducs de Guyse, d’Angoulême, de Mayenne, de Mercœur, d’Aumale ou d’Elbeuf. — Six Cardinaux, un Connétable de France, deux Grands-Aumôniers, un Grand Maître et trente-deux Grands-Officiers de cette Couronne, à savoir : — Seize Pairs de France, un Amiral et Général des Galères, quatre Grands Chambellans, deux Grands-Veneurs et six Grands-Écuyers, dont le dernier titulaire est M. le Prince de Lambesc, fils ainé du Duc d’Elbœuf, Comte d’Armagnac et de Brionne#1.


ROHAN.

Origine : Judicael, Comte de Bretagne et Proconsul de Nantois en 897. Titulature héréditaire : — Vicomtes de Rohan, Princes ou Juveigneurs de Bretagne, Ducs de Rohan, de Montbazon, de Londunois, de Joyeuse et de Rohan-Rohan, Princes de Guéménée, de Léon, de Soubise, de Maubuisson, de Wandreville et d’Espinoy ; Souverains Comtes de Porrhoët, de Vertus, d’Avangour, d’Albon, de Nogent, Parthenay, Beaujeu, Guingamp, Montauban, Goëllo, Rochefort, Montfort, Tournon, Polduc, Bénac de Bigorre et autres lieux ; Vidames de Nantois et Sire de Clisson, Marquis de Rothelin-Dunois et Pairs de France. Cette illustre famille a pris douze alliances directes avec les royales ou souveraines maisons de Léon-Bretagne en 1092 ; de Bretagne-Penthièvre en 1148 ; de [46] Bretagne-Richemont en 1184 ; d’Angleterre-Ulster en 1188 ; de France-Alençon en 1311 ; de Navarre-Evreux en 1377 ; de Dreux-Bretagne en 1415 et 1460 ; de Lorraine en 1416, 1741 et 1769 ; d’Albret-Albret en 1413 ; de Valois d’Orléans en 1449 ; d’Albret-Navarre en 1534 ; de Bavière en 1607 ; de Savoie en 1741 ; de Hesse en 1745 ; et de Bourbon-Condé en 1753. Elle a produit cinq Cardinaux, Pairs écclésiastiques ou princes-Évêques ; un Grand-Maître Souverain de l’Ordre de Malte, un Régent de Bretagne et trois Gouvernantes des Enfans de France, avec Surintendance de leur maison. — Treize Ducs et Pairs à dater de 1558 ; un Grand-Maître de France et trois Grands-Aumôniers ; deux Maréchaux, un Amiral, un Grand Senéchal, un Grand Fauconnier ; quatre Grands Veneurs et deux Grands Échansons de France ou de Bretagne.


LA TOUR D’AUVERGNE ET D’APCHIER.

Origine : Guillaume d’Auvergne, Sire de la Tour en 1014, lequel était le deuxième fils de Guy, Comte d’Auvergne et de sa femme Ingelburge de Bourbon. — Titulaire héréditaire : — Sire de la Tour (par la grâce de Dieu), redevenus Comtes d’Auvergne et de Boulogne en 1389 ; Comtes de Beaufort et Vicomtes de Turenne en 1444 ; souverains-Ducs de Bouillon, Princes de Sedan, Raucourt et Jametz en 1591 : Ducs d’Albret et de Château-Thierry, Comtes d’Evreux et Pairs de France en 1642. — Alliance par les mères et descendance prouvée de Godefroy de Bouillon, Roi de Jérusalem en 1099. — Alliances directes avec les maisons de Bourbon-l’Archambault en 1014 ; de Bourbon-Montpensier en 1442 ; de Bretagne en 1450 ; de Bourbon-Carency en 1451, d’Albret en 1458 ; de Foix-Navarre en 1481 ; Stuart d’Écosse en 1482 et 1505 ; de Bourbon-Vendôme en 1498 ; de Bourbon-Roussillon en 1506 ; de Médicis d’Urbin en 1515 ; de Savoie en 1572 ; de Nassau en 1642 ; de Lorraine en 1656 et 1763 ; de Bavière en 1704, Sobieski-Pologne en 1723 et de Hesse-Rothembourg en 1769.

Illustrations successives : — Quinze souvverains-Ducs de Bouillon, Princes de Sedan, Comtes d’Auvergne et Vicomtes de Turenne. — Trois Cardinaux, un Légat à latere du Saint-Siège, un Primat des Gaules, un Patriarche d’Antioche en 1470 ; deux Grands-Aumôniers de la Couronne de France et deux Abbés généraux de l’ordre de Cluny. — Un Vice-roi de Navarre, un Sénéchal de France, six Grands Chambellans et deux Maréchaux dont le dernier a fait éclater sur le nom de Turenne une gloire impérissable[47].


LA TRÉMOILLE.

Origine : Guy, premier du nom, Sire de Lastremole ou la Trémoille, Seigneur de Chastelguy, de Lussac-lez-Églises et de Rochefort en Berry, avant l’année 1099. – Titulature héréditaire : Sires et Princes de la Trémoille, Ducs de Thouars, de Chatellerault, d’Olonne et de Noirmoutier ; Princes de Tarente, de Talmont et de Mortagne sur Gironde ; Comtes de Guînes, de Laval, de Joigny, de Montfort, de Taillebourg et de Benon ; Vicomtes de Tours, Barons de Vitré, de Sully, de Craon, Mareuil, Montaigu, Mauléon, Marans, l’Ile-de-Ré, l’Ile-Bouchard et autres lieux ; Pairs de France, Grands Chambellans héréditaires de Bourgogne et Premiers Barons de Bretagne. — Alliances en 1521, avec Anne de Laval Princesse de Tarente héritière du royaume de Naples (en sa qualité de petite-fille unique et légitime du Roi Frédérick d’Aragon, qui n’avait pas laissé d’autre postérité d e son mariage avec Anne de Savoie, nièce du Roi Louis XI) ; avec les maisons de Bourbon-Montpensier en 1485 ; de Borgia-Valentinois en 1517 ; de Bourbon-Condé en 1530 ; de Luxembourg-Martigues en 1563 ; de Nassau-d’Orange en 1598 ; de Hesse-Cassel en 1648 ; de Saxe-Weimar en 1660 ; des Ursins en 1675 et d’Altembourg-Oldembourg en 1680. – Illustrations successives : deux Cardinaux, dont l’un Archevêque d’Auch en 1490, et l’autre Archevêque-Duc de Cambrai en 1719. – Un Porte-Oriflamme de France en 1320, lequel était surnommé le Valeureux Comte ; un Amiral d’Aquitaine et des mers du Ponant, Grand-Chambrier de France, celui qui périt si glorieusement à la bataille de Pavie et que le Roi son maître appelait mon héroïque, tandis que l’étranger Guichardin le nommait le premier Chevalier du monde, et que l’historien Paul Iove observait que ce grand-capitaine avait été pendant cinquante ans le bouclier de son Roi, l’ornement de son siècle, l’orgueil de la France et l’honneur de l’humanité.


BRIENNE D’EU et CONFLANS D’ARMENTIÈRES.

Origine : — Fulcrand de Champagne ou de Vermandois, apanagé de la Comté-Pairie de Brienne en Champagne en 982, par Hugues, Duc de France et Comte de Paris, qui lui donne les qualifications d’illustre Seigneur et de parent fidèle. La maison de Brienne et ses branches puînées ont produit douze Comtes de Brienne Grands-Sénéchaux héréditaires et premiers Pairs de Champagne, à l’époque où les Comtes Palatins de Champagne étaient Rois de Navarre, Pairs de France et Grands-Sénéchaux de leur Suzerain. Elle a fourni cinq Comtes d’Eu, de Guînes et de Porcéan. — Un Comte de Conversane et de Jaffa, cinq Ducs d’Athènes, Despotes de la Morée d’Achaïe, de Néopante et de Céphalonie ; un Roi de Sicile et Duc de Calabre ; un Roi de Jérusalem, Empereur de Constantinople en 1233 ; une Reine de Jérusalem, Impératrice d’Allemagne en 1222 ; une Reine de Thessalie en 1260 et deux Reines de Naples à la un du XIIIe siècle. Parmi ses illustrations du rang secondaire, elle a produit trois Connétables de France et deux connétables de Navarre ; un Régent du même Royaume en 1290 ; enfin, trois maréchaux de France, un Maréchal-Genéral des armées de Louis XIII, un grand-Bailly d’Allemagne, un Amiral de Guyenne, un Vice-Roi, Grand d’Espagne, et plusieurs Chevaliers des Ordres du Roi et de la Toison-d’Or. Les alliances des Sires de Conflans ont été prises avec les illustres maisons de Châlons, de Soissons, de Nesle, de Craon, de Joinville, de Châtillon, de Bournonville, de Mailly, de Horn, des Ursins, de la Marck-Sedan, de Rohan-Guéménée et de Crouy-Solre. Titulature héréditaire de la même branche : — Sires et Marquis de Conflans des Comtes de Brienne, Marquis et Comtes d’Armentières, de Saint-Remy, d’Estoges, de Morenil et de Nanteuil, Vicomtes de Troyes et Vidames de Reims, Vicomtes et Barons d’Oulchy-lez-Valois, de Valdencourt, d’Yvry, Vezilly, Sommeville, Aubigny, Rosnay, Bestaing, Henriville et la Rivère-Thibouville ; Châtelains Royaux de Brie Comte-Robert, et co-Seigneurs de Provins ; Hauts-Barons de Champagne et Premiers Barons de Valois. — Le dernier Maréchal de Conflans, Vice Amiral de France était Chevalier du Saint-Esprit et Premier Gentilhomme de la Chambre du feu Duc d’Orléans, Régent du royaume. En fait d’illustration d’un autre genre, on pourra citer la preuve de courage et de fidélité qui fut donnée par Jean de Conflans, Maréchal de Champagne et Vice-Roi de Navarre, en 1358. C’est le même Chevalier féal et vieil, qui, durant la prison du Roi Jean, fut massacré sur le prie-Dieu du jeune Dauphin, Charles de France, par ordre du séditieux Marcel, Prévôt des marchands de Paris. Le Sire de Conflans fut enseveli par ordre du Roi dans l’église de Sainte-Catherine, où l’on voit encore aujourd’hui sa vénérable tombe. Les Huguenots de l’Amiral de Coligny ont décapacité son effigie, mais on y trouve encore son égitaphe, ainsi que les armoiries impériales de Brienne écartelées de Sicile et de Jérusalem.


