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taient pas d’une minute. Point de danse cette fois. On veut être tout entière à son idole. La promenade est magnifique ; les allées sont d’un sombre propice aux larcins amoureux. Une petite grote par ci, un berceau bien fouré par là, que de reposoirs pour l’amour ; très-bien ! Mais en femme d’expérience, un peu d’exercice développe les esprits, donne de l’énergie au physique, le féconde, le double, le triple, que sait-on ? allons, mon ami, une partie de balançoire ; et la voilà avec son Adonis, poussant en avant, en arrière, haut, plus haut encore, se levant, s’allongeant, se baissant, élançant son corps, approchant genoux contre genoux, les éloignant, rendant mouvement pour mouvement, saut pour saut. Grand cercle de spectateurs à lorgnettes, sur la place. Mais

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