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Tome premier
Librairie de L. Hachette et Cie.


TABLE DES MATIÈRES.



LIVRE PREMIER

ORIGINES ET RENAISSANCE DE PORT-ROYAL.


I, pages 33 et suiv.


Plan et méthode. — Le Port-Royal distinct du Jansénisme. — Fondation du monastère. — Étymologies, légende. — Mathilde de Garlande et Eudes de Sully, fondateurs. — Croisade des Albigeois ; clémence de Mathilde à la prise de Ménerbe. — Le monastère sous la juridiction de Cîteaux. — Logement de saint Thibauld. — Décadence du premier Port-Royal. — Les abbesses La Fin ; seizième siècle ; les abbesses La Vallée et Boulehart. — Jacqueline-Marie Arnauld, coadjutrice, âgée de sept ans.


II, pages 53 et suiv.


Origine des Arnauld. — M. de La Mothe-Arnauld à la Saint-Barthélemy. — M. de Montlosier. — Le fils aîné de M. de La Mothe au siège d’Issoire. — M. Arnauld du Fort devant La Rochelle. — M. Arnauld de Philisbourg. — M. Antoine Arnauld, l’avocat ; et M. Marion, son beau-père. — M. Marion, le premier du Palais qui ait bien écrit ; ce que cela veut dire.


III, pages 64 et suiv.


Genre d’éloquence de M. Arnauld l’avocat ; emphase. — Ce qu’en racontent Tallemant et d’Andilly, — et Pierre Matthieu. — Leduc de Savoie au Parlement ; plaidoirie de M. Arnauld. — Son discours pour l’Université contre les Jésuites ; son désintéressement. — M. Arnauld et M. Marion honnêtes gens et chrétiens, mais selon le monde ; diplomatie pour les Bulles. — Petite supercherie jésuitique des Arnauld. — La jeune Angélique, coadjutrice de Port-Royal, élevée à Maubuisson par la sœur de la belle Gabrielle.


IV, pages 77 et suiv.


Henri IV à Maubuisson ; matière de fabliau. — Bulles obtenues et mensonge. — La jeune abbesse installée à Port-Royal. — Jeux et passe-temps ; mélancolie et angoisses — Contraste de caractère d’Angélique et d’Agnès. — Projet périlleux de la jeune Angélique ; maladie ; elle va chez son père. — Elle est touchée par l’affection humaine ; retour au monastère. — Sermon du Père Basile ; première lueur divine. — Le Père Bernard et le Père Pacifique ; transes mortelles ; excès ascétiques. — Elle va à Andilly : M. Arnauld la chapitre. — Elle revient à Port-Royal — Considérations sur l’œuvre de Grâce.


V, pages 98 et suiv.


Second coup de la Grâce à la Toussaint de cette année 1608. — Réforme commencée dans le monastère. — Dame Morel et le petit jardin. — Quelques caractères fondamentaux de l’invasion de la Grâce, communs chez tous les élus. — 25 septembre 1609, Journée du Guichet. — Évanouissement de la mère Angélique ; Esther. — M de Vauclair paie les frais ; tragi-comédie. — Serment téméraire de madame Arnauld. — Rapprochement avec les personnages de Corneille et avec le Polyeucte.


VI, pages 116 et suiv.


Épisode dramatique. — Corneille eut-il relation avec Port-Royal ? — Il connaît les Pascal. — Polyeucte et la doctrine de la Grâce. — Objections de l’hôtel Rambouillet. — Hymne de Polyeucte dans sa prison ; la mère Angélique au pied de l’autel. — Dénouement de Polyeucte ; suites de la Journée du Guichet. — Mort de madame Arnauld ; tribu de Lévi. — Jugements divers sur Polyeucte. — Caractère de Sévère. — Pauline. — Corneille, traducteur de l'imitation de Jésus-Christ. — Postérité de Polyeucte au théâtre ; le Saint-Genest de Rotrou.


VII, pages 147 et suiv.


Continuation de l’épisode dramatique. — Deux familles de génies : de laquelle Rotrou ? — Son degré de parenté avec Corneille. — Analyse du Saint-Genest. — Différence avec la tragédie sacrée de Racine. — Jugements de Port-Royal sur Polyeucte.


VIII, pages 175 et suiv.


