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EDMOND PILON

Bibliographie. —Le Poème de mes soirs (Vanier, Paris, 1896) ;

— La Maison d’Exil (Société du Mercure de France, Paris, 1890) ;

— Octave Mirbeau, étude critique (Bibliothèque Internationale d’édition, E. Sansot et C’«, Paris, 1903) ; — Portraits français (xvms et xix° siècles), avec préface de Paul et Victor Margueritte(Bibliothèque Internationale d’édition, E. Sansot et Ci°, Paris, 1904) ;—Paul et Victor Margueritte }essai de critique (Bibliothèque Internationale d’édition, E. Sansot et C’°, Paris, 1905).

En Préparation : Portraits français (2’ série) ; un recueil de poèmes ; une pièce sur la Révolution française en collaboration.

M. Edmond Pilon a collaboré au Journal, à la Revue Bleue, à la Nouvelle Revue, au Mercure de France, à l’Ermitage, à l’Art et la Vie, à la Révue d’Art dramatique, au Réveil de Gand, au Coq Rouge, à la Wallonie, à la Vogue, au Beffroi, à l’Humanité nouvelle, à la Plume ; au Rapport sur le mouvement poétique français de 1867 à 1900. Il collabore à la Revue Bleue, à l’Ermitage, à l’Anthologie-Revue, à la Revue Provinciale (de Toulouse), au Feu, etc.

Né à Paris le 19 novembre 1874, M. Edmond Pilon débuta dans les lettres extrêmement jeune, en 1893. Il publia ses premiers contes et poèmes à l’Echo de Paris et au Mercure de France et assuma pendant une année (1895) la critique poétique à l’Ermitage. Son premier volume de vers, Les Poèmes de mes soirs, parut en 1896. Dés lors, M. Gustave Kahn parle du jeune auteur en termes élogieux : « M. Edmond Pilon, dit-il, est un poète qui sait ordonner un beau luxe et qui sait faire agir en peu de gestes ses personnages. Il excelle évidemment à composer un décor, » (Revue Blanche, 1896.)

En 1898, M. Edmond Pilon publia son second volume do vers, La Maison d’Exil, où Stéphane Mallarmé trouvait « des accords exquis d’âme et de forme, dans tant de sérénité », et dont un critique disait : « Sa Maison d’Exil est celle où l’on voudrait vivre, où on aimerait s’isoler avec ses espoirs, ses souvenirs, réalisés dans l’éternelle fiancée. Le monde extérieur et banal n’existerait plus, et on vivrait une vie de rêve, d’idéal… et de poète… Le