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Scène VII.

ZAMTI.

J’ai fait taire le sang ! Ah ! Trop malheureux père
J’entends trop cette voix si fatale et si chère.
Ciel ! Impose silence aux cris de ma douleur :
Mon épouse, mon fils, me déchirent le cœur.
De ce cœur effrayé cache-moi la blessure.
L’homme est trop faible, hélas ! Pour dompter la nature :
Que peut-il par lui-même ? Achève, soutiens-moi ;
Affermis la vertu prête à tomber sans toi.


FIN DU PREMIER ACTE.