Quatre dialogues sur la peinture/Notes

Traduction par Léo Rouanet.
Librairie Honoré Champion (p. 153-224).
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NOTES

1. Jean III, né en 1502, régna en Portugal de 1521 à 1557.

2. Les infants D. Fernando (1507-1534), D. Affonso (1509-1540) et D. Luiz (1506-1555), fils d’Emmanuel Ier et frères de Jean III. Francisco de Hollanda avait été au service des deux premiers et devait beaucoup il la protection du troisième.

3. Ce cahier de dessins existe encore à la bibliothèque de L’Escurial. Nous en avons reproduit le frontispice, et le curieux portrait de Michel-Ange. Il contient, en outre, un médaillon du pape Paul III, des monuments de Rome, de Venise, de Naples, des statues, des ruines, des chapiteaux, etc.

4. Alexandre Farnèse (1520-1589), fils de Pier Luigi et petit-fils du pape Paul III, reçut la pourpre en 1534. Quoique Michel-Ange ait dit (Dialogue III, p. 104) qu’il « ne savait pas ce que c’était que la peinture », ce prélat, dont le nom revient souvent dans l’histoire de la Renaissance italienne, aima les arts et favorisa les artistes. Il réunissait autour de lui une petite cour de poètes et de lettrés, tels que le Molza, Annibal Caro, Paul Jove, Claudio Tolomei, tous admirateurs de Vitruve dont ils étudiaient et commentaient les œuvres. C’est à l’initiative de ce groupe que nous devons les œuvres de Vasari. Paul Jove se proposait d’écrire les vies des artistes célèbres, pour faire pendant à ses Illustrium virorum vitæ ; il demanda à messer Giorgio des notes dont il fut si satisfait qu’il l’engagea à poursuivre et à composer lui-même l’ouvrage (Vasari, Descrizione delle opere di Giorgio Vasari, XXVIII).

5. Voir plus loin, n. 82.

6. Voir plus loin, n. 55.

7. Perino del Vaga (1500-1547), peintre florentin.

8. Sébastien del Piombo (1485-1547), peintre vénitien. Il a peint, entre autres portraits, celui de Vittoria Colonna. Voir plus loin, n. 76.

9. Valerio Belli, de Vicence (1468-1546), ciseleur et graveur de médailles. Voir plus loin, n. 85.

10. Jacopo Melighino, ferrarais, fut très protégé par Paul III. Balthasar Peruzzi lui laissa en mourant une partie de ses papiers. Melighino qui, au dire de Vasari, n’avait pas plus de dessin que de jugement, travaillait en même temps qu’Antonio da Sangallo à l’église de Saint-Pierre, et n’était pas moins rétribué que lui. Lorsque Perino del Vaga, Sébastien del Piombo, Michel-Ange et Vasari présentèrent au pape leurs projets pour la fameuse corniche du Palais Farnèse, Paul III déclara, après les avoir examinés : « Tous ces dessins sont beaux, mais il nous reste à voir celui de notre Melighino. » — « Saint-Père, riposta Sangallo, le Melighino est un architecte pour rire. » — « Nous voulons, répondit le pape, qu’il soit un architecte pour de bon ; ses appointements vous le prouvent. »

11. Lattanzio Tolomei (14...-1548), dont il a été question dans la préface de ce livre, était ambassadeur à Rome de la ville de Sienne. Le Palais Tolomei, dont la construction date de 1205, existe encore en cette ville.

12. D. Pedro de Mascarenhas (voir, p. XI) fut ambassadeur de Portugal à Rome de décembre 1538 à mars 1540. Il mourut vice-roi des Indes, à Goa, le 16 juin 1555.

13. Par le mot mintiras, mensonges, Francisco de Hollanda entend des flatteries mensongères, exagérées. Il emploie plusieurs fois cette expression.

14. Il y eut deux cardinaux de ce nom, ou plutôt de ce titre : Lorenzo Pucci, que Condivi appelle ((il cardenale Santiquattro vecchio, et son neveu Antonio Pucci, dont parle ici Fr. de Hollanda. Le premier eut à s’occuper, comme exécuteur testamentaire de Jules II, du tombeau de ce pape, tombeau qui fut, on le sait, une source d’ennuis et de préoccupations pour Michel-Ange. En 1533, Lorenzo Pucci, alors évêque de Pistoie, demandait au grand artiste le plan d’un pont et d’une chapelle pour sa villa d’Igno.

