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SEPT POUR UN SECRET…

Une fois la nourriture donnée aux animaux, les litières faites, Robert s’assit, en fumant une pipe, pour guetter les lumières au Repos de la Sirène. Jusque-là, il n’avait pas pu les voir, mais à présent le ciel s’était dégagé. Les voilà, de calmes lumières d’or étincelant pour d’autres, pas pour lui. Tendres lampes d’un foyer qui n’était pas le sien ! Enfin, elles brillaient, c’était quelque chose. Elles luisaient dans cette nuit lugubre de haine et de souffrance, et c’était lui qui les empêcherait de s’éteindre.

Ainsi, avec son feu et sa lampe pour toute compagnie, il resta toute la nuit assis, à attendre sa dernière aube.