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300 VARIANTES DU CHANT XVIIl.

V(M-s 1 80. — PremiiTe cdit ion :

" " Qu'il ne tombât aux mains des indcvots.

« Voici, grand roi, co bénin sycophante, A tôto longue, et de côté pondante; Du nombre trois parfois il se tourmente. A son air iiumble, au maintien qu'il a pris, Du bon TartulTc on le croirait le fils'. Sur tous ses tours son petit pays glose, Du doigt index on le montre aux passants ; On fait de lui des contes si plaisants! Je crois, pour moi, qu'il eu est quoique chose. Mais, ô mon roi ! votre bénignité Est au-dessus de la malignité. "Pour le dernier... »

Il est probablement ici question de Vernet le trinitaire. Voyez la satire intitulée Éloge de V hypocrisie (1766); la Lettre curieuse de Robert Co- velle (1760)^ etc. (K.)

Vers 223. — Première édition •

'« C'est mon amant qu'on doit seul reconnaître. L'arrêt est nul, et vous l'allez casser. »

  • Jeanne, dont l'àmc... (K.)

Vers 33 1 :

  • 0n le console; et chacun s'évertue

En vrai héros, peu troublé des revers, A réparer les dommages soufferts. Le seul remède en pareille disgrâce Sans doute était de regagner la place Où le roi Gliarle avait ses magasins Garnis de tout et fournis de bons vins. Nos chevaliers à moitié s'équipèrent; Très-simplement les dames s'ajustèrent, Et l'on partit mal en point, très-pressé,

  • Un pied tout nu, l'autre à demi chausse.

1. Il faut que ce soit quelque maître Gonin de ce temps-là, qui ait été Irès-irrévérend envers le Trisoijion. (Aote de Voltain', 1704.')

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