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sa servante, il lui rendra la liberté à cause de sa dent.

28 "Si un bœuf heurte un homme ou une femme et qu’ils en meurent, ce bœuf doit être lapidé et il ne sera point permis d’en manger la chair ; mais le propriétaire du bœuf sera absous.

29 Si ce bœuf était sujet à heurter, déjà antérieurement, que son maître, averti, ne l’ait pas surveillé et qu’il ait fait périr un homme ou une femme, le bœuf sera lapidé et même son maître mérite la mort.

30 Si toutefois une amende lui est imposée, il paiera la rançon de sa vie selon ce qu’on lui aura imposé.

31 Si un bœuf heurte soit un garçon, soit une fille, la même loi lui sera appliquée.

32 Si ce bœuf heurte un esclave ou une esclave, on paiera à leur maître une somme de trente sicles et le bœuf sera lapidé.

33 "Si quelqu’un découvre une citerne, ou si, en ayant creusé une, il ne la couvre point et qu’un bœuf ou un âne y tombe,

34 le propriétaire de la citerne doit payer : il remboursera la valeur au maître et l’animal mort lui restera.

35 "Si le bœuf appartenant à un homme blesse celui d’un autre et le fait périr, on vendra le bœuf vivant ; ils s’en partageront le prix, et partageront aussi le bœuf mort.

36 Mais si, notoirement, ce bœuf a déjà heurté à plusieurs reprises et que son maître ne l’ait pas surveillé, il devra restituer bœuf pour bœuf et le bœuf tué lui restera.

37 Si quelqu’un dérobe un bœuf ou une brebis, puis égorge ou vend l’animal, il donnera cinq pièces de gros bétail en paiement du bœuf, quatre de menu bétail pour la brebis.



1 "Si un voleur est pris sur le fait d’effraction, si on le frappe et qu’il meure, son sang ne sera point vengé.

2 Si le soleil a éclairé son délit, son sang serait vengé. Lui cependant doit réparer ; et s’il ne le peut, il sera vendu pour son vol.

3 Si le corps du délit est trouvé entre ses mains, intact, soit bœuf, soit âne ou brebis, il paiera le double.

4 "Si un homme fourrage un champ ou un vignoble en faisant pâturer son bétail sur les terres d’autrui, il paiera le dégât du meilleur de son champ ou de sa vigne.

5 "Si le feu, en s’étendant, gagne des buissons et dévore une meule de blé, ou la moisson ou le champ d’autrui, l’auteur de l’incendie sera tenu de payer.

6 "Si quelqu’un donne en garde à un autre de l’argent ou des effets et qu’ils disparaissent de la maison de cet homme, si le voleur est découvert, il paiera le double.

7 Si l’on ne trouve point le voleur, le maître de la maison viendra jurer au tribunal qu’il n’a point porté la main sur la chose d’autrui.

8 Quel que soit l’objet du délit, bœuf, âne, menue bête, vêtement, toute chose perdue qu’on affirme être sienne, la contestation des deux parties sera déférée au tribunal : celui que les juges condamneront paiera le double à l’autre.

9 "Si quelqu’un donne en garde à un autre un âne, ou un bœuf, ou une pièce de menu bétail, un animal quelconque et que celui-ci meure, ou soit estropié ou pris de force, sans que personne l’ait vu,

10 un serment solennel interviendra entre les parties, comme quoi l’accusé n’a point porté atteinte à la chose de son