Proverbes dramatiques/La Veste brodée

Explication du Proverbe :

Proverbes dramatiquesLejaytome II (p. 191-214).


LA
VESTE BRODÉE.

VINGT-HUITIEME PROVERBE.


PERSONNAGES.


La MARQUISE, coëffée & habillée, un éventail à la main.
Le COMTE, En habit d’été, riche.
Le CHEVALIER. En habit verd, brodé, avec une veste brodée au tambour.
ÉMILIE, Femme-de-Chambre de la Marquise. En Femme-de-Chambre.


La Scène est chez la Marquise, dans le Sallon.

Scène premiere.

La MARQUISE, Le COMTE.
La MARQUISE, au Comte, qui lui donne la main.

C’est inconcevable, que le temps ait changé comme cela, d’un moment à l’autre !

Le COMTE.

Mais, Madame, c’est une chose toute simple, & qui arrive tous les jours.

La MARQUISE.

Hé non, Monsieur, cela n’arrive pas tous les jours. Les Tuileries n’ont jamais été comme aujourd’hui ; mille gens de connoissance, qui formoient un spectacle que je n’ai jamais vu, ou bien peu ; & dans l’instant tout est anéanti par une pluie qui est venue, je ne sais d’où.

Le COMTE.

Comment cela peut-il vous donner de l’humeur ?

La MARQUISE.

Je n’en aurois pas que vous m’en donneriez avec l’air de satisfaction que vous avez. Ce qui me contrarie, est donc pour vous une chose délicieuse, ravissante ?

Le COMTE.

Non, sûrement ; & vous ne me rendez pas justice.

La MARQUISE.

Si je vous la rendois autant que je le devois, vous n’auriez pas toujours lieu de vous louer.

Le COMTE.

Cela est tout-à-fait honnête.

La MARQUISE.

Je ne suis point fade aujourd’hui.

Le COMTE.

Je m’en apperçois bien ; mais plaisanterie à part…

La MARQUISE.

Je ne plaisante point, & n’en ai nulle envie.

Le COMTE.

Tout comme il vous plaira ; mais je vous prie, laissez-moi justifier cette satisfaction que vous avez cru appercevoir en moi. Je ne suis pas toujours si coupable que je vous le parois.

La MARQUISE.

Vous l’êtes cent fois plus.

Le COMTE.

Si cela vous amuse…

La MARQUISE.

Voyons, voyons, cette justification ; cela doit être curieux.

Le COMTE.

Non, Madame, cela n’est pas si curieux ; mais si vous m’aimiez comme je vous aime, vous l’auriez déjà devinée.

La MARQUISE.

Sont-ce des reproches que vous m’allez faire ?

Le COMTE.

Non, Madame. Chacun aime à sa maniere ; pour moi qui ne vois que vous dans le monde, à qui je veuille plaire, dont je puisse être occupé, si quelque chose pouvoit me distraire du plaisir que je sens à être avec vous, je m’en croirois indigne.

La MARQUISE.

Et vous auriez raison ; mais il n’en est pas de même de moi ; tout ce que je fais qui m’amuse, doit vous faire plaisir : voilà comme on pense, comme on sent, quand on aime réellement, avec délicatesse ; mais les hommes veulent s’en piquer ; & ils n’en connoissent que le nom, sans en connoître les procédés.

Le COMTE.

Quoi, Madame, je serai auprès de vous, & je serai le dernier que vous verrez, à qui vous penserez ?

La MARQUISE.

Ce n’est donc rien, d’être auprès de moi ?

Le COMTE.

Je ne dis pas cela ; mais être le témoin de cent mille choses flatteuses, agréables, que vous adressez à d’autres ; c’est un supplice.

La MARQUISE.

Quoi ! parce que vous dites que vous m’aimez, il faut que je renonce à causer avec les gens que je rencontre ; que je ne parle qu’à vous ; que j’annonce qu’il n’y a que vous que je trouve digne de moi ?

