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ODE XVI.

��A LA VERITE'.

(1766J

Vérité, c'est toi que j'implore; Soutiens ma voix, dicte mes vers. C'est toi qu'on craint et qu'on adore, Toi qui fais trembler les pervers. Tes yeux veillent sur la justice ; Sous tes pieds tombe l'artifice, Par la main du Temps abattu : Témoin sacré, juge inflexible, Tu mis ton trône incorruptible Entre l'audace et la vertu.

Qu'un autre - en sa fougue hautaine. Insultant aux travaux de Mars, Soit le flatteur du prince Eugène, Et le Zoïle des Césars ; Qu'en adoptant l'erreur commune, Il n'impute qu'à la fortune

��1. Lorsque rotte pièce fut imprimée, en 1771, page 363 d'un volume intitulé Epitres, Satires, Contes, Odes et Pièces fugitives du poète philosophe, on mit en note : « Cette ode est de l'année 1702, dans le temps de l'affreuse aventure des Calas. »

Les éditeurs de Kchl disent qu'elle est de 1705, dans le temps de la réhabilita- tion des Calas. La réhabilitation des Calas est du 9 mars 1705. Mais VOde à la vérité est de '1766, si une lettre du 8 décembre a été bien classée, par les éditeurs de Kehl, à l'année 1760. (B.)

Voyez la note I de la page 48i.

2, J.-B. Rousseau, dans son Ode à la Fortune, « si vantéo dans les collégei », disent les éditeurs de Kchl. (B.)

8. — Odes 31 *

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