43i LES PÉLOPIDES.
Mon destin mo poursuit, il nie raïuèno encore Entre deux ennemis dont l’un me déshonore, Dont l’autre est mon tyran, mais un tyran sacré.
SCÈNE III.
1’ : rope, polémon, mégare.
POLÉiMOX.
Princesse, en ce parais votre époux est entré ;
Il s’apaise, il s’occupe avec Ilippodamic
De cette heureuse paix qui vous réconcilie.
Elle m’envoie à vous. Nous connaissons tous deux
Les transports violents de son cœur soupçonneux.
Oiioi(|u’il termine enfin ce traité salutaire,
11 ^ oit avec horreur un rival dans son frère.
Persuadez Thyeste, engagez-le à l’instant
A chercher dans Mycène un trône qui l’attend :
À ne point diflerer par sa triste présence
Votre réunion que ce traité commence.
ÉROPE.
L’intérêt de ma vie est peu cher à mes yeux. Peut-être il en est un plus grand, plus précieux ! Allez, digne soutien de nos tristes contrées, Que ma seule infortune au meurtre avait livrées : Je voudrais seconder vos augustes desseins ; J’admire vos vertus ; je cède à mes destins. Puissé-je mériter la pitié courageuse Que garde encor pour moi cette âme généreuse ! La reine a jusqu’ici consolé mon malheur… Elle n’en connaît pas l’horrible profondeur.
POLÉMON.
Je retourne auprès d’elle ; et pour grâce dernière Je vous conjure encor d’écouter sa prière.
SCÈNE IV.
ÉROPE, MÉGARE.
MÉGARE.
Vous le voyez, Atrée est terrible et jaloux ; Ne vous exposez point à son juste courroux.