Le COMTE.

Non, Madame, non ; mais puis-je m’empêcher de me trouver heureux d’être seul avec vous, & de ne pas regretter les mêmes choses que vous, de ne vous plus voir occupée de plaire à d’autres ?

La MARQUISE.

Si je n’étois pas sûre de vous plaire, sûrement je ne m’occuperois pas d’autre chose ; c’est ma confiance en vous, qui me rend coupable. Vous fais-je des reproches, quand vous paroissez content des agaceries des autres femmes ?

Le COMTE.

Non, sûrement, vous ne m’en faites pas ; je ne suis pas assez heureux pour cela !

La MARQUISE.

Vous n’êtes pas assez heureux pour cela ?

Le COMTE.

Non, Madame ; & je sais d’où cela vient.

La MARQUISE.

Me ferez-vous l’honneur de me le dire ?

Le COMTE.

Ce ton ironique me le confirme.

La MARQUISE.

Mais, expliquez-vous.

Le COMTE.

Ah, Madame ! vous devez savoir ce que je veux dire ; depuis long-temps je me tais ; je crains que mes reproches ne vous déplaisent ; mais tout me prouve que vous ne m’aimez plus.

La MARQUISE.

Tout, c’est bientôt dit ; mais quoi encore ?

Le COMTE.

Oh, cent choses.

La MARQUISE.

Commencez par une…

Le COMTE.

Mais ces regrets d’aujourd’hui, par exemple.

La MARQUISE.

Après ; il vous en reste encore beaucoup ; hé bien ?

Le COMTE.

Je sens que je vous déplairois.

La MARQUISE.

Mais voyons.

Le COMTE.

Je ne finirois pas.

La MARQUISE.

Commencez seulement.

Le COMTE, cherchant.

Mais, par exemple… Si vous vous occupiez de moi…

La MARQUISE.

Dites-donc.

Le COMTE.

Cette Veste, qu’il y a si long-temps que vous avez commencé…

La MARQUISE.

Et si je vous disois qu’elle est finie, que diriez-vous ?

Le COMTE.

Je dirois… Permettez que je la voye ; je m’en vais sonner. Il sonne.

La MARQUISE.

Non, je ne le veux pas.

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Scène II.

La MARQUISE, Le COMTE, ÉMILIE.
ÉMILIE.

Madame a sonné ?

Le COMTE.

Mademoiselle, je vous prie de me montrer la veste que Madame a eu la bonté de me broder.

La MARQUISE.

Je vous le défends.

Le COMTE.

Mais si elle est faite…

La MARQUISE.

Je veux que vous m’en croyiez sur ma parole.

Le COMTE.

Mais pourquoi ne pas vouloir que je la voye ?

La MARQUISE.

Hé bien, Monsieur, si vous le voulez, je vais vous la montrer ; mais je ne vous reverrai de ma vie.

Le COMTE.

C’est un moyen bien sûr de m’en ôter le desir, mais il ne sauroit me tranquilliser ; non Madame, mon repos ne vous intéresse plus ; & je n’avois que trop de raison de craindre…

La MARQUISE.

Hé bien, Monsieur, pensez, dites ce qu’il vous plaira ; puisque ces idées vous plaisent autant, remplissez-vous-en ; je ne me donnerai pas la peine de les détruire ; & si je n’ai pas le don de vous persuader, au moins je ne serai plus tourmentée.

Le COMTE.

Ah, Madame ! je serois au désespoir de m’être attiré votre colere ; souffrez… la suivant.

La MARQUISE.

Non, Monsieur, ne me suivez pas, je vous le défends absolument. Elle sort.

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Scène II.

Le COMTE, ÉMILIE.
Le COMTE.

Elle a juré ma perte, je n’en saurois douter.

ÉMILIE.

Vous connoissez son caractere ; il ne faut pas la contrarier.

Le COMTE.