LUZIGNAN et LA ROCHEFOUCAULD[48].

Origine des Sires et Princes de Luzignan : ‑ Hugo, Seigneur de Luzignan, qui était surnommé ' Benedilectus ou le Bien-aimé et qui contractait en l’année 1011. Origine des Sires et Ducs de la Rochefoucauld : — Fucaldus, Seigneur de la Roche, en Angoumois, lequel comparaît avec Hugo de Luzignan dans la même Charte où l’on voit qu’ils étaient issus d’un même ancêtre paternel appelé Wuillermus et qualifié Comes Regis, lequel était peut-être Guillaume Taillefer, Comte d’Angoulême. La lignée de ce Comte Guillaume a fourni, par les Sires de Luzignan, cinq Comtes de la Marche et d’Angoulême, dont le bisaïeul Hugues VI, avait épousé la Reine Isabelle ou Sibylle, de Jérusalem, de qui les deux fils aînés, Guy-le-Batailleur et Amaury de Luzignan, héritèrent du royaume de Jérusalem après leur mère. La postérité du Roi Guy de Luzignan réunit ensuite à ses états d’outre-mer les royaumes de Chypre et d’Arménie, ainsi que la principauté d’Antioche, avec les comtés d’Ascalon, de Cœsarée, de Saint Jean-d’Acre et de Jaffa, comme héritière du Prince d’Antioche Boémond V, en 1251. Cette lignée Royale a conservé la possession du royaume de Chypre pendant plus de trois siècles, c’est-à-dire jusqu’en l’année 1485, époque où la Reine Charlotte de Luzignan, qui avait épousé le Prince Louis de Savoie, légua tous ses droits et privilèes au Duc Charles II, dont les descendans et successeurs, devenus Rois de Sicile et de Sardaigne, ont toujours porté depuis ce temps-là le titre de Roi de Chypre et Jérusalem. La branche des Comtes de Lézay subsiste encore en France et descend directement de Hugues VIIe du nom, Sire de Luzignan, lequel était l’aïeul paternel du Roi Guy-le-Batailleur, de Geoffroy, Comte de la Marche, et d’Amaury de Luzignan, Comte de Jaffa. Cette branche de Lézay qui s’est toujours alliée très-noblement, se trouve aujourd’hui représentée par Léon-Charles-Marie de Luzignan, Comte de Lézay, de Beaugé, de Saint-Thuniac et de Marans en Angoumois, Vidame de Poitiers, Baron d’Aubenauge, de la Ferté-Saint-Julien, de la Vicomterie d’Aunis, de Manissac, de Confolens et autres lieux, Châtelain royal d’Angoulême, Mestre-de-Camp-Général de la cavalerie française, Grand’Croix de l’ordre royal, et militaire de Saint-Louis, Grand’Croix héréditaire de l’ordre souverain de Saint-Jean de Jérusalem de Malte, Collateur héréditaire et Seigneur-Patron de la Commanderie de Nicosie en Chypre, Commandeur-né des ordres militaires et hospitaliers de Notre-Dame du Mont-Carmel et Saint-Lazare de Jérusalem, Nazareth et Bethléem[49]. La lignée du même Comte Guillaume a fourni par les descendans de Foucauld Sire de la Roche, à dater de l’année 1011, jusqu’à nos jours, vingt-huit générations des Sires ou Hauts-Barons de la Rochefoucauld, devenus Vicomtes de Châtellerault dès le XIIe siècle, et successivement Comtes de la Rochefoucauld, Princes de Marsillac, Marquis d’Estissac, de Magnelais, de Louvois, de Surgères, de Séverac, de Blausac, de Barbezieux, de Bayers et de Rochebaron ; Ducs de la Rochefoucauld, de Liancourt, de la Rocheguyon, de Randan, d’Estissac, d’Anville et de Doudeauville ; enfin, Comtes de Roye, de Roucy, de Lifford, de Duretal, de Cousage et de Montandre ; Vidames de Laon, Barons de Verteuil, Pairs de France et d’Irlande, Grands-d’Espagne de la première Classe, etc. Parmi toutes les grandes alliances qui doivent illustrer la généalogie des Ducs de la Rochefoucauld, on doit remarquer particulièrement celles qu’ils ont contractées en 1540 et 1552, avec les deux maisons royales de Luxembourg et de Foix, ainsi qu’avec deux Princesses de la souveraine et brillante maison des Pic de la Mirandole, en 1552 et 1556. Il est encore à noter que le Roi François Ier tenait son prénom du Comte François de la Rochefoucauld, Prince de Marsillac, qui fut esleu pour estre son parrain huict moix après sa naissance, attendeu que le dict Comte estait le parent et l’amy de Monseigneur d’Angoulesme et le plus grand Seigneur du dict pays. — Illustrations successives : – Trois Cardinaux et deux Grands-Aumôniers de France, un Colonel-général de l’infanterie française, un Général des Galères de France, un Genéralissime des Armées de Danemarck. – Trois Grands-Sénéchaux d’Aquitaine, un Grand-Veneur de France, quatre Grands-Maîtres de la garde-robe, dix-neuf Chevaliers de l’ancien ordre du Roi, douze Chevaliers ou Commandeurs de l’ordre du Saint-Esprit et trois Chevaliers de la Toison-d’Or. – Une sorte d’illustration plus populaire est d’avoir produit Melissène de Luzignan, qu’un ancien Trouvère appelé Jean d’Arras, a figurée comme une espèce de Syrène ou de Lamentin prophétique. Melissène ou Mélusine était en réalité la fille aînée du Comte Geoffroy de Luzignan, et de sa première femme Eustachie Chabot, Dame de Vouvent en Poitou. Elle épousa son cousin le Comte Raymond, vers le milieu du XIIe siècle, et l’on voit qu’étant devenue veuve, elle employa tous ses revenus personnels à la reconstruction du château de Luzignan, que Brantôme appelle la plus admirable forteresse antique et la plus noble décoration vieille de toute la France. — J’ai pensé que si je ne vous parlais pas de la Fée Mélusine en vous partant des Luzignan et des La Rochefoucauld, vous auriez sujet de me reprocher ma négligence ou mon ignorance.


CHATILLON-CHATILLON

Origine : — Guy, Nobleber ou Haut-Baron de Chatillon-sur-Marne en 1076, lequel était l’aïeul du célèbre Renaud, Prince d’Antioche, illustré par le poème du Tasse, et dont la fille, Agnès de Châtillon épousa le Roi de Hongrie, Besla II, en l’année 1118. Cette illustre famille a produit notamment un Duc de Bretagne, dans la personne du Bienheureux Charles de Châtillon, surnommé de Blois, lequel était le fils aine de Guy de Châtillon, Comte de Blois, de Dunois, de Vendôme, de Chartres, de Penthièvre, de Soissons, de Meaux, de Saint-Pol et de Guyse, et lequel était l’aïeul au VIe degré du Connétable Gaulcher de Châtillon, Comte de Porcéan qui fut élu Régent de France à la mort du Roi Louis-Hutin. La même famille a contracté huit alliances royales, elle a fourni soit directement, soit par les maisons de France, de Bourgogne et d’Anjou-Sicile ou d’Hongrie, des aïeules à tous les potentats couronnés de race antique ou catholique, car, il est bon de remarquer avec un publiciste de bonne maison, que Toutes les familles de souverains quy sont hérétiques, sont aussy les plus nouvelles, ainsy que les moindres en nobilité de bon aloy. On voit éclater ce beau nom de Châtillon dans toutes les pages de notre histoire et sur tous nos champs de batailles, à dater de la première Croisade et de la guerre des Albigeois jusqu’à la victoire de Berghen. Les hauts-faits de ces formidables et généreux Châtillon sont innombrables ; aussi peut-on dire équitablement que la puissance et les dignités sont la moindre de leurs illustrations. — Leurs descendans ne se trouvent représentés aujourd’hui que par Gaulcher-Gabriel-Marie, Duc de Châtillon, Pair de France et Vice-Roi de Navarre. On appréhende, et non pas sans raison, que la Duchesse d’Uzès ne soit bientôt l’unique et dernier rejeton de ce grand arbre généalogique, de ce Haut et robuste laurier, comme a dit Samuel Guichenon.


CRÉQUY.

Il est toujours embarrassant de parler des siens, Monseigneur ; je vais prendre le parti de faire copier le document qui va suivre qui mentionne à peu près toutes les illustrations de la famille où je suis entrée. C’est à la réserve pourtant de sa grande épée de Connétable et de ses doubles ancres d’Amiral, de ses bâtons fleurdelisés, de ses cordons bleus et des chapeaux rouges. Voici le document en question que nous appellerions à présent un billet de part. Le protocole en est exactement conforme à l’usage du temps et à la réalité des choses.


LETTRE DE CONVOCATION
pour les funérailles
du dernier Duc de Lesdiguières, en 1704[50]

M.

Vous êtes prié d’assister au service qui sera celébré le huit octobre courant en l’église de l’abbaye royale de Saint-Anthoine, pour le repos de l’asme de Très Haut et Très Puissant Seigneur, Monseigneur François de Créquy de Blanchefort de Bonne de Lesdiguières d’Agoult de Vergy de Montlaur de Montauban, Souverain Sire de Créquy, Saint-Pol et Canaples ; Duc de Lesdiguières, de Créquy, de Champsaur, de Retz et de Beaupréau ; Prince de Poix, de Commercy, de Moutlaur et d’Euville ; Marquis et Comte de Joigny, de Blanchefort, de Montauban, de Sault, de Treffort, Montmirail, Amanthon Saint-Sevère-en-Auxois, Saint-Janurin, Tervie, Marines, Ortigues et Castelnau de Roussillon ; Vicomte de Viennois et de Ponthieu ; Vidame d’Embrun, co-Seigneur de Digne ; Duc et Pair de France, Premier Haut-Baron, Premier Pair et Grand Forestier d’Artois ; Grand d’Espagne de la première classe et Ricombre d’Aragon ; Prince Romain ; Despote et Sebastocrate héréditaire de l’Empire d’Orient ; Prince du saint Empire Germanique et Condéparieu du Roy du Portugal ; Commandeur héréditaire des Ordres Royaux et militaires de Calatrava, d’Alcantara, de christ et d’Avys, etc., etc., etc., lequel est décédé en la ville de Modène, en Italie le 19 septembre dernier dans la vingt-troisième année de son âge.


