Prostitués/III/René Maizeroy

(p. 43-44).

Tomber des habiletés énervantes de Mendès aux maladresses de René Maizeroy : lourde chute. Des mains expertes et amusées d’une parfumée aimable on passe à la hâte grossière d’une fille qui, après trente ans d’exercice, ne sait même pas encore grimacer le sourire et feindre la joie. J’ai eu le courage, pourtant, de relire un livre du gauche et laborieux baron, celui qui m’avait laissé le moins mauvais souvenir. Ça s’appelle Joujou et c’est un démarquage d’un bien médiocre roman, L’amour infirme de Hugues Le Roux. La petite René a puérilisé le récit déjà puéril. Rien de fatigant comme de l’entendre zézayer, en phrases longues et filandreuses — j’en ai compté une de soixante-quatre lignes — la fable sentimentalo-bébête.