Avec quelle indifférence elle m’abandonne à ma douleur !

ÉMILIE.

Mais pourquoi ne pas croire ce qu’elle vous dit ? Que cette Veste soit finie ou non, que vous importe ? Vous n’en manquez pas.

Le COMTE.

Si vous me querellez aussi !… Mais vous ne savez pas ce qui a donné lieu à tout cela ?

ÉMILIE.

Je ne prends le parti de l’un ni de l’autre ; mais je vois qu’on se brouille toujours sur un mot.

Le COMTE.

Sur un mot !… Ah ! je vous en prie, que je la voye ; que je me jette à ses pieds ; je ne saurois vivre avec l’inquiétude où je suis, & la savoir irritée contre moi ; ma chère Émilie, je vous conjure de lui demander la permission…

ÉMILIE.

Ce n’est pas dans ce moment-ci ; laissez passer ce premier mouvement ; il faut qu’elle soit plus calme pour vous entendre & vous pardonner.

Le COMTE.

Ah, si elle m’aimoit véritablement !…

ÉMILIE.

Sûrement, vous lui feriez des reproches ; & vous vous perdriez tout-à-fait.

Le COMTE.

Je m’en rapporte à vous. Mais est-il vrai que cette Veste soit finie ?

ÉMILIE.

Vous voyez bien que le sujet de la querelle vous occupe encore plus que le desir de l’appaiser. Allez-vous-en ; & vous reviendrez quand vous serez plus tranquille.

Le COMTE.

Je vais suivre votre conseil ; je n’espere plus qu’en vous. Il sort.

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Scène IV.

ÉMILIE.

Ces Messieurs-là nous font plus essuyer d’humeurs, de caprices ! ils n’imaginent pas tout ce qu’ils nous font souffrir. — Mademoiselle, croyez-vous que le Comte m’aime réellement ? — Quelle heure est-il ? Le Comte ne vient pas. — Vous ne l’aimez pas, vous, Mademoiselle ; ou bien, vous le trouvez charmant, parce qu’il vous embrasse ; je n’aime pas cela ; je vous en avertis : comme si on s’en soucioit. — En vérité, je suis bien lasse de tout cela. — Si j’entre là-dedans, je serai sûrement querellée ; si je n’y entre pas, elle dira que je la sais dans le chagrin, la douleur, & que je l’abandonne ; que je lui dis toute la journée que je lui suis bien attachée, & que je ne lui prouve jamais. — C’est un cruel métier, que d’être au service d’une femme !

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Scène V.

Le CHEVALIER, ÉMILIE.
Le CHEVALIER.

Bon jour, ma chère Émilie. Qu’est-ce que c’est donc que cet air que je vois ?

ÉMILIE.

Je pestois contre vous autres hommes.

Le CHEVALIER.

Et pourquoi cela ? Est-ce quelque crainte d’infidélité ? Quand on est aussi jolie cependant, on doit être tranquille là-dessus.

ÉMILIE.

Oh, cela ne me regarde pas ; je n’aurai jamais de ces craintes-là ; je vois trop arriver de choses tous les jours, pour me soucier des hommes.

Le CHEVALIER.

Ah, ah, il ne faut répondre de rien. Où est la Marquise ?

ÉMILIE.

Dans son boudoir ; mais je ne sais pas si elle voudra vous voir.

Le CHEVALIER.

Pourquoi cela ?

ÉMILIE.

C’est qu’elle a de l’humeur horriblement.

Le CHEVALIER.

Et à propos de quoi ?

ÉMILIE.

Monsieur le Comte & elle sont brouillés.

Le CHEVALIER, avec joie.

Tant-mieux.

ÉMILIE.

Mais cela se raccommodera.

Le CHEVALIER.

Il faut savoir si je pourrois lui parler pendant qu’elle est fâchée contre lui ; mais quel est le sujet de la querelle ?

ÉMILIE.