REQUIEM ÆTERNAM DONA EI DOMINE

Monsieur le Cardinal Prince de Soubize voudra bien donner l’absoute, et le Révérend Père Dumas prononcera l’Oraison funèbre du défunct.


MONTMORENCY.

Origine : — Burcard ou Bouchard, qui est désigné comme fils d’un autre Burcard, et qui, vers la fin du Xe siècle, fut institué Seigneur de Montmorency par Étienne, Abbé de la Royale Église de Saint-Denis, de qui relevait féodalement toute cette partie de l’île de France. Titulature héréditaire. Seigneurs et puis Sires ou Barons de Montmorency : depuis l’année 1433, premiers Barons de la chrétienneté, vicomté et prévôté de Paris[51] ; Ducs de Montmorency, de Damville, de Piney-Luxembourg et de Laval ; Princes de Robecq et de Tingry ; Marquis de Morbecq, de Thury, de Magnac et de Boisdauphin ; Comtes de Laval et de Chateaubriand, de Beaumont, de Dammartin, d’Esterre, de Lux et de Boutteville ; Vicomtes d’Aire et Barons de Fosseuxe ; Seigneurs ou Châtelains d’Écouen, de Chantilly, de Marly, d’Attichy, de Montlhéry, de Nivelle, de Lugny, de Courtalain, de Bours et autres lieux. — Ce fut au milieu des orages et des perturbations du XIIe siècle, que la Reine douairière Adélaïs de Savoye, veuve de Louis-le-Gros et mère du Roi Louis-le-Jeune, épousa le Connétable Mathieu de Montmorency, mariage dont il ne résulta pas d’enfans attendu l’âge avancé de cette Princesse[52]. — Les principales alliances de cette maison ont été prises avec celles de Hainaut, de Soissons, de Laval, d’Aragon, de Brienne, de Foix, des Ursins, de Luxembourg de Mecklembourg, de Bourbon-Condé, de la Tour-d’Auvergne et de la Tremoille. Elle avait aussi contracté deux alliances quasi-royales, avec Alme de Normandie, fille naturelle du Roi d’Angleterre Henry Ier, et puis avec Diane de Valois, légitimée de France et fille naturelle d’Henri II. Illustrations successives : – Il est à noter que les Montmorency ont toujours été grands seigneurs, et qu’ils n’ont jamais été grands vassaux. Cette maison si féconde et si constamment favorisée par nos Rois, a fourni dans cinq de ses branches qui s’étaient subdivisées en douze ou quinze rameaux, – un Cardinal, Évêque et Prince de Metz ; un Archevêque-Duc de Reims ; — Vingt-six Grands-Officiers de la Couronne ; savoir, six Ducs et Pairs, un Grand-Aumônier, cinq Connétables et sept Maréchaux, deux Amiraux, un Grand-Maître et deux Grands Chambellans, un Grand-Pannetier, deux Grands-Échansons et un Grand-Forestier de France. — On y remarque aussi quatre Grands-d’Espagne et Princes du Saint-Empire ; six Chevaliers de l’ordre du Saint-Esprit, trois Chevaliers de la Toison-d’Or, et deux Chevaliers de la Jarretière. Cette ancienne et valeureuse famille a toujours fourni d’illustres Capitaines, et sans parler ici du héros de Bouvines en 1214, et du vieux Connétable vainqueur d’Anthies en 1553, qui s’emporta d’indignation patriotique et s’en alla conquérir le Havre-de-Grâce, à l’âge de soixante et dix-huit ans, je vous dirai qu’un des personnages les plus remarquables de cette race guerrière, est, à mon avis, le Maréchal André de Laval qui avait été créé Chevalier par le Roi Charles VII, à l’âge de douze ans, sur un champ de bataille, et qui fut évalué par les Anglais nos ennemis à 24 mille écus de rançon ce quy superéquipolloist à la ranson d’un Roy, d’un Cæsar et d’un Emperier, tant le Roy d’Angleterre avecq sa cour estoient restez en esmoy pour sa haute vaillance.


HARCOURT-HARCOURT.

Origine : — Anquetil Sire de Harcourt et Vicomte d’Évreux en l’année 1024[53]. Ses descendants sont bientôt devenus Comtes d’Harcourt, d’Aumale, d’Elbœuf, de Brionne, de Mortain, de Lislebonne, de Tancarville et de Montgommerry ; Vicomtes de Chatellerault, de Melun, de Bonestable et de Lougey ; Barons d’Olonde, de Beaumesnil, de Carentonne, de Calville, de Noyelles-sur-Mer et de Montreuil-Bellay ; Châtelains royaux d’Honfleur et de Barfleur, Vidames de Rouen, de Lisieux, de Bayeux, de Coutances et d’Avranches ; Commandeurs héréditaires de Renneville ; Connétables et Grands-Chambellans héréditaires de Normandie ; — Comtes de Leicester et de Manchester, de Warwyck, de Boswort et Pairs d’Angleterre, Lords-Barons d’Ellenhal, de Harcourt-Castle et de Saint-Léonard de Windsor ; Grands-Voyers et Forestiers héréditaires d’Angleterre, etc. La branche aînée de cette puissante maison d’Harcourt avait eu l’honneur de s’allier directement à celle de France, en 1359, par le mariage de Jean VIe du nom, Comte d’Harcourt et d’Aumale avec Catherine de Bourbon, fille du Duc de Bourbon Pierre Ier et d’Isabelle de Valois. Elle a pris ses autres alliances avec les Comtes de Ponthieu, de Flandres et de Namur, les Ducs de Gueldres et de Juliers, les Comtes de Dunois, de Laval et d’Alençon, un souverain Duc de Lorraine en 1471, une héritière de Melun, Comtesse de Tancarville et de Parthenay-l’Archevêque en 1177 ; encore, avec les illustres maisons de Rohan, de Coucy, d’Arpajon-Lautrec, de Lénoncour, de Crouy, de Lamark-Bouillon, Chabot, de Créquy, d’Aubusson, Goyon de Matignon, d’Espinay-Saint-Luc, de Montmorency et de Lorraine-Guyse. — Illustrations successives : La branche Française et son rameau d’Angleterre ont produit un Cardinal-Primat et Légat du Saint-Siège en 1240, un Patriarche de Jérusalem en 1424, un Patriarche d’Antioche Archevêque de Narbonne en 1427. Un Grand-Sénechal de France, un Grand-Amiral et trois Maréchaux de France ou d’Angleterre, un Grand-Queux et Grand-Échanson de France, un Grand-Écuyer-Tranchant du Roi Charles VIII et vingt-huit Chevaliers des ordres royaux en ces deux pays. L’auteur de la vie d’Isabelle de France, sœur de Saint-Louis, était la Vénérable Agnès d’Harcourt, Abbesse de Longchamps-sur-Seine en 1289. Voilà ce que j’ai vu sur un manuscrit de M. de la Vallière, où cette illustre et docte personne a mis en marge qu’elle était sœur de Jehan de Harcourt ; Évêque de Coustances, ainsy que de Guy de Harcourt, Évếque de Lizieulx, lez quels estoyent filz de Messire Jehan de Harcourt et d’Elbœuf surnommé le Preud’homme, lequel avoy suivit le sainct-Roy Loys ez guerres d’oultre mer en 1248. — Je trouve que d’avoir produit une fille de qualité qui a fait un bon livre au XIIIe siècle, est une distinction qui peut entrer en ligne de compte.


MAILLY.

Origine : — Humbert de Mailly Comte de Dijon, on voit contracter avec son petit fils, Wauthier, Sire de Mailly en 986, et qui disputa les armes à la main pendant quatorze ans le droit d’hérédité salique et la possession au Duché de Bourgogne aux Rois Hugues-Capet et Robert-le-Pieux. Titulature héréditaire et substitué pour les deux branches de Nesle et d’Haucourt : — Sires de Mailly par la grâce de Dieu, Marquis de Nesle et Premiers Marquis de France ; Princes d’Orange, de l’Isle-sous-Montréal, de Neufchâtel et de Rubemprey ; Duc de Mailly-d’Haucourt ; Marquis de Mailly en Boulonnais, de Montcavrel, d’Haucourt, d’Urfé, d’Armilly, du Quesnoy, de Villedieu, d’Hallescourt, de Menneville et de St.-Michel ; Comtes de Mailly-Rayneval, d’Agimont, d’Hesucque en Àrtois, de Baurevoir et de Bernon-le-Vidame ; Vicomtes de Melun, de Montéjan, d’Eps en Tardenois, de Plainval et de Monstrelet ; Grands-Senéchaux héréditaires et Grands-Forestiers de Vermandois ; Grands-Croix nés de l’ordre de Malte, et Premiers Chanoines d’honneur en l’église cathédrale d’Elne, aujourd’hui Perpignan. On pourrait joindre à ces hautes qualifications, celles de Barons, Châtelains et Seigneurs Haut-justiciers d’Arvilliers, de Conty, d’Orsigno et cætera, car il y aurait dix-sept cent vingt-trois fiefs nobles à vous dénombrer, seulement dans la mouvance du Marquisat de Nesle[54]. Parmi les grands noms qui fournissent leurs alliances, on remarque ceux d’Amiens, de Coucy (répété cinq fois), de Nesle et de Créquy (trois fois répété), d’Ailly, d’Astarac, de Bourbon-Rubemprey, de Laval-aux-épaules, de Bournonville, de Monchy-Montcavrel (ou d’Hocquincourt), de Coligny-Châtillon, de Bauffremont-Listenois, de Polignac, de Bailleul-d’Écosse, de Melun, de Gand-itain XIV, de Crouy-Solre, d’Aspremont, de Joyeuse, de Ghistelles, d’Urfé-Lascaris, Gouffier, de Craon-Châteaudun, Fernandez de Cordoue, de Berg-op-Zoom, de Montmenrency, de Nassau, de Roye-Roucy, de Fiennes, de Saveuse, de Vintimille, de Brancas Lauraguais, du Cambout de Coislin, et de Narbonne-Pelet. — C’était, dans la maison de Mailly que l’illustre Gonsalve de Cordoue, surnommé le Grand-Capitaine, avait marié l’aîné de ses petits-fils. Il est à remarquer également que c’est dans la maison de Mailly qu’on a vu s’éteindre les antiques et très-nobles maisons de Coucy, de Cotigny-Châtillon et de Lascaris-d’Urfé, Illustrations successives : — Les Sires de Mailly jouissaient d’une puissance féodale et d’une sorte d’indépendance qui résultait peut-être de leur origine souveraine et qui confère une illustration particulière à leurs descendans. Leur chef salique était intitulé par la grâce de Dieu : on a déjà dit que leurs ancêtres avaient guerroyé contre deux Rois de France ; et l’on voit dans tous les documens des Croisades aux temps de Philippe-Auguste et de Saint-Louis que les Sires de Mailly s’y faisoient toujours suivre et servir par un si grand nombre de Chavaliers, leur vassaulx, Écuyers et autres subjects de les estat, sous troix bannières, qu’on auroit dict l’ost d’un Comte de Flandres ou de Champaigne, et tellement qu’ils touschoient du Roy la mesme pension que les deux Connestables de France et de Hyérusalem. Nos Rois leur ont toujours donné le titre de Cousin. François Ier déclara par lettres-patentes, en 1533, que René de Mailly, chef de cette maison, était le proche parent du feu Roi Louis XII. Et l’on voit qu’un oncle paternel du même René, c’est-à-dire Nicolas de Mailly, Comte d’Agimont et Grand-Maître de l’artillerie de France qu’il commandait à la bataille de Cérisolles en 1544, avait été le filleul du même Louis XII et son premier Chambellan. Cette illustre et puissante race a produit un Régent du royaume, et c’est la seule famille qui puisse arborrer la même couronne que nos princes du sang-royal. Vous n’ignorez pas que Jean de Mailly fut surnommé l’Estandart en signifiance de la haulteur et l’esclat de ses prouesses. — Au milieu de ses bannières de la Croisade, et de ses Pennons du Temple, et des Gonfanons royaux qu’elle a portés ou guidés dans toutes nos batailles et pendant plus de huit cents ans, Monseigneur, vous pourrez voir dans les trophées nobiliaires de cette maison, trois Couronnes ducales avec des colliers du Saint-Esprit, le chapeau d’un Cardinal-Archevêque et les bâtons d’un Maréchal de France ; mais son plus bel insigne héraldique est assurément cette couronne à sept fleurs-de-lis dont elle est en possession pour avoir exercé la Régence, et dont elle a toujours timbré ses armoiries depuis l’année 1410.