15. Ora o meu proprio passo e a minha rotta não era outra senão rodear o grave templo do Pantheon... Fr. de Hollanda joue ici sur les mots passo, pas, passage, et paço, palais, et sur le mot rota, qui signifie à la fois route et rote, tribunal ecclésiastique composé de douze juges dits auditeurs de rote. Cette phrase a donc aussi le sens de : Je ne fréquentais d’autre palais, d’autre tribunal de rote que le temple du Panthéon...

16. Girolamo Ghinucci. Il fut nonce en Espagne et en Angleterre sous le règne d’Henri VIII.

17. Aujourd’hui S. Silvestro à Quirinale, dans la rue du Quirinal.

18. Fra Ambrogio da Siena s’appelait, de son nom de famille, Lancillotto Politi.

19. Son vrai nom était Bernardino dell’Amadore da Castel Durante. Après être resté vingt-six ans au service de Michel-Ange, il mourut à Rome le 3 décembre 1555. Tous les biographes du grand sculpteur ont cité l’émouvante lettre qu’il écrivit quelques mois plus tard à Vasari pour lui annoncer la mort d’Urbino.

20. La torre delle Milizie, que le peuple de Rome appelle encore la tour de Néron.

21. ...que não se pôde ter M. Lactancio que a não lembrasse. Les différents traducteurs ne sont pas d’accord sur ce passage. Manoel Diniz : « que no se pudo tener Miser Lactançio que no la tornase a acordar ». C’est le sens que j’ai adopté. Roquemont : « que messire Lactance ne peut s’empêcher d’en faire la remarque ». M. de Vasconcellos : « dass Messer Lattanzio es nicht unterlasse konnte, demselben noch mehr Nachdruck zu verleihen ».

22. Fr. de Hollanda emploie toujours ces mots, os valentes pintores, os valentes desenhadores, les vaillants peintres, les vaillants dessinateurs, pour signifier les peintres, les dessinateurs de valeur ou de talent.

23. « Michel-Ange, dans sa jeunesse, s’adonna non seulement à la sculpture et la peinture, mais encore à tous les arts qui s’y rattachent ; et cela avec tant d’application qu’il resta un certain temps étranger, ou peu s’en faut, au commerce des hommes et qu’il n’en fréquentait que très peu. De là vient que les uns le tinrent pour orgueilleux, d’autres pour bizarre et fantasque. Or, il n’avait ni l’un ni l’autre de ces défauts, mais l’amour de la perfection et la pratique continuelle des beaux-arts le faisaient vivre solitaire. L’art lui suffisait et faisait tellement ses délices que, loin de lui donner contentement, la société des hommes lui déplaisait, comme le détournant de ses méditations. Et, comme disait le grand Scipion, il n’était jamais moins seul que quand il était seul. » Condivi.

« Que nul ne s’étonne si Michel-Ange faisait ses délices de la solitude, étant amoureux de son art, qui réclame tout entier l’homme et sa pensée. Quiconque, en effet, veut s’appliquer à l’étude de l’art n’est jamais seul et sans pensée, et doit nécessairement fuir la société. Et ceux qui attribuent sa conduite à une humeur étrange ou fantasque sont dans leur tort. Car qui veut faire de belles œuvres doit éloigner de soi tous soucis et toutes importunités. Le talent a besoin de réflexion, de solitude, d’indépendance, et non de vagabondage d’esprit. » Vasari.

24.… a alguns fidalgos desmusicos da verdadeira harmonia. On retrouve cette expression p. 47,104 et 107.

25. M. de Vasconcellos suppose que les peintres ainsi désignés doivent être Alonso Berruguete, qui fut élève de Michel-Ange, et Pedro Machuca.

