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la méchanceté gnostique consiste à nier le fait que les anges déchus sont damnés pour l’éternité. Sur ce point, il a réalisé l’exploit de montrer une touche d’animosité personnelle. Par exemple, dans son état de grâce actuel, il serait bien méchant de donner à l’enfer une chambre mortelle à l’usage des chiens errants. Eh bien, en 1890, si je comprends bien, Jean Kostka a été invité par le chef de l’Église gnostique, c’est-à-dire lui-même, dans une chapelle du palais d’une dame qui apparaît fréquemment dans ses pages sous le nom de madame X ; l’auteur se targue d’avoir caché ses vrais titres, mais il n’a pas caché son identité, et il n’y a aucun danger à mentionner le nom de lady Caithness. En fait, il était présent pour des affaires sérieuses, rien de moins qu’une séance de spiritisme. On avait fait venir un médium, la cérémonie avait commencé, les coups devenaient audibles, un être daignait communiquer et, enfin, il y eut un message, avec un nom prononcé. C’était celui de Luciabel, « que vous nommez Lucifer ». À ce jour,