LEVIS de MIREPOX, de LAUTREC, de VENTADOUR et de CHATEAUMORAND.

Origine : — Milles D’Auxerre, Sire de Levis en Auxerrois et Châtelain de Levis en Hurepoix, lequel comparait en l’année 1045, dans une Charte où Guillaume Comte d’Auxerre, avec Robert, Évêque d’Auxerre et frère du Comte Guillaume, lui donnent les qualités de cher fils et de cher neveu[55]. On pense avec raison que Miles d’Auxerre était l’aïeul paternel de Guy Sire de Levis qui milita si puissamment contre les Albigeois, et qui a transmis à ses descendans avec la suzeraineté des ville et pays de Mirepoix, la dignité de Maréchal de la foi qu’ils ont toujours conservée depuis le XIIe siècle. Voilà tout ce qu’il y a de plus assuré sur l’origine et l’extraction de ces glorieulx et religieux Barons de Levis ou Levq, Mareschaulx héréditaires des armées de la Foy, et contemporrains des pemiers temps de nostre monarchie. Il est à noter que le respect des peuples et les simplicités dévotieuses du moyen-âge avaient été chercher pour eux une origine sacrée dans la tribu sacerdotale, en faisant remonter leur premier berceau jusque sous la tente de Jacob. Tradition touchante mémorable et doux résultat de leurs vertus patriarcales et de la vénération populaire. Les descendans de Guy, premier du nom, Sire de Levis, de Vitry, de Marly, de Mirepoix, Montségur et Florensac, ont été qualifiés successivement Ducs de Ventadour, de Levis, de Damville et de Mirepoix, Princes de Maubuisson, Maréchaux héréditaires de la Foi, Grands-Sénéchaux héréditaires de Carcassonne et de Béziers ; Pairs de France et Grands d’Espagne ; Marquis, Comtes et Vicomtes d’Annonay, de Châteaumorand, de Valromey, de Léran, de Poligny, de Villars, de Charlus, de Caylus, de Lautrec, de Lomague et de Terrides. — Entre autres alliances également bien assorties à l’antiquité de son origine et la grandeur de ses établissemens, la maison de Levis s’est alliée directement en 1286 avec la Princesse Constance de Foix, laquelle était l’héritière du royaume d’Aragon, du royaume de Mayorque, de la principauté de Viane et du comté de Barcelonne. On trouve parmi ses illustrations un Cardinal et sept Archevêques-Patriarches ou Primats, un Grand-Maître de l’ordre de Saint-Lazare. — Deux Maréchaux et quatre Pannetiers de France ; des Gouverneurs de Provinces et des Lieutenans-Généraux en nombre infini ; vingt-deux Chevaliers de l’Ordre et huit Chevaliers des deux ordres du Roi depuis la création du Saint-Esprit. (Hélas, mon Dieu ! j’allais oublier que ma tante de Ventadour avait été Gouvernante de Louis XV, en fait d’illustration capitale. Ses mâne en seraient tellement courroucés que j’en éprouve une appréhension mortelle en réminicence de toutes ses gronderies. Ce serait certainement la plus implacable de toutes les ombres aristocratiques à qui je pusse faire un passe-droit !)


BEAUVAU-CRAON.

Origine : – Foulques d’Anjou, Sire de Beauvau qui comparaît dans une charte datée de 986, où l’on voit qu’il était proche parent consanguin de Geoffroy, Comte d’Anjou, surnommé Grisegonelle. Lequel Geoffroy Ier était le quatrième aïeul du Comte Geoffroy d’Anjou, cinquième du nom, qui fut surnommé Plantagenet, et dont les descendans ont porté la couronne royale d’Angleterre depuis l’année 1154 jusqu’en 1485. Titulature héréditaire : — Le vingt-troisième descendant en chef du même Foulques-d’Anjou est aujourd’hui Charles-Just, Prince de Beauvau, de Craon et du Saint-Empire Romain, Marquis de Harouel el Grand-d’Espagne de la première classe, Maréchal de France et Chevalier des Ordres du Roi, Capitaine de ses Gardes-du-Corps et Gouverneur de Provence[56]. Alliances : la maison de Beauvau est la seule famille française qui ait eu l’honneur de fournir directement une aïeule à la filiation de nos Rois. Ce fut par le mariage d’Isabelle, fille de Louis Sire de Beauvau, Chevalier-Banneret et Grand-Sénéchal d’Anjou, avec le Prince Jean de Bourbon, Comte de Vendôme en 1454. De ce mariage étaient provenus huit enfans, dont l’aîné forma la souche des maisons royales de France, d’Espagne et des Deux-Siciles ; ladite Isabelle de Beauvau, Comtesse de Vendôme, de la Marche et de Castres, ayant été la trisaïeule d’Antoine de Bourbon-Vendôme, Roi de Navarre et père de votre aïeul Henry-le-Grand. La maison de Beauvau tire encore un nouveau lustre du beau nom de Craon, dont elle est devenue l’héritière. Les chroniqueurs Angevins ont enregistré que Jeanne de Craon, femme du Grand-Sénéchal d’Anjou, Pierre de Beauvau, se trouvant en péril de mort pour ne se pouvoir délipvrer de son fruict sans en risquer la perte, cette courageuse mère se fit ouvrir les entrailles et paya de sa vie celle de son fils. Elle avait demandé, seulement, qu’il écartelât ses armoiries avec celles de Craon, et que la postérité de son enfant fût obligée de le faire à perpétuité, ce qui s’est exécuté jusqu’à nos jours avec une sollicitude attentive, et religieusement, pourrait-on dire, en observant que ce n’est pas toujours la coutume à l’égard de ces sortes d’obligations surannées. Sans parler ici de leur Grand-Connétable de Sicile et de tous leurs Grands-Officiers d’Anjou, de Provence et de Lorraine, les Princes de Beauvau sont principalement illustres par la bravoure et la fidélité de leurs ancêtres. L’histoire a particulièrement conservé les noms du Chevalier-Banneret qui fut tué sous la herse de Ptolémaïs, en 1223 ; du Connétable René de Beauvau qui conquit le royaume de Naples et qui commandait la phalange Angevine au milieu du XIIIe siècle ; du Comte Jean de Beauvau, son fils, dont il est fait mention dans toutes les chroniques du temps, ainsi que dans l’histoire de Jéhan de Saintré ; et puis, c’est un Louis, Sire de Beauvau, dont Charles VII se mit à pleurer la mort, immédiatement après la bataille de Castillon qu’il avait gagnée ; on trouve ensuite un jeune Alophe de Beauvau avec René son frère, qui furent armés Chevaliers par Louis XII et reçurent de lui l’accolade royale sur le champ de bataille d’Agnadel ; enfin, on voit paraître avec le même éclat dans cette belle généalogie, le vieux Seigneur de Trembblecourt, et le jeune Alexandre de Beauvau qui fut surnommé par nos grenadiers le Comte sans peur, et qui mourut au siége de Prague en 1742. Le Prince Charles, aujourd’hui Maréchal de Beauvau, n’a point démenti l’exemple de son frère, et tout le monde connaît cette action d’éclat qui lui a fait accorder la croix de Saint-Louis à l’âge de dix-neuf ans. J’aurais voulu vous parler aussi de ce Comte Louis de Beauvau que notre Roi Louis-le-Juste enviait si jalousément et si tristement aux Ducs de Lorraine ; mais il faut savoir se restreindre, et j’en resterai là.


D’ALBERT DE LUYNES ET D’AILLY
DE CHAULNES.

