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nos textes, nous avons voulu faire collaborer l’art et la littérature à l’éducation intellectuelle, esthétique et morale de l’enfant.

Par là se détermine nettement l’esprit de notre livre. Nous avons donné la plus large place aux récits d’inspiration moderne, qui expriment le sentiment de la vie sociale. À l’idéal dogmatique hérité du XVIIe siècle, nous avons cru possible et utile de faire succéder le devoir présent de solidarité humaine. Ces idées, nous les découvrons dans la dernière partie de ce recueil ; mais on s’apercevra facilement qu’elles sont partout, invisibles et présentes on y trouvera sans peine le lien qui unit nos récits ; on comprendra que notre livre, parti des faits les plus simples, des représentations les plus familières de la vie, s’achemine insensiblement vers les grandes notions d’humanité et de travail qui forment la conscience, de plus en plus haute, des sociétés modernes[1].

Armand WEIL
Émile CHÉNIN-MOSELLY

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  1. Nous nous faisons un devoir de remercier ici les auteurs, éditeurs et ayants-droit, dont les autorisations, souvent très libérales, nous ont permis de reproduire la plupart des morceaux de ce recueil.