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ODE XII. [50]

Ranimez vos travaux, si brillants autrefois. Vos mains découragées, Vos lyres négligées, Et vos tremblantes voix.

De l'immortalité vos succès sont le gage. Tous ces traités rompus et suivis du carnage, Ces triomphes d'un jour, si vains, si célébrés.

Tout passe, et tout retombe

Dans la nuit de la tombe ;

Et vous seuls demeurez \

��1. Dans une ancienne édition on trouve une strophe de plus, qui terminait l'ode :

Lo ciel entend mes vœux, un nouveau jour m'éclaire; L'âme du grand Armand *, qui vous servit de père, Pour ranimer nos chants reparaît aujourd'hui :

Rois, suivez son exemple ;

Vous, prêtres de son temple'*,

Soj'ez dignes de lui. (K.)

— Je n'ai pas vu l'ancienne édition dont les éditeurs de Kehl parlent dans la note qu'on vient de lire. Je n'ai pas trouve la strophe dans les éditions de 1746, 1748, 1751, 1752, 1756, etc. (B.)

  • Le cardinal de Richelieu. (K.)

»• La Sorbonne, au lieu de profiter de cet avis, s'est empressée de censurer et de dénoncer, comme des ennemis publics, tous ceux qui cultivaient les lettres avec quelque succès. Heureusement ces libelles étaient écrits dans un latin barbare, traduit, pour la conmiodité des dévotes, dans un franjais tel que les docteurs avaient pu rapprendre dans leurs antichambres.

Voyez la satire intitulée les Trois Empereurs en Sorbonne. (K.)

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