Origine : — Alberto de’gli Alberti de Catenata Chevalier-Lauréat, Gonfalonier de la Justice et Prieur de la Liberté de Florence en 1358, lequel était reconnu pour extrait des anciens Comtes Alberti d’Arezzo, et lequel Gonfalonier de Florence était incontestablement le trisaïeul d’Honoré d’Albert ou d’Alberti, Seigneur de Brantes, de Luynes, de Cadenet, de Mornas-en-Provence, et père du Connétable de Luynes[57]. — Titulature héréditaire : — Ducs de Luynes, de Chevreuse, de Luxembourg, de Piney, de Pecquigny, de Chaulnes et de Montfort ; Princes de Tingry, de Neufchâtel, de Walongin de Grimbergh et d’Orange ; Comtes de Tours, de Dunois, de Châteaufort, de Noyers et de Ligny ; Marquis de Dangeau ; Vidames d’Amiens ; Barons de Montigny, d’Ailly, de Renneval, de Longueville en Condomois, de Brantes et de Cadenet-lez-Yssarts, de Saint-André-d’Oleiragues, d’Alost et de Montdragon ; Pairs de France et Nobles Toscans, Grands d’Espagne et Princes du Saint-Empire. — Cette noble famille avait pris ses premières alliances en arrivant en France avec les anciennes maisons de Sarratz, de Bernis, de Ségur, de Rodulf-Limans, de Beziers Saint-Julien, de Bagnols et de Montdragon-Sabran. Ses autres alliances ont été fournies par les illustres maisons de Rohan-Montbazon, de Bretagne-Avangour, de Berghes, de Bournonville-Hénin, d’Ailly-le-Vidame, de Montmorency, de Levis-Charlus, de Bourbon-Soissons, d’Egmont-Pignatelli, de Luxembourg, de Lamark et de Lorraine. — Illustrations successives : — Un Connétable Duc et Pair, Chancelier-Garde-des-Sceaux et Grand-Fauconnier de France, lequel avait Henri IV pour parrain, et lequel avait été nourry premier Page de la Chambre du Roi, son fils, quy se confiait à luy trez uniquement et trez justement, nous dit Aubéry, quoi qu’il n’aimât pas la faction ni la famille Albertines. — De plus, un Cardinal, Archevêque et Primat, un Feld-Maréchal-Géneral, Grand-Écuyer et Prince de l’Empire, un Maréchal et deux colonels-Généraux des armées françaises, une Surintendante de la maison de la Reine, trois Grands-Fauconniers de la Couronne et dix Chevaliers des Ordres du Roi. — Chérin dit toujours, avec raison, qu’un Chef de la maison de Luynes est au premier rang des plus grands Seigneurs de l’Europe, à raison des dignités, des alliances et des distinctions qu’on trouve accumulées depuis deux cents ans dans cette illustre et puissante famille.


CRUSSOL D’UZÈS, D’AMBOISE ET
De MONTAUSIER.

Origine.Jehanbastet, ou Jean-Baptiste, Seigneur de Crucssol et Coseigneur de Belcastel en 1282, lequel avait pour fils puîné Geraud de Crussol, Patriarche d’Antioche, Archevêque de Tours, Évêque d’Uzès, de Valence, de Gap et de Die. – Titulature héréditaire : — Comtes de Crussol et Vicomtes d’Uzès en 1526 ; Ducs et Pairs d’Uzès en 1572 ; Princes de Soyou Marquis de Florensac, de Saint-Sulpice et de Montsalez ; Comtes d’Amboise, de Lestrange, de Levilly, de Montfort, d’Aubijoulx et de Montausier ; Vicomtes et Barons de Privas, de Castelnau de Salles et des États de Languedoc. C’est après l’extinction des Ducs de Nevers, de la maison de Gonzague, des Ducs de Guyse, de Joyeuse, de Melun, de Montmorency, de Retz, de la maison de Gondi, de Roannais, de la maison de Gouffier-Bonnivet, etc., que les Ducs d’Uzès sont devenus, par effet de ces extinctions, les doyens de la Pairie laïque, et non pas les premiers Pairs de France, en vérité, car on ne peut reconnaître en cette qualité que l’Archevêque-Duc de Reims, et pendant les vacances de ce grand Siège Épiscopal, l’Évêque-Duc de Laon, deuxième Pair ecclésiastique de France. La maison de Crussol a produit douze Grands-Officiers de la Couronne de France à savoir huit Ducs et Pairs, trois, Grands-Pannetiers, un Grand-Maître de l’Artillerie, et parmi les Chevaliers des Ordres, un Commandeur du Saint-Esprit à la première création. Cette illustre maison Ducale a fourni sept Chanoines à la Cathédrale de Strasbourg, ce qui prouve assez la noblesse et la pureté de ses alliances.


CROUY DE SOLRE ET D’HAVRÉ.

Origine : — Marcus ou Marcel, Baron d’Araines et Sire de Croy ou plutôt Crouy, qui fait acte de partage avec son oncle Henry Sire de Pecquigny et Vidame d’Amiens, en l’année 1184. – Les Qualifications héréditaires de cette maison qui n’est pas moins illustre en Espagne, en Allemagne et en Italie qu’en France, ont été successivement Sires de Crouy, Barons d’Araines et de Lybons, Burgraves de Gervelinges et de Bourbourg ; Comtes de Guînes, de Réthel et de Porcéan ; Princes de Chimay, Ducs d’Areschot, de Havré, de Crouy-sur-Somme et de Soria ; Princes de Guidona, de Solre, de Newgart et de Massovie ; Marquis de Roubais, de Renty de Wailly, de Falcas, d’Ortès et de Mondéjar ; Comtes de Rœux, de Molembais, de Chiesvres, de Buren, de Fontenoy, de Méghem, de Beaurain, de Millendouck et de Priégo ; Châtelains héréditaires de Mons, Vicomtes de Langles et Souverains Seigneurs de Fénéstranges ; Princes Romains ; Princes et Maréchaux héréditaires du Saint-Empire ; Grands des Espagnes et Ricombres de Castille à la création de l’Empereur Charles-Quint ; Condéparients de Portugal ; Premiers Pairs et Grands-Veneurs héréditaires de Hainaut ; Portes-glaive du Saint-Office, en Espagne ; Commandeurs-nés des Ordres militaires et hospitaliers de Calatrava, d’Alcantara, de Christ et d’Avis. — On voit les Sires de Crouy s’allier, dès l’origine, avec les sœurs ou les héritières des Vicomtes de Soissons, les Vidames d’Amiens, les Barons de Renty et les Sires de Craon : plus tard, on les voit faire alliance à plusieurs reprises avec les maisons royales de Lorraine et d’Aragon, de Bavière, de Luxembourg, de Bourgogne et de Foix-Candale. Ensuite, on voit éclater, dans la filiation des Princes de Crouy, les beaux noms de Poméranie, de Nassau, de Hesse-Darmstadt, de Furstemberg, des Rhyngraves de Salm, de Horn, de Melun de Montmorency, de Mailly, Lanti-de-la-Rovère et Ximénès d’Arissa. — Le parrain de l’Empereur Charles-Quint était Charles de Crouy, Prince de Chimay, lequel était filleul de l’Empereur Maximilien Ier. — Parmi les hautes distinctions qui sont à remarquer dans la généalogie de Crouy, on trouve un Grand-Maître de France et deux Maréchaux de Bourgogne ; un Cardinal, Archevêque de Tolède et Primat des Espagnes ; un Grand-Chancelier du royaume de Castille, et plusieurs autres Grands-Officiers des Couronnes de France, d’Espagne et de Germanie. Pour donner une juste idée de la prodigieuse illustration de la maison de Crouy, il est suffisant de faire observer qu’elle a produit trente et un Chevaliers de la Toison-d’Or, c’est-à-dire un nombre égal à celui des deux maisons de Bourgogne et d’Autriche.


Avis de l’Éditeur Il y a, dans le nombre des feuillets de ce cahier manuscrit, une lacune de huit à neuf pages où, d’après le sommaire indiqué par l’auteur, on aurait dû trouver, dans le même ordre de leurs illustrations et nullement dans celui de leur ancienneté, les articles..


De ROCHECHOUART-MORTEMART.
CHABOT de JARNAC, et de ROUAN.
De BÉTHUNE-SULLY.
De CAUMONT LA FORCE.
De GONTAUT BIRON.
De CLERMONT-TONNERRE.
De COSSÉ-BRISSAC.




BAUFFREMONT.

Origine : — Souverain Sire de Bauffremont ou Beffroymont, lequel est nommé dans une Bulle de l’Empereur Conrad en l’année 1034, ainsi que dans une décrétale du Pape Jean XIX en 1035. Il appert d’un rescrit de Philippe-le-Hardi que dès l’année 1283, le Roi de France (ainsi que les Ducs de Bourgogne, de Lorraine et de Brabant) accordait au Sire de Bauffremont la prénoble qualification de Consanguineus noster charissimus. — Titulature héréditaire : — Sires et Comtes de Bauffremont, de Charny, de Montfort et de Mirebeau ; Marquis d’Arc-en-Barrois, de Listenois, de Senecey, de Meximieux, de Clairvaux et de Marnay ; Comtes et Barons de Bourlemont, de Charmes, de Randan, de Marigny, de Salins et de Scey-sur-Saone, Princes du Saint-Empire Romain, Grands-Baillifs-d’Épée d’Aval et d’Amont au Comté de Bourgogne, et Commandeurs-nés de l’ordre Souverain de Saint-Jean de Jérusalem de Malte. — Principales alliances : — Avec les maisons de Fontenoy, de Choiseul, de Bourgogne, de Brichanteau de Nangis, de Vienne, de Watteville, de Mailly, de la Rochefoucauld, de Foix, de Courtenay, de Quélen de la Vauguyon, etc. Ce fut en 1712 que Louis de Bauffremont, Marquis de Listenois, prit alliance avec Hélène de Courtenay, la dernière princesse et l’unique héritière de cette famille Impériale issue directement du Roi Louis-le-Gros, par son septième fils Pierre de France, Sire de Courtenay, de Montargis et de Charny, en 1152. — Illustrations successives : — Un Maréchal de Bourgogne, deux Présidens de la Noblesse de France aux États-Généraux du Royaume en 1588 et 1614, un Grand-Prieur de France pour l’ordre de Rhodes en 1386 ; un nombre infini de grands-capitaines et d’illustres négociateurs (il ne faut pas oublier ici la célèbre Duchesse de Randan, Surintendante et Gouvernante du Roi Louis XIV) ; enfin, plusieurs Chevaliers du Saint-Esprit et sept Chevaliers de la Toison-d’Or ; mais il est encore a considérer que c’est à partir de Pierre de Bauffremont, Comte de Charny, qu’on voit inscrit sur la première liste de ces Chevaliers, à la création de l’ordre de Bourgogne, en 1430. — Henry de Bauffremont, Comte de Senecey, était certainement un des plus savans publicistes et des écrivains les plus distingués du XVIIe siècle. C’était celui dont la fille unique avait épousé Gaston de Foix, le dernier de la royale et valeureuse maison de Grailly.


NARBONNE-PELET.

