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riables, dans les sociétés de coopération, le capital social s’accroîtrait indéfiniment par suite des cotisations périodiquement versées, et il s’accroîtrait en outre par suite de l’entrée des membres nouveaux qui arriveraient, tout comme, au surplus, il pourrait aussi diminuer par suite de la sortie des membres anciens qui s’en iraient. Ainsi, dans ces sociétés, le nombre des associés et le chiffre du capital social seraient soumis à une perpétuelle mobilité, en raison du double courant qui s’y produirait et y persisterait, l’un, de travailleurs qui viendraient demander à l’association la propriété du capital, l’autre, d’associés devenus capitalistes et qui s’élanceraient vers les sphères supérieures du commerce et de l’industrie, la masse des nouveaux éléments englobés étant d’ailleurs supérieure ou inférieure à celle des anciens éléments qui se détacheraient selon que la société serait en voie de progrès ou de décadence.

Toutes ces conditions économiques et financières sont des conditions d’ensemble qui se tra-