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elle marche sur un terrain dangereux et tombe dans la fosse. Elle a eu la témérité de se mêler de l’histoire moderne des sociétés rosicruciennes et s’est engagée à informer ses lecteurs de la manière dont elle a mis la main sur les rituels de l’ordre rosicrucien ravivé, et son récit est particulièrement faux. Elle connaît sans aucun doute les grades de l’ordre, mais elle aurait pu les obtenir de plus d’une source publiée, comme par exemple, la Cyclopædia of Freemasonry de Kenneth McKenzie ou mon propre ouvrage Real History of the Rosicrucians. Mais même si elle possède les rituels, elle ne les a pas suivis de la manière qu’elle décrit. Son récit est le suivant : « La Fraternité de la Rose-Croix comporte 9 degrés d’initiation : 1er, Zelator ; 2e, Theoricus ; 3e, Practicus (Mlle Vaughan écrit Praticus, ce qui serait l’erreur d’un Française qui ne lit pas le latin et non l’erreur d’un Anglaise ou d’une Américaine, ce qu’elle prétend être[1]) ; 4e, Philosophus ; 5e, Adeptus Minor, selon les cahiers de Valentin Andreæ, ou

  1. NdT : il semble bien que Diana Vaughan (en réalité Léo Taxil), écrivait Practicus, voir les Mémoires d’une ex-palladiste, page 141.