Retour au cloître. — Suites de la Journée du Guichet. — Nouveaux directeurs : le Père Archange. — Premier printemps de Port Royal. — La sœur Anne-Eugenie : son récit. — Amélie, sœur de René. — Activité de Port-Royal ; missions à l’entour, — Réforme à Maubuisson ; la mère Angélique commissaire. — Enlèvement de madame d’Estrées ; elle reparaît à main armée. — La mère Angélique fait retraite en bon ordre. — Entrée à Pontoise et retour triomphant. — Elle revient à Port-Royal ; les trente muettes. — Saint François de Sales et sa relation avec Port-Royal. — Conseils charmants. — Sa pensée secrète sur l’état de l’Église.


IX, pages 216 et suiv.


Esprit de saint François de Sales. — Deux lignées d’esprits dans le Christianisme. — De quelques points de dogme chez saint François : son optimisme théologique. — Surcroissances de fleurs. — Ses affinités poétiques et littéraires. — Bernardin de Saint-Pierre et Lamartine. — Des Portes et d’Urfé. — Vogue de saint François près du sexe. — Son culte pour la Vierge. — Écrivain plus qu’il ne croit : Amyot et Montaigne. — Camus, évêque de Belley : école séraphique et allégorique. — Arnauld vrai Malherbe en théologie.


X, pages 249 et suiv.


Saint François de Sales au complet. — Entre-deux de Pascal. — Saint François énergique dans la douceur. — Sa réserve auprès des femmes. — Correctif dans sa doctrine de la Grâce : voile dont il la couvre. — Son aversion des disputes. — Habileté politique. — Ses relations avec le duc de Savoie. — Mission du Chablais. — Moyens humains. — Sa tentative près de Théodore de Bèze. — Coup d’état de Thonon. — Louange publique au duc de Savoie ; griefs secrets. — Son jugement sur Rome expliqué. — Académie florimontane.


XI, pages 272 et suiv.


M. de Saint-Cyran. — Son jugement sur saint François de Sales. — Sa naissance ; son éducation ; ses bizarres débuts. — Question royale. — Apologie pour l’évêque de Poitiers. — Sa liaison avec Jansénius : leur retraite. — Liaison avec M. d’Andilly ; air de mystère. — Lettres de Jansénius : indigestion de science ; crudité. — Amour de la vérité. — Une lettre de M. de Saint-Cyran à la mère Angélique. — Ses premiers rapports avec Richelieu.


XII, pages 310 et suiv.


Réfutation du Père Garasse par M. de Saint-Cyran. — Petrus Aurelius. — Tactique et coup d’éclat. — Translation de Port Royal à Paris. — Période de M. Zamet. — Maison du Saint-Sacrement ; faste, illusion, aberration, — M. de Saint-Cyran est introduit ; il répare. — Dernière lutte de la mère Angélique : soumission. — M. de Saint-Cyran seul chef à Port-Royal. — Année 1636, moment décisif.

LIVRE DEUXIÈME.

LE PORT-ROYAL DE M. DE SAINT-CYRAN.


I, pages 341 et suiv.


M. de Saint-Cyran directeur. — Ses principaux traits. — Sa conduite des religieuses : la sœur Marie-Claire. — Admirables oracles. — Ce qu’il dit de la Vierge. — Esprit de M. de Saint-Cyran. — Majesté et humilité. — Sa direction des grandes dames : princesse de Guemené. — Attitude envers les puissants. — Mot sur Rome, — sur le Concordat.


II, pages 368 et suiv.


M. Le Maître ; sa sainte mère. — Elle est gouvernante de la duchesse de Nemours. — Célébrité du jeune Le Maître au barreau. — Ses plaidoyers imprimés. — Il songe à se marier : jolie lettre de la mère Agnès. — Mort de madame d'Andilly ; M. Le Maître au jardin. — Son dernier plaidoyer. — Saint Paulin, saint Sulpice Sévère. — Lettre de M. Le Maître à M. le Chancelier. — Lettre à son père. — M. Le Maître chef des pénitents : son portrait, — Grandeur chrétienne et naïve.


III, pages 399 et suiv.


