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sentira que plus de mal en tombant. » Des enfants, pour la plupart prisonniers, courent le stade, et plus de soixante Crétois le dolique[1] ; d’autres s’exercent à la lutte, au pugilat, au pancrace. Ce fut un beau spectacle. Nombre de lutteurs étaient descendus dans la lice sous les regards de leurs camarades : il y avait une grande émulation. Les chevaux coururent aussi. Il leur fallait descendre par une pente rapide, puis, arrivés au bord de la mer, remonter et revenir à l’autel. Bon nombre roulaient à la descente, et, en remontant, c’était lentement, avec peine, au pas, qu’ils gravissaient la hauteur. De là de grands cris, des rires, des encouragements.




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  1. C’est-à-dire la longue course, la plus longue carrière que fournissent les coureurs.