Origine : – Manfred, Vicomte et souverain de Narbonne, qui comparaît avec sa femme Adétaïs et leur oncle Emmerik, Archevêque de Narbonne, dans une charte datée des Kalendes de mars, en l’an du salut 910. — Qualifications héréditaires : — Par la Grâce de Dieu, Vicomtes des Métropole et Cité, Viguerie, Campanies et pays de Narbonne ; Proconsuls des Gaules, Advoués, Protecteurs et Patrons des IV Évêchés ; — Comtes et Captals de Melgueil, de Maguelonne, d’Alais et de Sostamion ; Princes de Zanthe, Amiraux de Jérusalem et de Syrie ; — Vicomtes et Barons de Salgas, Fontanès, Vicq, Montmirat, Combas, Montlésan Mauressargues et autres lieux ; Viguiers et Châtelains royaux de Sommièvres ; Vidames de Mende, etc. — Bernard de Narbonne, surnommé Pelet à cause de son mantel tranché de menu vair et de blanche hermine, était le père de cet illustre Raymond Pelet Comte de Melgueil et d’Alais, dont tous les historiens des Croisades, et notamment Guillaume de Tyr, ont exalté de concert et comme à l’unisson, la vaillance et la beauté, la piété, la puissance et la magnificence. On supposerait que tous les écrivains du Gesta des per Francos auraient été les clercs-historiographes ou les troubadours de ce grand Comte Raymond qui m’apparait toujours comme une sorte de héros mythologique. — Il est à propos d’observer ici que Raymond de Narbonne, premier Comte de Melgueil et père de Bernard, surnommé Pelet, avait cédé la Vicomté de Narbonne à Bérenger, son second frère, et c’est de ce même Bérenger qu’était issue la Vicomtesse Ermessinde, héritière de Narbonne, laquelle épousa vers l’année 1190, un grand Seigneur espagnol appelé Manrique de Lara. Il est certain que leur postérité s’est éteinte avec Guillaume de Lara Vicomte de Narbonne et troisième du nom, lequel était mort sans enfans en 1424, après avoir légué la possession de Narbonne à son frère utérin qui se nommait Pierre de Tannière, et qui vendit ladite Vicomté de Narbonne à Gaston Comte de Foix en 1442. Voilà ce que j’ai fait rechercher et ce que j’ai pris la peine de vérifier avec toute l’exactitude possible, ainsi je ne comprends pas comment le Comte Louis de Narbonne-Lara pourrait en sortir ? Dans les derniers temps, et dans cette grande maison de Narbonne-Pelet, dont on voit si clairement la haute origine et l’antiquité prodigieuse, il ne parait pas qu’on ait ambitionné d’autres distinctions que celles qu’un gentilhomme peut obtenir à la pointe de son épée. On dirait une vieille dynastie qui se tiendrait à l’écart depuis trois cents ans, avec une dignité froide et peut-être dédaigneuse ? Toujours est-il que parmi tous ces nobles et valeureux enfans des derniers Souverains d’Alais et de Melgueil, c’est tout au plus si l’on a vu scintiller de temps en temps, la mitre d’un Archevêque ou les trophées d’un collier du Saint-Esprit. Les couronnes ducales et les manteaux d’hermine aujourd’hui sont appliqués sur la postérité des écuyers-poursuivans ou des maîtres-des-requêtes.


BEAUVOIR DE GRIMOARD DU ROURE.

Origine : – Guigo-Grimoard, Sire de Beauvoir du Roure et de Montbel, lequel est nommé dans un acte de l’année 1104, avec sa femme Esplandine de Châteauneuf, Baronne de Randon, Grisac, BelleGarde et Bédorèze en Vivarais. — Qualifications héréditaires : — Marquis de Grisac, de Montlaur, de Combalet-sous-Fleurance et de Lonville au pays Chartrain ; Comtes du Roure, de Saint-Remèze et de Beaumont-Brison, Barons de Randon, de Barjac, de Saint-Florens, des Vans, des Baulmes, d’Aignèze, de Largentière, de Bonneval, et trois fois Barons des États de Languedoc. — C’est la branche issue de Guigo du Roure, deuxième du nom, qui a produit en Italie les Ducs d’Urbin, Comtes de Montefeltro, d’Urbanéa, de Sinigaglia, de Pezaro, de Cagli-Saint-Pierre et Princes du Sacré Palais. La postérité de ces Grands-Vassaux romains n’ayant fini qu’en 1694 dans la personne de Julie-Victoire-Marie du Roure de la Rovère, Grande-Duchesse de Toscane, et veuve de Ferdinand de Médicis, deuxième du nom. Cette illustre maison s’est alliée, par sa branche française, avec celles de Châteauneuf-Randon, d’Alègre-Tourzel, de Joyeuse, de la Tour-d’Auvergne, de Sabran, des Porcellets, de Créquy, de Polignac, de Caumont-la-Force, de Laval-Montmorency, de Gontaut-Biron, d’Ornano, d’Albert de Luynes, d’Adhemar de Monteil et de Baglioni. — Une illustration particulière à cette famille française est d’avoir fourni trois, Souverains-Pontifes à l’Église Romaine c’est à savoir le Pape Urbin V, Guillaume du Roure-Grimoard, élu en 1362, et mort en 1370 ; le Pape Xiste IV, François du Roure ou del Rovère, exalté Souverain-Pontife en 1477 ; et finalement le Pape Jule II, qui fut couronné le 6 octobre 1503, et mourut en 1415. La maison du Roure a produit par ses deux branches de France et d’Italie, cinq Cardinaux de la Sainte-Église Romaine, un Patriarche d’Alexandrie, un Prieur-Général de l’ordre des Chartreux un Comte du Gévaudan pour le Roi S. Louis, un Gonfalonier du Saint-Siège appostolique, un Vice-Roi de Sicile et Gouverneur de Naples, un Souverain-Précepteur d’Italie, Grand-Amiral de l’ordre de Rhodes ; trois Cheftaines de huit cents lances nobles, et quatre Généraux des batailles, un Exarque de Basilicate, un Gouverneur de Rome et dix-sept Chevaliers des Ordres Pontificaux ou Royaux du Précieux-Sang, de Christ et d’Avis, de Saint-Étienne de Florence, de Saint-Michel de France et du Saint-Esprit.


LA GUICHE DE SAINT-GÉRAN ET
DE SIVIGNON.

Origine : – Renault, Seigneur de la Guiche en l’année 1198, lequel on retrouve pourvu de la qualification de Chevalier en 1250. – Titulature héréditaire : — Seigneurs et Comtes de La Guiche, Marquis de Saint-Géran de la Palice, de Sivignon, de Martigny, de Jaligny, de Chaumont en Charollois, et de Noyers en Briennoys. Cette ancienne et très-noble famille a pris ses alliances avec celles de Damas, de la Baume-Montrevel, de Franchelins, de Vienne, de Choiseul, de Montmorin, de Lastic-Saint-Jal, de Pompadour, de Chabannes-la-Palice, de Daillon du Lude, de Goyon-Matignon-Torigny, de Valois d’Angoulême, de Schomberg, d’Albon, de Coligny, de Tournon, de Laval-aux-Épaules, d’Espinay-Saint-Luc, de Levis-Ventadour, de Varambon-Cusance, et de Bourbon-Verneuil. On voit parmi les illustrations de la maison de la Guiche, un Maréchal de France en 1619 ; un Maréchal et Sénéchal de Bourbonnais et d’Auvergne ; un Grand-Maître de l’artillerie Gouverneur-Général de Lyon, du Lyonnais, Forez, Beaujolais et Mâconnais, pendant la meilleure partie du XVIe siècle. On y trouve aussi d’illustres négociateurs, Pierre, Sire de la Guiche et Grand-Bailly d’Épée d’Autunois, de Bresse et de Mâcon, fut presque toujours accrédité par les Rois Louis XI, Charles VIII, Louis XII et François Ier en qualité d’Ambassadeur de France, à Rome, en Espagne et en Angleterre. Gabriel de la Guiche, Évêque de Mirepoix et d’Agde, était Ambassadeur de France auprès du Saint-Siège Apostolique en 1552 ; enfin, Bernard de la Guiche, Comte de Saint-Géran, Chevalier des Ordres du Roi Louis XIV et son Ambassadeur ordinaire à la Cour de Londres, était, suivant l’expression d’un homme expérimenté dans la diplomatie (le Bailly de Froulay), le modèle accompli d’un grand Seigneur du grand siècle et d’un Ambassadeur du grand Roi..

N. B. On n’a pas à sa disposition le surplus de ce curieux document. Le Libraire-Éditeur a l’espérance de se procurer en Normandie la suite et le complément du présent travail, qui concerne et ne saurait manquer d’intéresser un si grand nombre d’anciennes familles. Si la personne qu’il a chargée de sa négociation a le bonheur de réussir, il ne manquera pas d’en informer les souscripteurs aux Souvenirs de Créquy, dont la détermination n’en restera pas moins tout-à-fait libre et facultative à l’égard de ces volumes supplémentaires et complémentaires.

H.-L DELLOYE
Libraire-Éditeur

DES PRINCIPALES FAMILLES
qui se sont éteintes.
Après la rédaction de Tableaux précédens.



De Lénoncour, éteinte en 1776.
De Baudéan-Parabère, en 1777.
De la Baume-Montrevel, en 1778.
De Clisson, en 1779.
De Villars, en 1782.
De Vienne-Listenoys, en 1783.
De Rieux-Bretagne, en 1783.
De Poitiers, en 1784.
De Néréstang, en 1784.
De Bullion, en 1785.
De Chatillon-Chatillon, en 1786.
Du Guesclin, en 1786.
De Gouffier, en 1786.
Fouquet de Bellisle, en 1787.
De Senneterre, en 1788.
De Clermont-Gallerande, en 1789.
Desmarets de Maillebois, en 1789.
De Montgommery en 1789.
Potier de Gèvres et de Novion, en 1786 et 1789.
De Bassompierre en 1790.
De Neuville de Villeroy, en 1790.