M. de Séricourt. — Prisonnier en Allemagne ; il s’échappe. — M. de Saci et son exemple. — Entrevue de M. de Séricourt et de M. Le Maître ; belle page de Fontaine. — Vauvenargues. — Claude Lancelot, nouveau solitaire. — Élevé chez M. Bourdoise. quel était celui-ci ? — Aspiration vers M. de Saint-Cyran. — Première visite de Lancelot ; touchant récit. – Seconde visite. – Sa sœur prend l’habit. — Cœurs sobres, larmes abondantes.


IV, pages 429 et suiv.


Suite des Mémoires de Lancelot. – Il entre dans la chambre de M. Le Maître. – Il vient loger à Port-Royal : les premiers solitaires. — Matines, psalmodies. — Age d’or et catacombes – Prochaine déviation de Port-Royal. – M. Singlin ; ses commencements. – Prêtre et directeur. – Pensées de M. de Saint-Cyran sur le Sacerdoce ; – sur la Prédication. – Puissance et magnificence


V, pages 453 et suiv.


M. Singlin forcé par M. de Saint-Cyran. – Entretien conservé — Saint Chrysostome et Basile. — M. Singlin directeur et prédicateur. – Son vrai rang dans la chaire. – Son gouvernement à Port-Royal. – Il est dépassé. – Il meurt. – M. de Bascle, un des solitaires.


VI, pages 479 et suiv.


Derniers jours de paix. – La mi-mai du printemps de Port-Royal. – Arrestation de M. de Saint-Cyran. – Cause immédiate : livre du Père Seguenot. – Agonie au Donjon et secours — Brûlement de papiers. — M. Le Maître et Laubardemont — Les solitaires à la Ferté-Milon ; leur retour à Port-Royal des Champs. — Interrogatoire de M. de Saint-Cyran. — Témoignage de Vincent de Paul. – Dissidence des pensées ; charité des cœurs.

APPENDICE.



FIN DE LA TABLE DES MATIÈRES.

TABLE DES MATIÈRES.


LIVRE DEUXIÈME

LE PORT-ROYAL DE M. DE SAINT-CYRAN.

(suite.)
VII, pages 5 et suiv.


Le prisonnier directeur. — Antoine Arnauld, disciple de Saint-Cyran ; ses débuts. — Passion et vocation doctorales. — Délivrance de M. de Saint-Cyran. — Sa visite à Port-Royal de Paris, — à Port-Royal des Champs. — Entretien avec M. Le Maître sur les livres, sur la science, sur les enfants. — Théorie littéraire janséniste. — Balzac et les Académistes.

VIII, pages 45 et suiv.

Application à ce temps-ci. — Balzac et M. de Saint-Cyran. — Lettre emphatique. — Scène du miroir. — Balzac et Richelieu. — Existence littéraire de Balzac. — Succès, querelles. — Hyperbole. — Relation de Balzac avec la famille Arnauld et avec Port-Royal. — Sa conversion et sa mort.

IX, pages 74 et suiv.

Suite de Balzac. — Le Socrate chrétien. — Retz et Balzac. — Espèce de grandeur de celui-ci. — Jugements et témoignages. — De la rhétorique et de la poétique à Port-Royal. — De l’art et du goût dans l’ordre chrétien.


X, pages 92 et suiv.

L’Augustinus de Jansénius. — Premier effet produit ; fortune du livre. — Les cinq Propositions : y sont-elles ? — Le chevalier de Grammont et mademoiselle Hamilton. — Examen de l’ Augustinus. — Première partie sur les Pélagiens, — sur les Semi-Pélagiens. — Questions éternelles. — Descartes et Jansénius. — Méthode de celui-ci : ses prolégomènes sur la raison et l’autorité.Essai sur l’Indifférence. — Méthode de charité.

XI, pages 124 et suiv.

Suite de l’Augustinus. — Saint Augustin au lieu d’Aristote. — Est-il infaillible sur la Grâce ? — A-t-il innové en son temps ? — Témoignages catholiques en divers sens. — Livre de l’Augustinus sur Adam et les Anges avant la Chute. — L’Adam de Jansénius et celui de Milton. — Liberté dans Éden. — Chute, volonté viciée, racine de concupiscence. — Jansénius et La Rochefoucauld — Jansénius et les décrets des Papes. — l’Augustinus dénoncé en Sorbonne. — Le docteur Cornet et Bossuet. — Bourdaloue. — Fleury et les Gallicans. — Un mot encore, par l’Augustinus, sur le goût littéraire ; si ce goût tient à la concupiscence ? — Le Père Bouhours dit que non.

