VARIANTES DE TANCRÈDE. 565
SCÈNE III.
ARGIRE, LES CHEVALIERS.
ARGIRE.
Mes amis, c’est à vous de résoudre Quel parti l’on doit prendre après ce crime affreux. De l’État et de vous je sens quelle est l’injure ; Je dois tout à la loi, mais tout à la nature, etc.
Page 520, premier vers :
Nous partageons le poids dont l’horreur vous accable ; Mais le salut public, nos dangers, nos serments…
Ibid., vers 6. — Les éditions de Prault et de Duchesne portent : Plutôt que de se rendre il a voulu mourir. (B.)
Ibid., vers 12 :
Je sais qu’on doit la mort à cette criminelle.
Ibid.^ vers 20. — Dans les éditions de Prault et de Duchesne on lit :
Avec tant d’infamie enfermés au tombeau, Telle est dans nos États la loi de l’hyménée.
Dans la lettre à d’Argental, du 29 novembre 1760, le dernier de ces deux vers se lit ainsi :
Ainsi l’ordonne, hélas’, la loi de l’hyménée. (B.)
Page 523, vers 2 :
Qu’après ce que j’ai fait, après mon entreprise, Votre cœur qui m’est dû me saura mériter. t
Page 524, vers 9. — Dans les éditions de Prault et de Duchesne on lit :
Punissez ma franchise, et vengez votre offense. (B.)
Ibid., vers 1 6 :
... ni courroux. Sans daigner pénétrer au fond de ce mystère. Je veux à vos dédains opposer mes mépris ; A votre aveuglement vous laisser sans colère, Marcher à Solamir, et venger mon pays.