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fait son nid dans les crevasses des murs.

Semèsse [s(ȩ)męs M], s. m. — Semestre (congé de six mois qu’on accordait autrefois aux soldats qui faisaient sept années de service).

Semeūre [s(ȩ)mœ̄r S, s(ȩ)mēr V], s. f. — Fil de la Ste. Vierge, fil de St.-Martin.

Semḕye [s(ȩ)mę̄y M, I, P], s. f. — Semaille ; semis.

Seminne [s(ȩ)mẽn M, I, s(ȩ)mēn P, F, S, V, s(ȩ)mēn-s(ȩ)mẽn N], s. f. — Semaine. Lè grand ~, la s. sainte. Lè ~ malāye, la s. mêlée (les jours gras). Peut dieumanche, bé lindi, wète ~ ; bé dieumanche, peut lîndi, bḗle ~, vilain dimanche, beau lundi, sale s. ; beau dimanche, vilain lundi, belle s.

Semonce, voir Semance.

Semonde [s(ȩ)mõt M, I, P, N], s. f. — 1o Publication de mariage. 2o Couples de jeunes gens et des Vausenates. Prokièmer lés ~ de l’ènāye, proclamer les mariages de l’année.

Semonse, voir Semosse.

Semosse [s(ȩ)mǫs M, I, P, N, samus F, s(ȩ)mãs S, s(ȩ)mõs V], s. f. — Lisière d’une étoffe ; bord d’une toile de tisserand.

Sèmote, voir Semate.

Semouye [s(ȩ)muy gén.], s. f. — Semoule.

Semoyè [s(ȩ)mǫyę V], v. intr. — Sommeiller. Voir Sōmieu.

Semu [s(ȩ)mü F], s. m. — Semoir.

Semu [s(ȩ)mü M, I, P, F, N, sǫmœ̄r S], s. m. — Espèce de grand tablier où le semeur met le grain qu’il sème.

Senau [s(ȩ)nō M, I, P, F, N, s(ȩ)nā S], s. m. — Grenier sous les combles, où l’on met le foin.

Sḗne [sēn P], s. f. — Scène. Voir Sinne.

Sḗne [sēn P], s. f. — Sève. Voir Simme.

Sènote [sęnǫt I, P], s. f. — Sonnette. Voir Seunate.

Sèpenḗre [sępnēr V], s. f. — Sapinière.

Sèpenot [sępnǫ V], s. m. — Petit sapin.

Sèpèrer [sępęrę̄ⁱ.. M, I, P, N], v. tr. — Séparer.

Sèpîn [sępĩ.. gén.], s. m. — 1o Sapin. Cè fiāre lo ~, ça sent le s. (on va bientôt mourir). 2o Hotte de vigneron, ainsi appelée parce qu’elle est ordinairement en sapin.

Sèpou [sępu.. M, I, P], s. m. — Sapeur.

Sèptambe [sęptãp gén.], s. m. — Septembre. Quand-i pieut aus quate tams d’ ~, lo raborou fāt dous hènes, quand il pleut aux Quatre-Temps de s., le laboureur fait deux semailles.

Quand’ sèptambe ot v’nin, si lè saut’rèle chante,
N’èchète pwèt d’ bié po mote an vante.

Quand s. est venu, si la sauterelle chante, n’achète point de blé pour mettre en vente P.

Sepitdīre, Seputdīre [s(ȩ)pidīr-s(ȩ)püdīr M, I, P, N], adv. — Se peut dire. Quand on dit : poquè, pourquoi ? et qu’on répond ~, cela signifie : je crois, parce que.

Sèquant [sękã M, I, P], adj. indéfini. — Fréquent. Eune ~ fwès, une fréquente fois (très souvent) ; eune ~ v’lḗjes, une quantité, beaucoup de villages.

Sèquante [sękãt M, I, P, N, S (sękēy Saulny)], s. f. — Grande quantité, profusion. On entend aussi Sèquant.

Sèqueune [sękœ̨n M], s. f. — Terme du jeu de la Beuye.

Sèquḗye, voir Sèquante.

Sḗr’ [sēr N], v. tr. — Savoir. Voir Sawer.

Sḗr’ [sēr V], s. f. — Sœur. Voir Sieu.