26. Fr. de Hollanda a laissé une liste des artistes « qui ont mérité d’être appelés aigles ». Elle comprend une cinquantaine de noms. Entre autres, parmi les peintres, Michel-Ange, Léonard de Vinci, Raphaël, Titien, Perino del Vaga, Polydore de Caravage, Sébastien del Piombo, Jules Romain, le Parmesan, Giotto, Mantegna, Pordenone, Perruguete, Machuca, Jean d’Udine, Quentin Metsys ; parmi les enlumineurs, Antonio de Hollanda et Giulio Clovio ; parmi les sculpteurs, Michel-Ange, Baccio Bandinelli, le Mosca, Donatello, Nino di Andrea Pisano, Jean de Nola, Torrigiano ; parmi les architectes, Bramante, Balthasar Peruzzi, Antonio da Sangallo, jacopo Melighino et Francisco de Hollanda, « le dernier des architectes » ; parmi les graveurs d’estampes, Albert Dürer, Marc-Antoine, Mantegna et Lucas de Leyde ; parmi les graveurs de médailles, Valerio de Vicence, Benvenuto Cellini, Caradosso, Moderno.

27, « Nous n’avons pas des esprits tellement obtus, et le soleil n’attelle pas ses coursiers si loin de la ville des Lysiens. » Ènéide, I, 567-8. Fr. de Hollanda a substitué le mot Lysia. À Tyria qui se trouve dans Virgile. 28. « Param bam » dixe M. Angela. Roqiiemont traduit : « Votre roi et vos princes font bien ». C’est n’avoir pas compris combier cette boutade est dans le caractère et les habitudes de Michel-Ange. Lorsqu’on lui montra la salle de la Chancellerie, où Vasari avait peint des faits de la vie de Paul III, on lui dit que cet immense travail avait été exécuté en cent jours seulement. « E’si comnsœ » (ça se voit), répondit-il sur le imême ton.

29. S. Silvestro in Capite, église construite par le pape Paul I°t (757-767) pour y conserver la relique de saint jiean dont parle Fr. de Hollanda. 30. Il est probable que Michel-Ange fait allusion aux fresques de Lorenzetti. Il y a aussi, dans le palais - communal.de Sienne, de remarquables- peintures de Simone Martini, de Taddeo di Bartolo, de Guido da Page:Francisco de Holanda - Quatre dialogues sur la peinture - 1548-1911.djvu/248 Page:Francisco de Holanda - Quatre dialogues sur la peinture - 1548-1911.djvu/249 Page:Francisco de Holanda - Quatre dialogues sur la peinture - 1548-1911.djvu/250 Page:Francisco de Holanda - Quatre dialogues sur la peinture - 1548-1911.djvu/251 Page:Francisco de Holanda - Quatre dialogues sur la peinture - 1548-1911.djvu/252 Page:Francisco de Holanda - Quatre dialogues sur la peinture - 1548-1911.djvu/253 Page:Francisco de Holanda - Quatre dialogues sur la peinture - 1548-1911.djvu/254 Page:Francisco de Holanda - Quatre dialogues sur la peinture - 1548-1911.djvu/255 Page:Francisco de Holanda - Quatre dialogues sur la peinture - 1548-1911.djvu/256 Page:Francisco de Holanda - Quatre dialogues sur la peinture - 1548-1911.djvu/257 Page:Francisco de Holanda - Quatre dialogues sur la peinture - 1548-1911.djvu/258 Page:Francisco de Holanda - Quatre dialogues sur la peinture - 1548-1911.djvu/259 Page:Francisco de Holanda - Quatre dialogues sur la peinture - 1548-1911.djvu/260 Page:Francisco de Holanda - Quatre dialogues sur la peinture - 1548-1911.djvu/261 Page:Francisco de Holanda - Quatre dialogues sur la peinture - 1548-1911.djvu/262 Page:Francisco de Holanda - Quatre dialogues sur la peinture - 1548-1911.djvu/263 Page:Francisco de Holanda - Quatre dialogues sur la peinture - 1548-1911.djvu/264 Page:Francisco de Holanda - Quatre dialogues sur la peinture - 1548-1911.djvu/265 Page:Francisco de Holanda - Quatre dialogues sur la peinture - 1548-1911.djvu/266 Page:Francisco de Holanda - Quatre dialogues sur la peinture - 1548-1911.djvu/267 101. C'est exact pour le Portugal. Mais, en Espagne, Diego de Sagredo avait publié à Tolède, dès 1526, le livre intitulé Medidas del Romano. Peut-être même circulait-il dans la péninsule, avant 1548, des copies manuscrites des Comentarios de la pintura que escribió D. Felipe de Guevara, gentilhombre de boca del Señor Emperador Carlos Quinto, quoiqu’ils n’aient été imprimés sous ce titre qu’en 1788, par les soins de D. Antonio Ponz, l'auteur bien connu du Viage de España.