introduit M. Fielder dans la maison, et l’autre d’avoir donné à Éva le mauvais exemple.
— Je voudrais, dit Amy, qu’Éva s’éloignât de ses parents. Ce que notre tante Charlotte écrit à son sujet fait à Laura une peine infinie.
— Fort bien ! Elle espérait être madame Fielder et continuer cependant à tenir le rang de fille d’un comte ! Elle verra bientôt ce que c’est que d’être la femme d’un pauvre homme.
— Je suis sûre qu’une position difficile fera briller les bonnes qualités d’Éva.
— Oui, si elle ne les a pas déjà gâtées à l’heure qu’il est… comme cette petite fillette gâte vos cheveux ! Voyons, petit chat, qu’avez-vous à dire à votre oncle ?
— Il faut lui dire bonsoir, dit Amy en se levant pour l’emporter ; il est temps d’aller chercher Anne. Bonne nuit, oncle Charles !
Comme Amable venait d’emporter son enfant, madame Edmonstone et Charlotte entrèrent, après avoir conduit madame Henley à sa chambre. Madame Edmonstone demanda où était Amy.
— Elle vient d’emporter sa fille. Je voudrais que vous l’eussiez vue jouer avec elle tout à l’heure. Cette chère petite avait fait tomber tous les cheveux de sa maman autour de sa figure, en sorte qu’elle avait tout son air d’autrefois.
— Je suis heureuse qu’Amy supporte si bien l’approche de ce mariage. Elle s’est occupée tout le jour des préparatifs. Qui aurait pu le prévoir ?