Je ne vous dirai pas bien.

Le CHEVALIER.

Quoi, de la discrétion avec moi ! Il lui prend la main.

ÉMILIE.

Cela est venu sur une veste que Madame lui brode.

Le CHEVALIER.

Hé bien ?

ÉMILIE.

Il lui a dit qu’elle ne pensoit pas à la finir ; qu’elle ne se soucioit plus de lui ; elle a répondu qu’elle étoit faite ; il l’a voulu voir ; elle n’a pas voulu lui montrer ; & elle a prétendu qu’il devoit la croire sur sa parole ; & puis ils se sont piqués de part & d’autre ; & elle s’est retirée dans son boudoir ; lui s’est en allé ; mais il va revenir ; & puis ils seront les meilleurs amis du monde ; ainsi je vous conseille de vous en aller.

Le CHEVALIER.

Non pas, un moment, s’il vous plaît. Cette Veste, est-ce celle où elle travailloit il y a deux jours ?

ÉMILIE.

Elle ne fait pas autre chose depuis un an.

Le CHEVALIER.

J’ai la pareille ici. Montrant sa veste.

ÉMILIE.

Oui ; c’est justement la même chose.

Le CHEVALIER.

Le Comte va revenir ?

ÉMILIE.

Sûrement ; il est trop inquiet pour pouvoir être long-temps.

Le CHEVALIER.

Je vais l’attendre.

ÉMILIE.

Quel est votre dessein ?

Le CHEVALIER.

Je veux me divertir à ses dépens. Il étoit très-occupé en sortant d’ici ; car je l’ai rencontré, il ne m’a pas vu.

ÉMILIE.

Paix donc, je crois que le voici ; c’est lui-même.

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Scène VI.

La MARQUISE, Le COMTE, Le CHEVALIER, ÉMILIE.
Le COMTE.

Monsieur le Chevalier, je vous souhaite le bon soir.

Le CHEVALIER.

Monsieur le Comte, je suis bien votre serviteur.

Le COMTE, à Émilie.

Est-elle toujours bien en colere contre moi ?

ÉMILIE.

Je n’en sais rien ; je ne suis pas entrée depuis que vous êtes sorti.

Le COMTE.

Quoi, c’est comme cela que vous m’aviez promis…

ÉMILIE.

Elle n’a pas sonné ; & je me serois fait gronder.

Le COMTE.

Je vous en prie, sachez si elle veut me voir, comment elle est, enfin que je sache mon sort.

ÉMILIE.

J’y vais. Elle s’en va.

Le COMTE, la suivant.

Vous seule pouvez me rendre la vie dans ce moment. Revenant au Chevalier. Je vous demande pardon.

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Scène VII.

Le COMTE, Le CHEVALIER.
Le CHEVALIER.

Vous avez l’air bien occupé aujourd’hui.

Le COMTE.

C’est une affaire dont la Comtesse m’avoit chargé, & qui n’a point absolument réussi, & dont je voudrois lui rendre compte pour me justifier.

Le CHEVALIER.

Oh, vous le serez facilement ; quand on est aimé.

Le COMTE.

Aimé ?

Le CHEVALIER.

Oui, vous vous jetez dans les grandes passions, vous ; & cela vous réussit bien ; pour moi, qui suis malheureux, toujours mal traité ; ma foi j’y ai renoncé.

Le COMTE, avec distraction, regardant la veste du Chevalier.

Cela peut être… Vous avez là une jolie veste.

Le CHEVALIER.

Oui, comme cela ; pas mal ; trouvez-vous ?…

Le COMTE.

Assurément !

Le CHEVALIER.

J’en suis charmé.

Le COMTE.

Et peut-on savoir d’où elle vous vient ?

Le CHEVALIER.

Je ne me souviens pas trop.

Le COMTE.

Mais c’est d’une femme apparemment ?

Le CHEVALIER.

Oui, je crois que c’est d’une femme, vous avez raison.

