chose ? La petite dame vous a fait ses confidences ?
— Ah !… enfin…
— Ça ne m’étonne pas, mère Pascal, observe Mlle Sauge. Vous avez une bonne figure qu’on aime à regarder, et qui invite à la confiance. Et puis, on voit que vous êtes une honnête femme, une femme de cœur, qui ne parlerez qu’à des personnes discrètes… Assurément, à la place de l’étrangère, j’en aurais fait autant…
— Moi aussi ! moi aussi ! répondent toutes les voix. Cette bonne madame Pascal !…
— Oui, oui ; mais vous êtes toutes comme moi ici : vous ne répéteriez à personne d’indiscret un secret qu’on vous aurait dit.
— Ah ! pour sûr !
— Aussi bien, si vous saviez ce que je sais, ce serait quasiment comme si j’étais seule à le savoir.
— Absolument.
— Dans ce cas-là, je puis parfaitement vous dire quelque chose qui va joliment vous étonner ; devinez…
— Quoi ? quoi ?…
— La petite dame est la sœur de M. X., finit par dire mère Pascal.