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GRAND’MÈRE

d’études où elle voyait l’amorce d’une instruction plus poussée. Discrètement, elle émet l’idée que l’enfant pourrait faire un apprentissage. Il est bon d’avoir en mains un métier solide. « Bah ! répond Sabine, grand’mère Leriche me passera sa boutique quand elle la quittera ! » — « Mais, Sabine, tu ne seras pas seule à hériter de Mamy, intervient la bonne Marie Cervier. Et tes frères et sœur ? En tous cas, Maurice qui est si commerçant, si apprécié dans sa maison de nouveautés, serait plus désigné que toi pour tenir la boutique. » Mais tout ce que Sabine objecte à ce propos, c’est :

— Oh ! maman ! dis donc « le magasin » !