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VARIANTES DU CHANT XIII. 21»

Vers 372 :

'Dos voluptés donne à tons lo sisnal. On l'admirait dans son délire ainiaiilo. Tu l'entendais du fond du Luxembourg, Toi que Bacchus et le dieu de l'amour Mettent au lit en sortant de la table, Jeune Borri, bel astre de la cour !

Vers 377. — Édition de '1756 :

  • Mènent au lit, escortés par l'Amour.

Près de Paris, sous la pourpre romaine... Mais je m'arrête ; un semblable tableau Pourrait au peintre attirer dure aubaine : Il y faudrait placer plus d'un Bonneau En robe courte. Or, dans ce dernier âge. Homme d'épce est un fier maquereau ; Et mol, cliétif, j'abborrc le tapage.

Je tiendrai donc contre l'appât flatteur; Je me tairai, n'en déplaise au lecteur. O Rambouillet!...

Il y a eu encore ici des vers ajoutés, et, comme ci-dessus (première variante de ce chant), dans la charitable intention de faire à l'auteur des ennemis puissants. (K.) — Ce sont les suivants :

Vers 380. — Édition de 17oG :

' Trop de péril suit ce cliarme flatteur. Je me tairai, n'en déplaise au lecteur. Piambouillet, asile du mystère ! 31eudon, Choisy, réduits délicieux. Que les Plaisirs, les Amours, et les Jeux, Ont si souvent préférés à Cythère, Sur vos secrets, censurés par Lignière ^, Et respectés de son prudent recteur. Ma chaste muse est forcée à se taire.

  • Le temps présent est l'tirche du Seigneur;
  • Qui la toucbait d'une main trop hardie,
  • Puni du ciel, tombait en léthargie.

dale et la mulliplicité de ses aventures galantes. Il mourut à Paris, lo 13 décembre 1745, de la petite vérole. Les vers suivants coururent dans Paris le Icndfcmam même de sa mort :

Une OUe du Styx, compagne des héros, Vainement do Bernard entreprit la défaite :

Pendant trente ans tous ses assauts

ÎS"e purent la rendre complète;

Mais une perfide cadette

En liuit jours le mit aux abois,

Et termina sa destinée.

Petite, vous êtes cent fois •

Plus mutine que votre aînée.

Le comte de Rious était fils du fameux" Samuel Bernard. (R.)

1. Lignière était un jésuite confesseur de Louis XV, mais confesseur heureusement moins connu que Le Tellier et La Chaise. (K.) — Son nom a été plus correctement écrit Linières dans les Variantes du deuxième chant, vers 390. (R.)

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