y avait flûtes et flûtes, et que la famille de leurs flûtes comptait quantité d’espèces.
Il y en avait pour :
Le chant des hymnes ;
Les chœurs d’enfants ;
Les chœurs d’hommes ;
Les funérailles ;
La marche lente des cortèges ;
La tragédie, la comédie, etc.
Il y avait des flûtes-traversières[1], qu’on jouait comme les nôtres ; des flûtes à bec, qu’on jouait comme nos hautbois ; des flûtes-doubles, des flûtes à anches dont le son devait porter au loin.
Les musiques actuelles des régiments écossais ont des ensembles de flûtes, de hautbois, de cornemuses dont l’effet supérieur à celui des « cuivres » s’entend à grande distance, et dont le caractère agressif devient irrésistible sur le champ de bataille. Ne nous étonnons donc pas lorsqu’on nous raconte que les Spartiates s’élançaient à l’assaut au son de la flûte…
Après la trompette, le cornet à pistons. ↔ La symphonie moderne a mis de l’ordre dans son domaine ; chacun garde son caractère propre sans empiéter sur le voisin. Les accents belliqueux appartiennent maintenant an groupe des « gros cuivres », trompettes, cornets, trombones et tubas, et non plus aux « bois ».
Le Cornet à pistons ne date que d’un siècle. Plus petite que celle de la trompette, son embouchure le rend plus souple, plus agile.
L’échelle est
- ↑ La flûte oblique ou traversière, qui se trouve représentée sur de nombreux monuments en Égypte, ne se voit pas dans les peintures ou sculptures grecques ; cependant les Grecs en faisaient usage puisqu’ils lui donnaient le nom de plagiaude (πλάγιος αυλος : plagi oblique)
Féi, Hist. de la musique, t. II, p. 293.