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Dosa, ensuite venaient Soumousou Niarhalemba, puis Diguiné Ba, puis Soumousou Kandiaba, puis Soumousou Mbadiaba, puis Dougoudiaro Koumerhoto, puis Dialimoussoundi Toumhoumania, puis Bassira Kéni, puis Soumoussou Sountounkou, puis Silarhama Da, puis Dankountolo. Elles ont tué le taureau blanc.

La mère de Mandi Makhan Soundiata lui dit : « Va dans la brousse et fais le chasseur ». Il y va et tue douze buffles (sigui), les donne aux neuf sorcières et leur demande de la chair du taureau : les sorcières refusent en lui disant : « C’est ton frère qui nous l’a donné. Donc tu n’en auras pas ». Soundiata répond : « Le taureau est gras, mais moins que douze buffles ». Il leur donne à chacune un buffle, et en disant : « Remettez-lui son nio[1] et refaites le vivre » (le taureau). Elles lui rendent l’âme, et rattachent les morceaux qu’elles avaient coupé. Alors vient Dosama Dosa avec des bracelets au bras, qui brandit ce bras vers le nord, l’est et l’ouest puis frappe le taureau qui se lève.

  1. Son âme.