entier au propriétaire légitime du capital qui l’engendre et d’où il naît.
Resteraient donc en présence deux parties prenantes : l’exploitant, et la société.
Le propriétaire du sol une fois évincé, il est évident qu’il ne resterait plus qu’à se partager son lot. C’est ici le moment de dévoiler la balance exacte que vous devez nous montrer. Moi, je pense que voici l’heure où la taxe va paraître, le maximum se produire, l’arbitraire se donner carrière.
Quelle sera d’abord la part de l’un et de l’autre ?
Si d’abord, vous disiez un peu quel sera la base du partage ?
Et le partage fait, qui percevra pour la société ?
Oh ! cela importe peu. Eépondez plutôt à ma question. Dites-moi dans quel rapport le choix des instruments, la méthode, le talent, la diligence d’une part, la demande des produits, la facilité de transport, la sécurité du marché, etc., d’autre part, contribuent à la création de la rente, en supposant qu’elle existe. Dites-moi comment vous estimez les droits respectifs du travailleur et de l’État sur la rente foncière, toujours en supposant qu’elle existe. Ce n’est pas tout cle faire un partage ; il faut le justifier. Ce n’est pas tout d’affirmer que votre balance est exacte : j’aimerais à ce que l’exactitude m’en fût démontrée.
La rente étant définie conventionnellement Ce qui excède la moyenne des frais d’exploitation, mon opinion est que, cette moyenne étant connue, ou autant que possible approximée, l’exploitant doit prélever, en sus du remboursement de ses avances, une part de rente, variable, selon les circonstances…