virent ensuite dans l’unité. MM. Walras, depuis plus. de vingt-cinq ans, et Joseph Garnier, depuis longtemps aussi, la montrent dans la rareté des choses utiles. Ces économistes énumèrent aujourd’hui, l’un et l’autre, trois espèces de capitaux, sources de revenus, instruments de production, éléments de richesse sociale : la terre, les facultés humaines, capitaux naturels, le capital artificiel.
Point de travail sans dépense de forces, laquelle dépense peut se ramener à quatre catégories : nourriture, vêtement, habitation, frais généraux, comprenant l’éducation du sujet, la pension de retraite, les chômages, maladies, sinistres. Ce second point n’offre de même aucune difficulté.
Autre illusion d’une grande innocence économique. Ce second point offre, à mon sens, deux difficulté capitales :
Première difficulté. — Elle consiste en ce que je n’arrive pas à comprendre Ce que signifie une dépense de forces qui se ramène à quatre catégories : nourriture, vêtement, habitation, frais généraux… Il fallait dire : point de travail sans exercice de facultés personnelles, dont les frais d’éducation, entretien, assurance, amortissement se rattachent à quatre catégories, etc.
Le principe étant ainsi rétabli dans des termes acceptables, je fais une observation fondamentale. Les facultés personnelles sont le capital dont le travail est le revenu. Énoncer qu’il faut instruire, entretenir etc., etc., les facultés personnelles pour les exercer, c’est constater l’application particulière à ces facultés d’une loi générale à tous les capitaux, à la terre, au