XII, pages 165 et suiv.

Du livre de la Fréquente Communion. — Son origine. — Effet produit. — Arnauld réformateur en style théologique. — In- complet comme écrivain ; excès logique. — Pourquoi on ne le lit plus — De la doctrine de la Fréquente Communion. — Parallèle de saint Charles Borromée et de saint François de Sales — Sermons du Père Nouet. — Amende honorable. — Le Père Petau ; Raconis ; M. le Prince. — Ordre de départ d’Arnauld pour Rome. — Sa retraite. — M. Bourgeois, député près le Saint-Office. — Absolution de la Fréquente Communion. — Triomphe des doctrines ; Bourdaloue sur le petit nombre des Élus.

XIII, pages 193 et suiv.

Dernier temps de M. de Saint-Cyran. — Son ouvrage contre le Calvinisme. — Port-Royal en face des Protestants. — Mort de Louis XIII. — Port-Royal à l’égard des rois. — Théologie familière de M. de Saint-Cyran ; dernières tracasseries. — Sa sentence sur les faibles. — Sa mort. — Son enterrement. — Madame Marie de Gonzague. — Madame de Sablé. — M. de Barcos, abbé de Saint-Cyran : héritier et disciple direct. — Son portrait.

XIV, pages 224 et suiv.

Recrue de solitaires. — M. Victor Pallu. — La famille Du Fossé. — Haute bourgeoisie de Port-Royal. — M. de La Rivière. — M. de La Petitière. — Déclaration de M. Le Maître. — L’évêque de Bazas. — M. Manguelen, directeur préposé par M. Singlin. — Belle scène de nuit. — Fontaine et ses Mémoires. — Le jeune Lindo. — Retraite de M. d’Andilly.

XV, pages 250 et suiv.

Mémoires de d’Andilly. — Ses débuts ; ses charges. — Ses passetemps à Pomponne ; mascarade de madame de Rambouillet. — Propos divers. — Il répond à une calomnie du président de Gramond. — Son arrivée à Port-Royal. — Assainissement ; dépense. — Poires et pavies. — Visites et relations. — Littérature Louis XIII ; Gomberville, Godeau. — La Clélie. — Mademoiselle à Port-Royal ; — à Saint-Jean-de-Luz. — M. d’Andilly écrivain. — Il refuse l’Académie. — Ses vers sacrés. — Sa prose ; les Pères des Déserts.

XVI, pages 288 et suiv.
Congé pris de M. d’Andilly. — Nouveaux arrivants. — M. dePontis ; M. de Saint-Gilles ; l’abbé de Pontchâteau. — MM. de Bagnols et de Bernières, serviteurs au dehors. — Le monastère de Paris ; changement de scapulaire. — Madame d’Aumont. — Retour de la mère Angélique aux Champs ; allégresse. — Guerres de la Fronde. — Misère et charité. — Le duc de Luines et sa sainte épouse. — Système de Descartes ; débauches d’esprit à Vaumurier.


XVII, pages 322 et suiv.
M. de Saci. — Son enfance. — Ses premiers vers. — Différences avec Arnauld. — Genre de beauté ; trait distinctif. — Direction toute fondée et appuyée à l’Écriture-Sainte. — Finesse et grâce. — Sa seule erreur, les Enluminures. — Retranchement et sobriété. — Méthode d’esprit et sourire.


XVIII, pages 342 et suiv.
Suite de M. de Saci. — Divers temps de Port-Royal. — M. de Saci arrêté. — Deux ans de Bastille. — Sorte de bonheur. — Le dais du Saint-Sacrement. — Égalité d’âme ; délivrance. — Nouveau-Testament de Mons. — De la divulgation des Écritures ; censures, entraves. — Bible de Saci. — Style mitoyen ; trop d’élégance. — Dernier entretien de M. de Saci avec Fontaine. — Mort, funérailles ; contre-coups funèbres.


LIVRE TROISIÈME

PASCAL


I, pages 379 et suiv.


Apparition de Pascal parmi les solitaires. — Entretien avec M. de Saci. — Épictète et Montaigne devant saint Augustin. — Abondance et verve de Pascal. — Répliques de M. de Saci. — Beauté du dialogue ; — étendue et portée. — Platon, Xénophon.


