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PAUL-HUBERT
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Bibliographie. — Verbes Mauves, poèmes (F. Clerget, Paris, 1898); — Aux Tournants de la Route, poèmes (Édition de la Maison d’Art, Paris, 1901) ; — Les Horizons d’Or, poèmes du Lan- guedoc, avec une préface de M. Georges Lecomte, ouvrage ayant obtenu le prix Sully Prudhomme en 1906 (P. Ollendorff, Paris, 1907); — Au Cœur ardent de la Cite, poème (Charpentier-Fas- quelle, Paris, 1908). Ex préparation : un drame languedocien, en vers. M. Paul-Hubert a collaboré au Gaulois, au Gil Blas, à la Grande Revue, aux Annales Politiques et Littéraires, à Je sais tout, au Monde Moderne, à la Revue Hebdomadaire, au Roman Romanesque, à Sèlecta, à Nos Loisirs, à la Plume, au Geste, à la Vie Montpcliéraine, à la Revue du Midi, etc. Il a été pendant quelques années secrétaire de la rédaction du Monde Moderne- M. Paul-Hubert, né aux environs de Château-Thierry, à Coincy- l’Abbaye (Aisne), le 23 juin 1875, fit ses premiers pas dans les vignobles champenois, « dont il respira l’âme mousseuse et dorée, prédestiné à chanter la vigne et le vin »... Transplanté tout jeune, dès l’âge de trois ans, en plein Midi ardent, de Narbonne à Montpellier, il s’y acclimata si bien qu’il en devint le fils atten- dri et qu’il en vécut, pendant vingt-cinq années, la vie ardente et lumineuse, au milieu des vignobles paternels, où son âme s’enivra de lumière, de couleurs et de parfums, devant la Médi- terranée enchanteresse dont il devait essayer de traduire la beauté. Au sortir du lycée, en 1898, M. Paul-Hubert publia son pre- mier recueil de vers : Verbes Mauves, auquel succéda, en 1901, une plaquette : Aux Tournants de la Route, aujourd’hui reniée, mais dont telles pièces, d’une subtilité toute mallarméenne, méritent de rester. En même temps qu’il publiait ces œuvres de jeunesse qui passèrent inaperçues, M. Paul- Hubert con- quérait l’estime des lettrés par des proses délicates et colo- rées, publiées en divers journaux de Paris et du Midi. Enfin, en 1906, son vaste poème Les Horizons d’Or, dédie à la lumi- neuse beauté de son pays d’adoption, lui valut le prix Sully Prudhomme. « Paul-Hubert, écrivait dès cette même année M. Louis André, a longtemps et patiemment observé la nature