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408 ODE II. [uj

Mais quelle puissance céleste Imprime sur leur Iront modeste Cette suprême majesté, Terrible et sacré caractère Dans qui Tœil étonné révère Les traits de la Divinité?

L'un voua ces fameux portiques ; Son fils vient de les élever. Oh! que de projets héroïques Seul il est digne d'achever! C'est lui, c'est ce sage intrépide Qui triompha du sort perfide Contre sa vertu conjuré: Et de la discorde étouffée Vint dresser un nouveau trophée Sur l'autel qu'il a consacré*.

Telle autrefois la cité sainte Vit le plus sage des mortels Du Dieu qu'enferma son enceinte Dresser les superbes autels ; Sa main, redoutable et chérie, Loin de sa paisible patrie Écartait les troubles affreux ; Et son autorité tranquille Sur un peuple à lui seul docile Faisait luire des jours heureux,

toi, cher à notre mémoire, Puisque Louis te doit le jour. Descends du pur sein de la gloire, Des bons rois éternel séjour; Revois les rivages illustres Où ton fils depuis tant de lustres Porte ton sceptre dans ses mains ; Reconnais-le aux vertus suprêmes Qui ceignent de cent diadèmes Son front respectable aux humains.

i, La paix faite avec l'empereur, dans le temps que le chœur a été achevé. ( Note de Voltaire.)

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