II, pages 395 et suiv.


Montaigne à la barre de Port-Royal ; — moins heureux que Descartes. — Jugement sur lui : Nicole ; la Logique. — Page fulminante. — Contagion des Confessions. — Clef de la sentence janséniste : Montaigne l’homme naturel. — Le Montaigne en chacun. — Il est partout, hors en Port-Royal. — Seul point commun, contre la Scolastique. — Montaigne aussi hors du milieu.


III, pages 425 et suiv.


Suite de Montaigne ; arrière-fond. — De ces mots qui jugent. — Sur le repentir. — Sur l’immortalité ; que l’esprit est un traître — Son chapitre capital, Apologie de Raimond Sebond. — Dogmatisme latent ; tactique. — Labyrinthe et but. — Style d’enchanteur. — Langue individuelle, — Postérité ; influence. — Convoi idéal de Montaigne. — Les funérailles encore de M. de Saci.


IV, pages 454 et suiv.


Pascal ; sa famille ; ses origines. — Éducation sous son père. — Forme d’esprit ; vocation. — La trente-deuxième Proposition
d’Euclide. — Poinçon de vérité. — Machine arithmétique. — Jacqueline, sœur de Pascal. — Elle fait des vers ; comédie d’enfants devant Richelieu. — Les Pascal à Rouen. — Expériences sur le Vide ; première prise avec les Jésuites. — Accident du père : conversion de la famille. — Page de Jansénius à l’adresse de Pascal. — Maladie et infirmité.


V, pages 483 et suiv.


Pascal malade à Paris avec sa sœur. — Premières relations avec Port-Royal. — Jacqueline veut être religieuse. — Veto du père. — Séjour à Clermont ; Correspondance avec la mère Agnès. — Mort de M. Pascal ; veto du frère. — Chicane et humeur. — Angoisses de la sœur Sainte-Euphémie ; drame intime. — Admirables paroles de la mère Angélique. — Pascal au parloir. — Le pont de Neuilly, et le sermon de M. Singlin. — Pascal au désert. — Le duc de Roannès, et M. Domat.


APPENDICE.


 576


TABLE DES MATIÈRES.

LIVRE TROISIÈME.

PASCAL (SUITE).


VI, pages 7 et suiv.


Situation extérieure à la veille des Provinciales. — Les cinq Propositions déférées à Rome. — Innocent X. — Avocats pour et contre. — Le docteur Saint-Amour ; son portrait par Brienne. — Audience solennelle : compliments et condamnation. — La Bulle en France ; Mazarin. — Le Formulaire. — Affaire d’Arnauld à la Faculté. — Assemblées religieuses ; Assemblées politiques. — Une Chambre de 1815 en Sorbonne. — Arnauld rayé comme indigne. — Pascal survient à son aide ; bataille regagnée. — Année 1656, seconde époque.


VII, pages 41 et suiv.


À qui vint l’idée des Provinciales. — Anecdote de Perrault. — Première Lettre. — Style nouveau. — Critiques grammaticales du Père Daniel. — Ton comique et jeu. — Détails du succès ; le Chancelier saigné. — Margotin et le président de Bellièvre. — M. de Saint-Gilles et ses expédients. — Chiffres de la vente ; chiffre du tirage. — Chronique secrète. — Seconde Lettre ; le sérieux commence. — Pascal se loue lui-même. — Il raille l’Académie. —
Troisième Lettre. — Échec au Docteur. — Les Jansénistes du monde. — Mademoiselle d’Aumale et le conseiller Benoise.


VIII, pages 73 et suiv.


Dix-septième et dix-huitième Provinciales rapprochées des trois premières ; ces cinq Lettres prises à part. — Pascal jésuitique sur un point, — inexact sur quelques autres. — Sa grande variation sur la méthode de défense. — Il se rapproche finalement de Saint-Cyran. — Sa pensée sur Rome et sur le sens des Bulles. — En guerre là-dessus avec Arnauld. — Réponses ultra-logiques de celui-ci. — Position fausse d’Arnauld et du Jansénisme : — les Protestants la jugent du dehors ; — Pascal la dénonce du dedans. — Indépendance absolue du Pascal des Pensées ; hardiesse suprême.


