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Dans un article d’ensemble de la Revue générale des Sciences (1901), il montre que ni la théorie électrodynamique d’Ampère ni celle de Helmholtz ne permettent, dans le cas des courants ouverts, de conserver dans son unité la notion fondamentale de champ magnétique ; cela n’est possible que dans la théorie de Maxwell à laquelle l’expérience donne au jourd’hui entièrement raison.

IV. — Les ondes hertziennes et la lumière

Il prit une part non moins importante au grand mouvement qui révolutionna l’optique et aboutit au triomphe de la théorie électromagnétique de la lumière. Sur ce terrain, où les équations de Maxwell devaient trouver leur vérification la plus éclatante, on suivit une double voie. Il fallut montrer tout d’abord que la théorie nouvelle expliquait tous les faits connus de l’optique, mieux et plus simplement que les anciennes théories élastiques dont les plus importantes étaient celles de Fresnel et de Neumann. C’était déjà là une raison très sérieuse pour voir dans les radiations lumineuses un cas particulier des perturbatiohs électromagnétiques dont les équations de Maxwell