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VARIANTES DES LOIS DE MINOS. 230

ASTlîr. lE.

Seigneur, riij’mcn encor ne nous a point unis ; Mais Datamo a ma foi ; ce guerrier m’est promis : Nos serments sont communs… etc.

Page 200, avant-dernier vers :

Délivrer Astérie, et partir avec elle. Son père et son amant viennent la demander. Sans elle point de paix ; rien ne peut s’accorder. Sans elle, en ce séjour, on ne m’eût vu descendre Que pour rcnsangianter et le réduire en cendre.

Ces vers terminaient la scène.

Page 211, vers 1 2 :

Exige un bras d’airain toujours levé sur eux. Je sauvais Astérie, et je voulais encore Détruire pour jamais un temple que j’abhorre. Il n’y faut plus penser : nos amis incertains Sont loin de seconder nos généreux desseins ; Ils n’entreprendront point un combat téméraire. Pour les jours d’un soldat et ceux d’une étrangère.

Page 213, vers ’14. — L’auteur a supprimé les quatre vers suivants :

Les dieux me sont témoins que si j’avais voulu Exercer sur la Crète un j)Ouvoir absolu, C’eût été pour sauver ma triste république D’une loi détestable et d’un joug tyrannique. Que je vous porte envie… etc.

Page 221, premier vers :

Ah ! prévenez ce crime épouvantable.

TEUCF.R.

Je sais que le faux zèle est toujours implacable ; Mais je ne craindrai plus de pareils attentats.

Page 223, vers 9 :

Je suis roi, je suis père, et veux agir en maître.

Page 226, vers 10 :

Sachez qu’un peuple entier l’emporte sur un homme.

Page 227, vers I 4 :

ASTÉRIE.

Ne puis-je pas mourir ? La mort avec Datame est du moins glorieuse. La gloire adoucira ma destinée affreuse. J’irai, j’imiterai ces compagnes de Mars