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VAIUANTl’S IJORESTE. jfi.l

ï Une mère à ses yeux, madame, est toujours mère,

La nature aisément désarme sa colère.

(Electre do I.onoepikukk, IV, i.)

Page 133, premier vers :

De Pammène, il est vrai, l’adroite vigilance.

Ibid., vers 8 :

Où ma main frémissante offrit ce fer vengeur.

Page 135, vers 21 :

Allons, je vais du moins punir un de mes maîtres.

IPHISE.

Je suis loin de blâmer des douleurs que je sons ; Mais souffrez mes raisons dans vos emportements. Tout parle ici d’Oreste : on prétend qu’il respire, Et le trouble du roi semble encor nous le dire. Vous avez vu Pammène avec cet étranger. Lui parler en secret, l’attendre, le chercher. Pammène, de nos maux consolateur utile, Au milieu des regrets vieillit dans cet asile, Jusqu’à tant de bassesse a-t-il pu s’oublier ? Est-il d’intelligence avec le meurtrier ?

ELECTRE.

Que m’importe un vieillard qu’on aura pu séduire ?

Tout nous trahit, ma sœur, tout sert à m’en instruire.

Ce cruel étranger lui-même avec éclat

Ne s’est-il pas vanté de son assassinat ?

Égisthe au meurtrier ne m’a-t-il pas donnée ? etc.

Ibid.. vers 24. — Voltaire, dans sa lettre à d’Argental, du 17 avril 17GI. ; m lieu de ce vers et des trois qui suivent, en transcrit quatre qu’il n’a pourtant admis dans aucune édition. (B.)

Page 136, vers 30 :

ELECTRE, seule.

Mes tyrans de Pammène ont vaincu la faiblesse ; Le courage s’épuise et manque à la vieillesse. Que peut contre la force un vain reste de foi ? Pour moi, pour ma vengeance, il ne reste que moi. Eh bien ! c’en est assez ; mes mains désespérées Dans ce grand abandon seront plus assurées. Euménides, venez : soyez ici mes dieux ; Accourez de l’enfer en ces horril)les lieux ; En ces lieux plus cruels et plus remplis de crimes Que vos gouffres profonds regorgeant de victimes !

Page 137, vers 2o :

ELECTRE.

Juste ciel ! est-ce à lui de prononcer ce nom ?