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XAVIER PRIVAS

Bibliographie. — Chansons chimériques ; — Chansons vécues ; — L’Amour chante ; — Cantiques humains. Chez Paul Ollendorff, Paris. — Chansons humaiues (Laurens, Paris). — Chansons pour la morte (Ricordi, Paris). — Les Mois (Enoch, Paris). — Les Heures d’amour ; — La Semaine d’amour ; — Chansons pour l’amante ; — Chansons pour la nouvelle amante ;— Chansons profaues ; — Chansons du Pavé. Chez Diodet, Paris. — Chansons de Révolte ; — Chansons d’Aurore ; — Paroles d’amour. Chez Anceaux et C’*, Paris. — Chansons des Enfants du Peuple (Rueff, Paris, 1904). — Nombreuses chansons publiées séparément chez Ondet, Gallet, Rueff et Hachette.

A Paraître (chez Schwartz, Paris) : Paroles de Foi ; Paroles d’Espérance ; Paroles de Charité.

M. Xavier Privas (de son propre nom Antoiue Taravel) est né à Lyon le 27 septembre 1865. « Il fit ses premières études dans un pensionnat religieux, Notre-Dame-des-Anges, à la Mulatières (Rhône), dirigé par l’excellent abbé Lafay, dont il a gardé le meilleur souvenir. Puis il passa par le lycée de Lyon, d’où il s’évada vers ses dix-sept ans pour courir à l’aventure avec plusieurs camarades. Il termina ses études au lycée de Bourg. Il fut dans les affaires à Lyon jusqu’en 1892 et ne composait des chansons que pour son propre plaisir, à ses moments perdus.

« Ayant débuté au Caveau Lyonnais, ses snccès nombreux et ses amis, non moins nombreux, le décidèrent à venir dans la capitale. Dès le soir de son arrivée à Paris, Xavier Privas se risqua dans uue soirée de la Plume ; il chanta, et ce fut un triomphe, un de ses chefs-d’œuvre, cette magistrale chanson des Thuriféraires, et quatre ou cinq autres qui le mirent tout de suite au premier rang. Il alla au Chat Noir, y chanta quelques jours, et ne revint plus, sentant qu’il n’y obtenait pas le snccès qu’il méritait… Il passa alors quelque temps au Cabaret des Quat’-Z’arts, y fut un favori des familiers de l’endroit, puis à l’Aue Rouge, où il eut de nombreux fervents qui désormais lo suivront partout où il ira, puis au Carillon…