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ET A LA CHINE. Liv. IV. 123




CHAPITRE VIII.
Journal d’un Voyage aux Moluques.

ON m’accuseroit peut-être de n’avoir pas répondu au titre de mon Ouvrage, si je ne parlois de mes Voyages. Les routes de l’Isle de France, de la côte de Coromandel & de la Chine n’offrent rien de curieux, elles sont si connues, que je ne répéterois que ce que plusieurs Voyageurs ont déjà dit : M. d’Après ne laisse rien à désirer sur cet objet. Je ne parlerai donc que de mon voyage aux Moluques, en prenant mon départ de Manille, qui est l’instant le plus intéressant. La lecture d’un Journal est d’une sécheresse si insupportable, que j’ai cru devoir la sauver, en donnant simplement des tables de routes, des vents & des observations nautiques ; renvoyant pour la partie historique à mon voyage à la Nouvelle Guinée (a[1]). Ce Journal servira non-seulement aux Marins; mais aux Géographes pour réctifier cette partie du globe, si défectueuse dans les cartes que nous connoissons : je corrigerai la position des îles sur les cartes de M. d'Après.

  1. (a) Il se vend chez Barrois, le jeune, rue du Hurepoix.
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