feuilles de l’empire rivaliser, à propos du terme, avec le Représentant du Peuple.
Certes, cela est excessivement flatteur pour vous, quant à moi j’aurais désiré que vous m’eussiez fait grâce de l’autorité du Constitutionnel. Il appartenait à cette feuille d’une nullité proverbiale de pressentir vos idées économiques, et à vous de prêter main fore au Constitutionnel dans sa lutte en faveur de la protection contre la liberté. Le Constitutionnel et vous, vous avez les plus excellentes raisons pour être également partisans de la plus brutale autorité en matière d’économie : ni l’un ni l’autre vous n’entendez rien à l’échange. Je ne doute pas non plus que vous ne pussiez être tous les deux en parfait accord, vous en ayant l’air d’attaquer la propriété, et le Constitutionnel en paraissant la défendre.
Je vous aurais également su bon gré de ne pas bomber dans le commérage et le fait divers, et de nous épargner toutes ces histoires ridicules de pots-de-vin, de pourboires exigés de locataires, de propriétaires jetés par les fenêtres ou écrasés contre les murs. Je proteste d’abord, en thèse générale, contre l’introduction dans les discussions scientifiques de semblables anecdotes dont l’authenticité n’est jamais garantie. Vous n’êtes sans doute pas homme, vous en particulier, Monsieur Proudhon, à vous priver des ressources de l’imagination alors que l’observation serait pénible pour vous ou fatale pour vos doctrines. J’admets cependant que les faits allégués se soient passés comme vous les racontez, et j’affirme ensuite que les uns