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le fusille, puisqu’il s’est laissé prendre et que s’il avait pris il fusillerait.

Cette logique satisfait pleinement les faibles exigences de son cerveau de paysan arraché à la glèbe pour se courber sous le harnais militaire.

Puis, à quoi bon raisonner avec ce fait brutal, la mort menaçante, immédiate, inéluctable !

Puisque cela doit arriver, il s’agit uniquement de bien faire ses paquets pour se présenter en bon ordre quand on fera son entrée dans l’inévitable là-bas.