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en donna quinze ; l’Odéon, cinq ; le Gymnase, quatorze ; le Vaudeville, neuf ; le Palais-Royal, une ; le théâtre des Variétés, une ; l’Ambigu-Comique, une, consacrée à l’Aïeul de MM. d’Ennery et Charles Edmond ; la Porte-Saint-Martin, une, consacrée au Bossu, de MM. Anicet Bourgeois et Paul Féval ; le théâtre Cluny, une (les Inutiles, de M. Cadol) ; le théâtre Déjazet, une {les Prés Saint-Gervais). Les spectacles coupés, qui ne jouissent plus aujourd’hui d’une grande faveur auprès du public, mais qui sont plus particulièrement à leur place dans la vie de château pendant la saison d’été, dans la vie de cour pendant la saison des chasses, se partagèrent à peu près exactement l’affiche à Compiègne avec les spectacles remplis tout entiers par une seule pièce en cinq actes. On y donna six fois des vers ; cela n’est pas énorme sur quatre-vingts pièces environ qui furent jouées, mais le choix fut bon ; avec les Plaideurs, on trouve sur la liste Philiberte, de M. Augier, les Révoltées, de M. Gondinet, et la Conjuration d’Amboise, de Louis Bouilhet. Deux pièces seulement eurent l’honneur de deux représentations pendant les dix-huit ans de Compiègne, le Duc Job, de Laya, et le Bougeoir, de Caraguel. Ne laissons pas de rappeler que Caraguel appartenait à l’opposition républicaine. Il n’en fut pas plus mal traité pour cela par la cour impériale ; le Bougeoir