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166 AVERTISSE.MKXT I) K BHUCIIOT.

iprès. C’est un volume in-8" de plus de quatre cents pages \ contenant,

outre la dédicace et les notes (|ui paraissaient pour la première fois, plusieurs morceaux en vers ou en prose (jui ne sont pas tous de Voltaire-. Une réimpression fut bientôt faite à Lausanne avec (juelques différences^.

Voltaire avait fait imprimer sa tragédie après l’avoir retirée au moment où les Comédiens français, à cause des débuts de IM""" Raucourt, diffé- raient de la mothe à l’étude. Il espérait, en la dédiant un maréchal de Richelieu. que ce seigneur n’oublierait pas la promesse qu’il lui avait donnée (le la faire jouer aux fêtes pour le mariage du comte d’Artois^. Mais il ne parait pas (pie le premier gentilhomme de la chambre ait tenu parole. Et c’est sans doute pour cela que la dédicace est supprimée dans l’édition in-4" et dans l’édition encadrée. Voltaire avait, en 1750, dédié à Richelieu l’Orphelin de la Chine ^.

Ce n’est guère qu’aux pièces représentées qu’il appartient d’être paro- (li(>es. Mais les Lois de Minos firent du moins naître une brochure. L’abbé (lu Vernet, auteur d’une Vie de VoUaire , publia des Réflexions critiques et philosophiques sur la tragédie au sujet des Lois de Minos ; 177 : }, in-8° de ol pages.

1. Il est intitulé les Lois de Minos, tragédie, avec les notes de M. de Morza, et plusieurs pièces curieuses détachées : 1773, in-8" de xvj et 396 pages, plus les faux titre, titre et errata.

2. C’est ainsi qu’on trouve dans ce volume le poënie du marquis de Chimènc (c’est de cette manière que Voltaire écrivait le nom du marquis de Xinionès), ayant pour.titre : Les lettres ont autant contribué à la gloire de Louis XIV qu’il avait contribué à leurs progrès.

3. Les Lois de Minos, tragédie, par M. de Voltaire, avec les notes de M. de Morza, et plusieurs pièces nouvelles détachées du même auteur ; à Lausanne, cliez François Grasset et C, 1773, in-8 » de xvj ei. 170 pages. On a supprime, dans cette édition, les morceaux qui ne sont pas de Voltaire, et quelques-uns qui sont de lui.

4. Ce comte d’Artois a été roi de France sous le nom de Charles X.

5. Voyez Théâtre, t. IV, page 20.’).

6. 1786, in-8" souvent réimprimé. L’édition posthume de 1797 est très-augmentée.