IX, pages 98 et suiv.


Les Provinciales à partir de la quatrième ; revanche sur la Bulle. — Conseils en sens divers ; la lecture d’Escobar décide Pascal. — Génie de celui-ci ; ses limites ; — moral avant tout. — Le Père Casuiste des Provinciales ; Alain du Lutrin. — Pascal semi-dramatique, art du dialogue. — Critiques littéraires du Père Daniel ; elles portent peu. — Adresses et finesses véritables. — Le pistolet du Casuiste. — Instant où le jeu cesse. — Une qualité absente chez Pascal.


X, pages 122 et suiv.


Examen du fond. — Quelques citations inexactes. — Filliucius, sur l’exemption du jeûne. — Procédé de Pascal en citant. — Réponses des Jésuites en partie fondées. — Page émue du Père Daniel. — Pascal a pourtant raison ; comment cela ? — Les Jésuites Gouvernement ; machiavélisme. — Escobar pris comme verre grossissant. — Coup d’œil sur les débuts de la Société. — Saint Ignace et saint François-Xavier selon le Père Bouhours. — Esprit jésuitique ; — une fois connu, à jamais reconnaissable. — Colère généreuse.


XI, pages 146 et suiv.


Les Provinciales depuis la dixième ; vigueur croissante. — Tous les éloges justifiés. — Une réserve en faveur de Démosthène. — Épisode de la Sainte-Épine. — Retour au monastère. — Lettre de la mère Angélique à Arnauld. — Celui-ci poursuivi et caché ; soin touchant. — Les solitaires menacés. — Belle défense de M. d’Andilly : — diplomatie et gloriole. — Lettres de la mère
Angélique à la Reine de Pologne : — Naïveté et grandeur. — Le lieutenant de police Daubray à Port-Royal des Champs. — Espiègleries et malices des saints. — Le reliquaire à Port-Royal de Paris, — Marguerite et Margot.


XII, pages 173 et suiv.


Suite du miracle de la Sainte-Épine ; aperçu d’explication physique. — Gui Patin sur la valeur des témoignages. — Faux air d’authenticité. — Les miracles à la suite. — Impression sur Pascal. — Son vrai cachet restitué. — Répit donné à Port-Royal. — Digression sur Retz. — Dernier mot sur ses relations avec Port-Royal. — M. de Saint-Gilles à Paris et à Rotterdam. — Conclusion sur la Sainte-Épine. — Marguerite Périer et Massillon.


XIII, pages 201 et suiv.


Divers jugements sur les Provinciales. — Conséquences qu’elles eurent dans l’ordre théologique et dans le monde. — Conséquences théologiques. — Requête des Curés contre les Casuistes. — Pascal secrétaire des Curés. — Montalte-Wendrock; Arrêt du Conseil. — Le livre brûlé ; les conclusions triomphantes. — Assemblée du Clergé de 1700. — Les Jésuites chassés en 1764. — Essais de réfutation ; Bussy-Rabutin. — Le Père Daniel. — Le comte Joseph de Maistre.


XIV, pages 229 et suiv.


Du livre de l’Église gallicane. — Procès criminel au Jansénisme. — Madame de Sévigné témoin à charge ; citations tronquées. — Hobbes et Jansénius. — En quoi certaines philosophies accostent nécessairement le Christianisme. — Caractère de Joseph de Maistre ; son rôle singulier. — Son assaut contre Port-Royal. — Verve, excès crescendo d’injures. — Belle humeur et légèreté. — Voltaire plus pieux que de Maistre. — Port-Royal jugé par La Mennais.


XV, pages 259 et suiv.


Conséquences morales des Provinciales. — De la morale dite des honnêtes gens ; — divers temps de sa formation ; — Molière après Pascal, — Le Tartufe dans un salon janséniste. — Caractère de Molière ; — en quoi supérieur à Montaigne. — Molière plus triste que Pascal. — Idée d’un entretien entre tous les deux.


XVI, pages 280 et suiv.


Suite du Tartufe. — Cabale et interdiction. — Grand moment de 1669. — Le Casuiste dans Tartufe. — Dévotion aisée, et direction d’intention. — De la religion de Cléante. — L'Onuphre de La Bruyère ; — ce qu’il est au Tartufe. — La peinture à l’huile et la fresque. — La poétique de Molière. — Sa muse comique ou Dorine. — Son style. — Anathèmes de la Chaire. — État vrai de la croyance sous Louis XIV. — Bossuet et Molière. — Des discordes entre grands hommes ; rêve d’un Elysée.


