Agitant l’oreille,
La chatte sommeille
Rêvant :
Croyant qu’il nous happe,
Le vieux chien attrape
Du vent !
Zon ! Zon ! Vibrons, laissons-nous vivre,
Et sous le plafond enfumé,
Autour des bassines de cuivre
Voltigeons sur le rythme aimé !
La noire araignée
Demeure éloignée
D’ici :
Un balai fidèle
Prend constamment d’elle
Souci !
Pendant le bal, tout ce qu’on aime
Se trouve au bahut mal fermé,
Le beurre en mottes ; et la crème,
Et le miel, régal embaumé !
Les plaisirs du monde
Sont pour notre ronde
Aisés :
Longues rêveries,
Danse et sucreries
Baisers !
Quand par la fenêtre on nous chasse,
Nos essaims effarés et prompts
Tournent un instant dans l’espace,
Et par la porte nous rentrons.
Zon ! Zon ! tout repose !
La cuisine est close :
Disons
Par bandes errantes
Mille susurrantes
Chansons !