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462 VARIANTES D’ORESTE.

IPHISE, on voyant l’urne.

Dieux vengeurs !.

ELECTRE.

Cette cendre… on se tait… mon frère… Je me meurs.

IPHISE.

Il n’est donc plus ! Faut-il voir encor la lumière !

OR ESTE, à Pjlado.

Elle semble toucher à son heure dernière, Ah ! pourquoi l’ai-je vue, impitoyables dieux !

(A celui qui porte l’urno.) Otez ce monument, "gardez pour d’autres j’eux, etc.

Page 126, vers 12 :

Ce glaive, cet anneau…. vous devez le connaître : Agamemnon l’avait quand il fut votre maître.

CLYTEM\ESTRE.

Quoi ! ce serait par vous qu’au tombeau descendu…

ÉGISTHE.

Si vous m’avez servi, le prix vous en est dû. De quel sang êtes-vous ?

riige 4 27, vers 11 :

ORESTE.

Souffrez…

ÉGISTHE.

Non, demeurez.

CLÏTEMNESTRE.

Qu’il s’écarte, seigneur. Cette urne, ce récit, me remplissent d’horreur. Le ciel veille sur vous, il soutient votre empire ; Rendez grâce, et souffrez qu’une mère soupire.

ORESTE.

Madame… j’avais cru que, proscrit dans ces lieux. Le fils d’Agamemnon vous était odieux.

CLYTEMNBSTRE.

Je ne vous cache point qu’il me fut redoutable.

ORESTE.

À vous ?

CLÏTEMNESTRE.

Il était né pour devenir coupable.

ORESTE.

Envers qui ?

CLYTEMNESTRE.

Vous savez qu’eri-ant et malheureux. De haïr une mère il eut le droit affreux ; Né pour souiller sa main du sang qui l’a fait naître.

I*âge 128, vers 5 :

Un fils peut-il si loin étendre ses fureurs ?