XVII, pages 312 et suiv.


Dernières années de Pascal depuis 1657. — Son grand ouvrage sur la Religion. — La Roulette. — Ascétisme et sainteté. — Des pratiques excessives. — Véritable esprit de la discipline à Port-Royal. — Sentiment de Pascal sur la maladie. — Lettre de Pline. — Encore Montaigne. — Les deux solitudes avec leurs fruits. — Pascal et les pauvres.


XVIII, pages 333 et suiv.


D’un chapitre à écrire sur Pascal. — Des formes diverses de Sainteté. — La Sœur de Sainte-Euphémie ; — scrupules et angoisses sur la Signature ; — admirable lettre ; — mort. — Pascal fidèle à l’esprit de sa sœur. — Sublime évanouissement. — Les deux grandeurs morales. — Sœurs plus grandes que les frères. — Anecdote de l'abime. — Voltaire et Leibniz. — Bayle et Saint-Cyran — Derniers moments et mort de Pascal.


XIX, pages 371 et suiv.


Du livre des Pensées. — Travail et difficulté de l’édition ; — rôle de chacun ; — esprit véritable qui préside. — Que devient notre pensée après nous ? — Singulier propos de Nicole sur Pascal. — D’autres éditeurs auraient-ils fait mieux ? — Succès du livre. — A-t-il manqué de certains suffrages ?


XX, pages 394 et suiv.


Suite des éditions. — Attaques et réaction contre les Pensées. — Le Père Hardouin ; Voltaire. — M. Boullier, défenseur de Pascal. — Caractère de cette apologie. — Édition de Condorcet. — Réaction nouvelle de 1802. — Résultat net de la critique moderne. — État présent de la question.


XXI, pages 418 et suiv.


Conversation de Pascal. — Son plan ressaisi. — Préambule et méthode ; — opposée à celle de Descartes. — Entrée en matière : — 1° l’homme devant la nature. — L’homme en lui-même. — Le moi. — L’homme dans la société. — Où est le droit naturel ? — Des opinions populaires. — Incertitude universelle ; — angoisse. — 2° L’homme en quête du salut. — Les philosophies. — Les religions. — La Religion. — Le Peuple juif et l’Écriture. — Les Miracles et les Prophéties. — Jésus-Christ. — La Charité. — Jugement final sur la composition et sur le style.



LIVRE QUATRIÈME.

ÉCOLES DE PORT-ROYAL.


I, pages 467 et suiv.


Entière destruction des Écoles. — Résumé de leur histoire. Origine ; installation ; vicissitudes. — Esprit de cette éducation. — Idée chrétienne de l’enfance. — Milieu entre les Collèges et l’éducation domestique. — Du plus ou moins d’émulation. — Saint-Cyran et le monde moderne.


II, pages 501 et suiv.


Suite des Écoles. — Physionomie morale. — Des livres classiques de Port-Royal ; liste des principaux. — Caractère littéraire de l’enseignement. — Idée d’un Cours d’études. — Le latin et le grec. — Rôle exact de ces Messieurs. — Quelques critiques après l’éloge. — Le Père Labbe. — Le Père Vavassor. — Côté faible et défauts.



III, pages 534 et suiv.


Grammaire générale. — Sa nouveauté ; caractère original. — En quoi Port-Royal se distingue de l’Académie. — Quelques objections. — La Logique. — Esprit du livre ; voie moyenne. — Le bon sens. — L’indépendance. — La modestie. — Élévation finale. — Ce que pourrait être une Logique aujourd’hui.


IV, pages 558 et suiv.


Des principaux maîtres. — Lancelot ; — ses relations avec Chapelain. — Projet de Grammaire françoise. — M. Walon de Beaupuis. — Thomas Guyot. — Coustel. — Des principaux élèves. — Les fidèles, et ceux qui le furent moins. — Sur M. d’Aubigny. — De l’homme aimable au dix-septième siècle
.
APPENDICE.
FIN DE LA TABLE DES MATIÈRES.

Typographie L. Lahure, rue de Fleurus, 9, à Paris.