D’Egmont-Pignatelli, en 1793.
D’Estaing, en 1793.
De Froulay de Tessé, en 1793.
De Mesme d’Abaux, en 1793.
De Maupeou D’Ableiges, en 1793.
Le Clerc de Buffon, en 1793.
De Beaujeu, en 1793.
De Roquelaure-Biran, en 1793.
De Joyeuse, en 1793.
Du Chastelet-Lorraine, en 1793.
De Saint-Mauris de Montbarey, en 1793.
Bruslard de Sillery-Genlis, en 1793.
De Pons, en 1793.
De Luzignan, en 1793.
De Riquetty de Mirabeau, en 1796.
Phélippeaux de Pontchartrain, en 1796.
Mancini de Nivernais, en 1797.
De Wignerot-d’Aiguillon, en 1800.
De Créquy, en 1801.
De Béthune-Sully, en 1802.
De Rosset de Fleury, en 1805.
De Béthune-Charost, en 1807.
De Gand-Vilain XIV, en 1809.
De Guînes-Soastres, en 1808.
De Marbœuf d’Aché, en 1809.
De Pardailhan d’Antin, en 1810.
De Lorraine d’Elbœuf, en 1817.
De Wignerot du Plessix-Richelieu, en 1822.
De Coucy, en 1823.
De Beauvilliers-Saint-Aignan, en 1825.
Reignier de Guerchy, en 1825.
De Vassé, en 1827.

  1. On appelé assez improprement ces quatre familles les Grands-Chevaux de Lorraine ; et voici quelques vers de Jean Perrin qui peuvent donner la clef de cette appellation vulgaire :

    Chastellet et Lenoncourt,
    Lignéville et Haraucourt.
    Quy chasqu’ung t’aultre équyvalle
    En seigneurie capitalle,
    Sont tenuts suffyzamment
    Pour extraicts anticquement
    De nostre race ducalle ;
    D’où vient quy sont appelliez
    Grands chevalz, ou chevalliers
    De noblesse sanz egalle, etc.

  2. Il en subsiste encore un rameau dans les Pays-Bas qui porte le nom de Brinen. et qui est issu d’Érard de Brienne, Sire de Rameru, en 1267 par Thierry, Châtelain de Brienen en Gueldres, lequel avait épousé Marie de Lynden, en 1336, et desquels sont provenues les trois branches de Brienen Guesselt, de Grootelindt, et de Loëwendaël, encore existantes. (Note de l’Éditeur.)
  3. On dit aussi La Tour et Taxis, mais les preuves n’en ont pas été produites en France. ( Note de l’Auteur.)
  4. Il n’existe plus en France que dix anciennes maisons dont le nom primitif et patronymique ne soit pas indicatif de la possession d’un domaine seigneurial. Il est a remarquer que ce sont des familles de la plus haute noblesse et que celle de Chabot a toujours été la première entre elles à tous égards. Clérambaut pensat que le nom de Chabot pouvait être originairement provenu d’un prénom baptismal dans lequel on se serait opiniâtré pendant plusieurs générations consécutives. Le Bienheureux Kaboldus ou Chabaldus était un saint Chorévêque qui fut martyrisé par les Sarrasins du temps de Charle-Martel, et ce nom d’une latinité barbare, a tellement d analogie avec le nom de Chabot, que Celui-ci doit en être la traduction pictavine. Je parlerai plus loin des Bérenger, des Turpin, des Goyon, des Adhémar, des Gouffier et de Malet, qui ne veulent jamais, encore aujourd’hui, se laisser appliquer la particule de quand il est question d’un acte officiel ou judiciaire. – Le Boutieillier de Senlis, Le Veneur de Normandie Le Sénéchal de Bretagne et Le Forestier de Penthièvre ne sont que des noms de charges héréditaires, ainsi que pour les Stuart d’Écosse et les Visconti de Milan. (Note de l’Auteur)
  5. On appelle encore à présent fiefs de haubert les grands domaines seigneuriaux qui sont restés pourvus de la juridiction suzeraine et des autres droits de haut-baronnage.

    Les chefs de la Maison d’Auxy-le-Châtel, rameau puîné des Mailly, avaient conservé leur ancien titre de Sire et Ber d’Auxy, jusqu’à leur extinction vers la fin du XVe siècle. (Voyez leur généalogie dans le Père Anselme.)

  6. Ancienne qualifcation féodale équivalente à celle de vicomte, mais qui n’était usitée que dans la Septimanie. Elle s’était conservée dans la maison de Foix, entée sur cette de Grailly, et je me rappelle que le second fils du dernier Duc de Foix portait encore le titre de Captal de Buch. ( Note de l’Aut.)
  7. Il est bon de faire observer, d’après Dutillet, Laroque et F. Ragneau, que la qualité de Chevalier Banneret ne pouvait être possédée que par les plus grands seigneurs du royaume, et qu’avant de laisser déployer bannière on ne manquait jamais de commettre des hérauts d’armes pour aller vérifier, de par le Roi, si le Baron prétendant pouvait se faire Soubs-tenir à l’ost par vingt quatre Chevaliers, qui devaient être ses vassaux, et qui devaient être soutenus chacun par un Sergent-d’Armes et par un Écuyer, sans parler ici des hommes de bataille, tels que les lanciers, archers, arbalétriers, etc., dont vingt-cinq devaient toujours rester commis à la garde de la bannière, laquelle était de forme carrée, comme celle du Roi.

     
    L’ordre de Banneret est plus que Chevalier,
    Comme à prets Chevalier, arrive Bachelier,
    Puis à prets Bachelier, Écuyer, de maniesre
    Qu’à prets le Duc ou Roy, vient Seigneur à bannière. »

    (Le Moyne de Caen)
  8. Qualification très-ancienne au royaume d’Arles, et qu’on retrouve surtout en Dauphiné du temps des Dauphins de la première race, ou de la maison d’Albon. Je pense qu’elle devait être analogue à celle de Magistrat féodal héréditaire, ou Seigneur haut-justicier. Il est singulier que Chorier et Salvaing de Boissieu n’en parlent pas. Chorier écrit ou traduit toujours Seigneur pour Mestral, mais on trouve souvent ces deux titres appliqués très-distinctement sur une même personne et dans un même acte.
  9. Seigneur-Juveigneur, Gentilhomme-Agnat d’un Seigneur [illisible]

    L’aîné d’une branche cadette apanagée par une maison seigneuriale.

    L’héritier de plusieurs domaines ou terres nobles, en expectative.

  10. Seigneur ayant la nomination d’un Recteur ou Curé de paroisse, à titre d’héritier ou successeur du premier Seigneur et fondateur de la manse presbytérale.
  11. Chavalier protecteur d’une Église Cathédrale et d’un chapitre, ou d’une Abbaye. C’est l’origine des Vidames épiscopaux et des Chanoines laïcs. (Note de l’Auteur).
  12. Leur nom provien de ce qu’ils avaient eu quatorze Châlins de Gand, dont le nom de baptême avait été Villiards. Le Prince de Masmines et le Maréchal d’Ysenghuyen m’ont toujours dit que ce rameau flamand qui ne porte que le nom de Vilain XIV, était provenu de bâtardise. (Note de l’Auteur).
  13. Ces deux anciennes maisons sont issues bien évidemment des premiers Sires de Pecquigny, vidames d’Amiens, ainsi qu’il appert de cet acte de partage ne la dite année 1184. Il parait que la descendance d’un Roi de Hongrie n’a jamais été considérée par les Sires de Crouy comme une chose assurée, mais seulement comme une tradition légendaire. (Note de l’Auteur).
  14. Ce qui doit signifier l’advouerie Maréchale, ou protectoral de la basilique de Saint-Jean de Lyon, église Primatiale des Gaules. (Note de l’Auteur).
  15. Vous voyez, Monseigneur, que je ne vous parle pas seulement des gens de qualité. Chérin m’a dit que ces honnêtes et anciens Boylesve existent encore en Saumurois dans un vieux château. Je me sens pénétrée d’intérêt et de vénération pour ces bons gentilshommes qui ont trouvé moyen de conserver leur noblesse avec une intégrité rigoureuse, et néamoins avec une simplicité si loyale et une modestie si parfaite qu’ils n’ont seulement pas eu la pensée d’ajouter un article datif à leur nom de famille. On les connaît dans l’histoire de Paris et d’Angers, depuis le règne de saint Louis, qui les estimait et considérait particulièrement, ainsi que l’abbé Ladvocat nous le témoigne en son ouvrage (Note de l’Auteur).
  16. Plusieurs seigneuries des provinces méridionales avaient le titre de Comptories, parce que la charge et la dignité d’Argentier féodal et grand Trésorier héréditaire de la Noblesse aux États-Généraux de la province étaient attachées à leur possession. (Note de l’Auteur).
  17. Dominus Dominus, formule indiquant la supériorité sur de simple seigneurs. Elle s’est conservée dans le protocole au Pontifical et dans les rituels, pour tous les ecclésiastiques auxquels appartiendrait (en français) la qualité de Messire. L’habitude et l’obligation d’écrire deux fois Monsieur ou Madame pour la suscription de nos lettres est évidemment un résultat de cet ancien usage français. (Note de l’Auteur).
  18. Il me semble qu’un acte de recognition d’un Comte de Harcourt-Harcourt ne saurait suppléer à l’absence des preuves de filiation pour cette branche ducale. (Note de l’Auteur.).
  19. Il paraît que tous les titres antérieurs furent emportés en Angleterre, en 1523, avec les archives de la Duché de Guyenne. (Note de l’Auteur).
  20. Pour le Comté Nantois, les Sénéchaux héréditaires du Duché de Bretagne étant les Sires de Kercado, Barons de Molac. (Note de l’Auteur).
  21. C’est-à-dire seigneur d’une terre ayant droit de sergenterie féodale.
  22. C’est une de ces familles que le Duc de Saint-Simon traite avec le plus d’irrévérence, et qui n’en a pas moins fourni des preuves antérieures à celles de sa propre famille. (Note de l’Auteur’').
  23. C’était sous le Pontificat de Clément V, à la Cour d’Avignon. Ce bref est daté du 6 octobre, après Vespres. (Note de l’Auteur)
  24. M. de Saint-Simon dir que cette famille était roturière en 1721, ce qui est d’une infidélité notoire aux archives de Malte, ainsi qu’au chapitre Royal de Brioude. (Note de l’Auteur).
  25. Il faudrait s’étendre un peu sur cette famille, en réplique au Duc de Saint-Simon dont la faconde est très-malveillante à l’égard du Marquis de Dreux, Grand-Maitre des cérémonies sous Louis XIV. Pour apprécier cette acrimonie déloyale et pour expliquer ses dénigrements, il est à propos d’observer, entre autres griefs, qu’aux funérailles de Louis XIV, à Saint-Denis, cet officier de la Couronne avait cru devoir s’incliner en passant devant le Grand banc du parlement de Paris, avant d’avoir fait la révérence à Messieurs les Ducs. Il est résulté de ceci des torrens d’injures, avec un débordement d’exécration qui s’est étendu jusque sur les gens de qualité qui étaient parens ou allié de cet inique et détestable cérémoniaire. (Note de l’Auteur).
  26. Voyez, relativement à cette adjonction du nom de Créquy le n° V des Pièces justificatives, au VIIe volume de la première édition de Paris, pages 321 et suivantes. (Note de l’Éditeur)
  27. C’est-à-dire Seigneur en chef d’un co-partage noble, et chargé de l’hommage féodal en sa qualité d’aîné. (Note de l’Éditeur).
  28. Arrêt et sentence, après enquête, établissant la destruction des plus anciens titres à la suite de l’éboulement d’une tour, en 1586. (Note de l’Auteur’').
  29. Le fils et les neveux du premier Seigneur de Béziade sont qualifié Caballeiro et Segnoreils : ainsi, tout ce que le Duc de Saint-Simon rapporte sur l’origine de cette famille est d’une fausseté manifeste. (Note de l’Auteur).
  30. C’est le premier acte d’anoblissement connu, et le deuxième acte de la même nature n’est daté que de l’année 1400, en faveur de Thierry le Cœuru du Martray, famille éteinte. (Note de l’auteur).
  31. Voyez la Réfutation de M. de Flassan sur le Mémoire généalogique de la maison de Talleyrand-Périgord, publié sous le nom de M. de S.-Alais, en 1835. (Note de l’Éditeur).
  32. C’est le premier Sire ou Prince d’Yvetot qui se soit qualifié par la grâce de Dieu. J’ai vu de lui un rescrit de l’an 1401 dans lequel il parle de sa royauté en voulant parler des droits et privilèges de cette noble terre. Il en était si glorieusement exigeant qu’on ne l’appelait en Normandie que le Roi d’Yvetot. Ce riche et beau domaine a gardé le titre de principauté, et se trouve possédé maintenant par la maison d’Albon-Saint-Forgeux par héritage du Maréchal d’Humières. (Note de l’Auteur).
  33. Si les preuves de cette ancienne maison ne remontent pas plus haut, c’est à cause de l’incendie de son chartrier en 1391. (Note de l’Auteur.)
  34. C’est la troisième famille à qui la descendance d’un frère de la Pucelle d’Orléans ait procuré son anoblissement par le femmes, en suivant l’ancienne coutume de Champagne, où le ventre anoblit. (Note de l’Auteur)
  35. Feu M. Clerambaut avait eu l’occasion d’observer que les deux familles de Cresnois et de Burville, qui portent également le nom de Gigault, avaient la même origine que celle de Bellefonds, qui peut remonter à l’an 1415, et laquelle a produit, au XVIIe siècle, un Archevêque de Paris, Duc et Pair de France, un Grand-Chancelier de l’ordre de St-Lazare, une Dame du Palais de Bellefonds, Maréchal de France, premier Écuyer de Madame la Dauphine, Ambassadeur à la Cour d’Espagne en 1665, et Chevalier des ordres à la promotion de 1688. (Note de l’Auteur).
  36. L’origine de ces douze pairies et inconnue, mais les six premières existaient encore 1789. (Note de l’Éditeur)
  37. Il est devenu le Doyen des Pairs laïques et non Princes, à raison de l’extinction de huit Pairies précitées et créées antérieurement à l’érection de la Duché d’Uzès, en ladite année 1572.
  38. C’est improprement qu’on écrit La Rochefoucault, cette famille ayant tiré son nom patronimique d’un Baron de la Roche, appellé Fucaldus.
  39. Il existe environ cent familles françaises d’ancienne extraction qui n’ont pas sollicité les honneurs de la présentation depuis l’année 1715.

