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Je fais grâce au lecteur de ce qui suit. La momie vantait sa science, sa puissance, sa force. Elle célébrait, sans fournir de détails précis, la connaissance qu’elle avait des secrets qui rendent la santé aux malades, qui donnent l’amour et font prospérer les biens matériels.

Le docteur Martins a montré dans son mémoire que les scènes vraiment ridicules qui se passèrent bientôt au Muséum, à la consternation indicible de sir Septimus et de John Smith, ont été provoquées par le message médianimique, dont je viens de donner quelques extraits.

Les malades, les amoureux, les spéculateurs et les ambitieux furent ainsi lancés sur la dépouille de l’infortunée fille d’Amen Hotep, à laquelle ils demandaient la réalisation des promesses faites par l’intermédiaire du médium attaché au bureau intermondial.

Le branle fut donné par une vieille dame spirite, qui souffrait d’un catarrhe des bronches ; elle avait épuisé les ressources de l’art médical, vainement fait appel aux magnétiseurs les plus réputés, inutilement consulté les somnambules les plus lucides, et pratiqué les méthodes les plus éprouvées de la « christian science ».

La lecture de la communication fut pour elle une révélation. Les gens crédules ne perdent jamais l’espoir, et il faut convenir en toute sincérité que beaucoup d’incrédules