La Chanson française du XVe au XXe siècle, Texte établi par Jean GillequinLa Renaissance du livre (p. 143).


PAR UN BAISER RAVI


Par un baiser ravi sur les lèvres d’Iris,
De ma fidèle ardeur j’ai dérobé le prix ;
Mais ce plaisir charmant a passé comme un songe :
Ainsi je doute encor de ma félicité.
Mon bonheur fut trop grand, pour n’être qu’un mensonge ;
Mais il dura trop peu pour une vérité. (bis)

J.-B. Rousseau.