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VARIANTES DU CHANT V. 149

Vers 279. — Édition de 1723 :

Clément au camp du prince.

Cette leçon paraît préférable au texte actuel, ne fût-ce que pour '('viter le rapprochement de royal et de roi.

Vers 299. — Édition de 1723 :

Le vertueux Daubray, le prudent Villeroi.

Vers 341. — Édition de 1753 :

D'autres, voyant périr leur fortune passée, Couvraient d'un zèle faux leur crainte intéressée.

Vers 347. — Au lieu de ce vers et des deux qui le suivent, on lit dans l'édition de 1723 :

Tous les ressentiments sont alors effacés;

Ou ne se souvient plus de ses chagrins passés.

Que dis-je ! ce héros se cachait à lui-mômc.

Vers 372. — Édition de 1723 :

Lui coupe la parole et termine son sort.

Vers 378. — Dans toutes les premières éditions, et même dans celle de 1751, le chant était terminé par les vers suivants :

Insensés qu'ils étaient! ils ne découvraient pas Les abîmes profonds qu'ils creusaient sous leurs pas; Ils devaient bien plutôt, prévoyant leurs misères, Changer ce vain triomphe en des larmes amèrcs. Ce vainqueur, ce héros qu'ils osaient défier, Henri, du haut du trône allait les foudroyer. Le sceptre, dans sa main rendu plus redoutable, Annonce à ces mutins leur perte inévitable. Devant lui tous les chefs ont fléchi les genoux, Pour leur roi légitime ils l'ont reconnu tous; Et, certains désormais du destin de la guerre, Ils jurent de le suivre aux deux bouts de la terre.

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