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C’est en vain qu’il implore son pardon, qu’il embrasse ses genoux ; ni les larmes, ni les prières, ni les promesses ne peuvent ramener cette fière maîtresse. L’amour-propre est piqué au vif ; jamais femme n’a pardonné une pareille blessure. Enfin ne pouvant la calmer par les voies douces et amicales, Forbess s’irrite à son tour ; il saisit son bras, et l’entraîne au château malgré elle. Depuis plus de deux heures, on les y attendait avec impatience, les plaisans se promettaient bien de s’amuser aux dépens des tardifs par toutes les questions et les propos badins qu’on adresse aux amans. Mais en voyant entrer Volsange pâle, décolorée et dans l’attitude d’une femme excessivement agitée ; en examinant ensuite l’air consterné, abattu et les yeux enflam-

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