Le COMTE.

Y a-t-il long-temps que vous l’avez ?

Le CHEVALIER.

Assez.

Le COMTE.

Vous ne voulez pas le dire ; c’est tout simple.

Le CHEVALIER.

Non, ce n’est pas cela ; je ne fais jamais de mystère moi, je ne l’aime pas.

Le COMTE, à part.

C’est elle-même. Peut-on être traité aussi cruellement !

Le CHEVALIER, à part.

Cela réussit à merveilles.

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Scène VIII.

La MARQUISE, Le COMTE, Le CHEVALIER, ÉMILIE.
La MARQUISE, gaiement.

Il y a long-temps que vous êtes ici, Chevalier, à ce qu’on me vient de dire ?

Le CHEVALIER.

Oui, Madame.

La MARQUISE, au Comte.

Hé bien, Monsieur, êtes-vous toujours aussi extravagant ?

Le COMTE.

Je conviens, Madame, que je l’ai été jusqu’à présent…

La MARQUISE.

Allons, ne parlons plus de cela.

Le COMTE.

Je croyois avoir eu tort de me plaindre ; mais tout me prouve que je n’avois que trop de raison. Je sais, Madame, pourquoi vous ne m’avez pas montré cette Veste ; & je ne me croyois pas sacrifié à ce point-là.

La MARQUISE.

Mais, en vérité, la tête vous tourne.

Le COMTE.

Quoi, Madame, vous pourrez nier ?…

La MARQUISE

Ce ton me paroît un peu extraordinaire, à dire vrai ; prenez garde à ce que vous direz.

Le COMTE.

Ce que je dirai, tout le monde le sait ici ; & plus vous feindrez d’ignorer le sujet de ma douleur, plus j’en serai étonné.

La MARQUISE

Je ne sais point feindre…

Le COMTE.

Vous ne savez point feindre ?

La MARQUISE

Non, Monsieur, expliquez-vous, ou me laissez.

Le COMTE.

Hé bien, Madame, cette marque précieuse de vos bontés ; cet ouvrage de vos mains, que je désirois tant d’avoir…

La MARQUISE

Achevez.

Le COMTE.

Voilà pourquoi il ne finissoit jamais. Il ne m’étoit pas destiné ; vous triomphez, Monsieur le Chevalier ; mais vous serez sacrifié à votre tour.

La MARQUISE

Vous croyez que cette Veste du Chevalier, est celle que je vous destinois ?

Le COMTE.

Oui, Madame, celle que j’attendois avec patience…

La MARQUISE

Mademoiselle, assez me chercher mon ouvrage. Émilie sort.

Le COMTE.

Quoi, Madame…

La MARQUISE

Non, Monsieur, il faut que vous le voyez, vous le voulez, vous serez content.

Le COMTE, surpris.

Mais… Émilie apporte un métier.

La MARQUISE

Tenez, Monsieur, voyez ; & jugez-vous vous-même.

Le COMTE.

O ciel !

La MARQUISE

Mais, comme vous êtes un homme juste, raisonnable, je ne veux pas que vous m’ayez soupçonné à tort ; cette Veste étoit pour vous ; vous avez crû que je l’avois donnée au Chevalier ; je n’ai pû vous persuader qu’en vous la montrant ; je ne veux plus que vous puissiez vous tromper ; elle est à lui ; je la lui donne ; & je ne veux plus vous revoir.

Le COMTE, désespéré.

Ah, Madame !…

La MARQUISE

Non, Monsieur, je n’écoute plus rien. Apprenez à estimer davantage ce que vous aimez. Venez, Chevalier ; je suis vengée, il me suffit. Ils s’en vont.

Le COMTE.

Peut-on être plus malheureux que je le suis. Et par ma propre faute ! Il sort.


Fin du vingt-huitieme Proverbe.
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28. Il ne faut pas toujours croire ce que l’on voit.