    Il a y eu plusieurs familles présentées après avoir fourni les preuves exigées par l’ordonnance du 30 juillet 1759, mais dont les noms ne se trouvent pas inscrits sur ces deux listes officielles.

    Parmi les noms inscrits sur les deux listes suivantes, il y en a vingt-deux qui ne s’y trouvent portés que par grâce, c’est-à-dire avec dispense de preuves, en vertu d’une permission royale, et sans avoir obtenu de certificat du genéalogiste des ordres du Roi. Mais ladite grâce n’étant qu’individuelle, ne s’est jamais étendue sur les femmes un les enfans de ces gentilshommes présentés sans preuves et par exception. (Note de l’Auteur).

  40. Cette famille a cessé d’être admise à la Cour après la perte de son procès contre notre maison. (Note de Mad. de Créquy).
  41. On mentionnera les dignités magistrales à défaut d’autres illustrations nobiliaires. (Note de l’Auteur)
  42. La même famille a produit un Chancelier de France et de l’ordre du Saint-Esprit, Tuteur des Enfans de France, en 1831. (Note de l’Éditeur).
  43. Il en reste encore une branche en Rethellois, dont le chef Vicomte de Pont-Saint-Maxence. (Note de l’Auteur).
  44. On ne mentionne ici que leurs illustrations extra judiciaires.
  45. Sans y comprendre la Bienheureuse Clotilde de France, veuve du Roi de Sardaigne Charles-Emmanuel IV, et sœur aînée des Rois très Chrétiens, Louis XIV, Louis XVIII et Charles X. (Note de l’Éditeur).
  46. Il est à remarquer qu’un Duc de Lorraine, Chef de cette maison Souveraine et ancêtre direct et paternel de la maison d’Autriche, actuellement régnante, était Grand-Chambellan de notre Roi Charles VIII en 1486. (Note de l’Auteur).
  47. Il n’existe absotulement aucun autre Agnat de cette ancienne maison que M. le Comte de la Tour d Auvergne d’Apchier, Vicomte de Turenne et Duc de Chateauthierry, par héritage et testament du dernier Duc de Bouillon, dont le père et les aïeux n’avaient jamais reconnu que les Comtes d’Apchier pour être issus de leur famille. Voyez relatitement à d’autres La Tour d’Auvergne, ainsi qu’au premier Grenadier, Malo-Coret, ce que l’auteur m’a déjà dit et qui est demeuré sans réplique. (Note de l’Éditeur).
  48. Ces deux anciennes maisons ne faisant qu’une seule race et leur communauté d’origine étant bien démontrée, j’ai cru devoir les mentionner dans un seul article, afin de réunir ces deux ramaux d’une même tige en communauté d’illustrations. Cette Charte, qui les mentionne ensemble, m’avait été montrée par le Père Dumont, Chartrier de Saint-Germain-des-Prés. Le Père Anselme ne la connaissait pas, et le Généalogiste Dufourny la connaissait mal ou ne l’avait pas bien comprise. (Note de l’Auteur)
  49. Chérin m’a dit que dans les trois provinces qui formaient l’ancien gouvernement de Poitou, il existait encore, il y a quelques années, plusieurs Familles nobles qui paraissaient devoir être issues de la maison de Luzignan, par bâtardise, et qu’une de ces familles avait fait remonter ses preuves de noblesse jusqu’au XIIIe siècle. Ce fut là que M. Chérin toucha le défaut de la cuirasse en y trouvant la mauvvaise qualité de Manzier, qui signifiait bâtard doté d’un fief noble et d’un manoir. (Note de l’Auteur.)
  50. Voyez le premier volume des Souvenirs de Créquy, chapitre XI, pages 226 et suiv.
  51. Ensuite et progressivement, à dater de l’an 1523, premiers Barons Chrétiens de France ; premier Barons de france en 1566 et finalement Premiers Barons Chrétien, qualification que le Parlement de Paris leur a toujours fait rayer et biffer depuis son apparition subite en 1682, tandis que la Chancellerie romaine ne veut jamais l’admettre et que plusieurs familles françaises ont obtenu qu’elle ne fût pas mentionnée dans leurs transactions avec MM. de Montmorency mais retournons à leur titulation effective. (Note de l’Auteur)
  52. D’après le calcul de tous les historiens de Savoye, tels que Guillaume de Pingon, Paradin, Symphorien de Champier et Samuel Guichenon, calcul qui ne saurait être infirmé par des généalogistes français, Adelaïs de Savoye n’avait pas moins de cinquante-cinq ans lorsqu’elle effectua cette conjonction très-insolite, a dit un chroniqueur Bourguignon. (Note de l’Auteur).
  53. Je vais laisser de côté tout ce qui regarderait les Ducs d’Harcourt et Marquis de Beuvron, parce que la jonction de leur branche n’a pas encore été suffisamment justifiée. Le dernier Comte d’Harcourt les a reconnus, mais purement et simplement, et pour établir une généalogie, cela ne suffit pas. (Note de l’Auteur)
  54. Cet immense domaine des Connétables de Nesle dont les Sires de Mailly sont devenus les héritiers, se trouvait déjà pourvu du titre de Marquisat trois cents ans avant ses deux érections sous les Valois ; ainsi ces deux actes d’érection ne sauraient être considérés que comme des actes confirmatifs ou de recognition suzeraine. On voit dans une lettre du Grand Cordé, qui se connaissait en grandes choses et qui aimait les grandes terres, Nesle est un apanage incomparable et prodigieux. (Note de l’Auteur.)
  55. C’est Dom L. de Villevieille qui m’a fait connaitre l’existence et la substance de cette charte qui provenait de l’abbaye de Saint-Germain-d’Auxerre et qui appartient à l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés-lez-Paris. Elle n’était peut-être pas connue des anciens généalogistes, et comme elle devrait ajouter un degré de plus a la filiation de la maison de Levis, il est surprenant que le Père Anselme et Dufounoy ne la mentionnent pas. Je vous dirai surabondamment que le Maréchal de Levis a qui l’on a fait voir cd document, n’a pas eu l’air d’attacher beaucoup d’importance à sa découverte. (Note de l’Auteur).
  56. C’est à la Maréchale de Beauvau (Marie Sylvie de Rohan-Chabot), que notre ami Fontenelle a si bien appliqué ce passage de Cicéron sur l’illustre Cornélie :

    « Femme admirable, dans laquelle on dirait que les Dieux ont voulu conserver les vestiges de cette antique bonté, cette urbanité de mœurs, cette perfection sociale des temps qui ne sont plus. Entourée d’un époux, d’un frère, de parens et d’amis élevés au premier degré des honneurs et de la considération publique, il lui a été donné, quoique femme, de faire rejaillir sur eux autant d’éclat qu’ils pouvaient en répandre sur elle. »

  57. Voyez le dernier mémoire de M. Target pour le Duc de Luynes et de Chevreuse, avec les pièces à l’appui, vérifiées par M. Chérin. (Note de l’Auteur).